« 100 moyens sûrs d'aider votre couple »
"La rigueur de l'analyse, le choc des idées, la force des solutions..."
T. Stanton (Today's News)
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Vous rêvez d'un vie harmonieuse, sereine... et votre couple traverse quelques turbulences ?
Rassurez-vous, c'est la norme ! Des centaines d'emails me parviennent de couples vivant cette situation. Un grand nombre d'entre eux a surmonté des épreuves similaires aux vôtres, en choisissant d'appliquer des solutions simples, à la portée de chacun. Comme par exemple, celles réunies dans le programme présenté sur ce site, sous forme de
livre électronique.
Vous lirez plus bas des réponses personnelles aux mails reçus de lecteurs et lectrices, désemparés par leurs problèmes de couple. Ces situations vécues dans la vie réelle se répètent, identiques, sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures. Elles nous interpellent au plan humain, nous font réfléchir et porter un regard différent sur nos propres soucis. Ces situations illustrent de façon concrète les différentes rubriques du plan d'infor-action décrit sur le site, "100 moyens sûrs d'aider votre couple".
Ces emails sont rigoureusement authentiques. Seuls les prénoms sont changés.
[Ivan Greindl]
Nouveau : Le Best-of.
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Mais permettez-moi d'abord un bref rappel, souvent bien utile :
Comment se sentir vivants, libres et heureux en nous-mêmes et en couple ?
Le moyen est simple, à la portée de tous, il suffit de se concentrer sur notre côté adulte, autonome et responsable. Par quelle voie y parvenir ? En lâchant prise, en nous dégageant consciemment de "l'enfant blessé" en nous, comme disent les psy : c. à d. ces douloureux souvenirs des souffrances, chagrins et frustrations subis dans notre enfance. Selon notre sensibilité, notre vécu, l'effort à fournir peut être lourd. Mais en entretenant ces souvenirs pénibles, cette rancœur qui nous ronge, en restant menottés à notre enfance, comment pourrions-nous nous sentir enfin adultes, vivre en adultes et nouer des relations adultes ? Bien souvent, nos soucis de couple reflètent notre attitude face à notre passé. Quand notre vie reste trop marquée par nos blessures d'enfance, si nous y repensons sans cesse, nous continuerons, en grandissant, à nous comporter comme des enfants blessés. Nous serons donc incapables de nous assumer, de nous prendre en charge, d'agir en adultes. Comme ces enfants, nous attendrons de nos parents, puis des autres, les satisfactions et le bonheur qu'inconsciemment nous considérons comme notre dû. Et si notre couple compte deux "enfants blessés", chacun attendra tout de l'autre...
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Les frustrations respectives entraîneront alors des conflits répétés. Or, sortir de cet état d'enfant blessé, s'épanouir en adulte est vraiment à la portée de tous. Il convient pour cela de nous dégager tout naturellement de notre dépendance psychologique envers nos parents (ou éducateurs) et de leurs jugements critiques, accumulés au cours de notre enfance. Comment faire ?
Il suffit de s'accepter, simplement, comme on est, sans bienveillance exagérée ni jugement trop sévère, — avec une honnête lucidité mais aussi une certaine tendresse indulgente : personne n'est parfait. Nous prendrons ainsi vraiment conscience de notre état d'adulte. Cette prise de conscience nous aide à lâcher prise, à apaiser nos rancœurs, à laisser cicatriser nos vieilles blessures au lieu de les aviver sans cesse.
Nous pouvons alors * nous ouvrir à nous-mêmes, au présent et à l'avenir ; * nous ouvrir aussi aux autres et ainsi établir avec eux, des relations adultes, chaleureuses et harmonieuses ; * pleinement réaliser que nous "es chacun l'unique responsable de nos choix et donc de notre vie. Même quand nos blessures passées ont marqué notre âme de pénibles cicatrices, il nous appartient d'agir pour nous réaliser dans le présent et pleinement l'apprécier.
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"Au lieu de rester prisonniers de notre passé, soyons les architectes de notre avenir."
Robin Sharma
SOMMAIRE
De nombreuses publications internationales et même le Wall Street Journal (!!) se font l'écho des effets bienfaisants de la "bibliothérapie": c'est maintenant attesté par plusieurs études scientifiques de premier plan, la lecture de livres de développement personnel apporte en effet une grande aide dans le traitement de difficultés psychologiques comme la dépression. N'en doutez pas, face au désarroi causé par un douloureux problème de couple, prendre connaissance d'informations simples, logiques et concrètes peut vous apporter l'aide pratique dont vous avez besoin. Quand vous aurez parcouru ci-dessous quelques évocations de situations réellement vécues, j'aimerais vous recommander de vous rendre sur mon
site Web pour prendre connaissance du livre-programme :
« 100 moyens sûrs d'aider votre couple ».
« UN mot nous libère des chagrins et fardeaux de la vie : l'amour. » (Sophocle -496/-406 A.C.)
SONDAGE :
Afin de vous aider, vous en particulier, n'hésitez pas,
décrivez en quelques mots le premier souci qui vous préoccupe dans votre couple (ennui - indifférence - lassitude - susceptibilité - manque de tendresse - jalousie - intimité sans passion - absence de confiance - infidélité...) et la frustration qu'il vous cause.
- Sans solution à ce problème, quelles seraient les conséquences négatives d'ici 1 à 5 ans, pour vous et vos proches ?
- Quel obstacle vous empêche de résoudre ce problème ? Que ressentez-vous devant cette impossibilité ?
- Selon vous, à quoi ressemblerait la solution idéale ? Quelles conséquences positives assurerait-elle ?
- Quelle question directe aimeriez-vous me poser, – à moi ou à un autre spécialiste ?
Soyez rassurés : des solutions existent pour améliorer votre situation. (Merci d'indiquer vos réponses au bas de cette page, à la rubrique
commentaires)
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Problème : « Oh, oui, j'ai un problème : ma fiancée exige de moi, des gestes intimes qui ne me conviennent pas. » Joseph (RDC)
Ces problèmes-là sont généralement faciles à résoudre,
mais il convient d'en parler, posément et d'accepter
un échange éventuel de concessions.
Il existe bien sûr des actes intimes qui peuvent sembler
une atteinte à la dignité, – et en ces cas, il est évident
qu'une mise au point s'impose, il faut faire aimablement
comprendre qu'il n'en est pas quesion.
Je pense par exemple à diverses perversions qui n'ont
pas lieu d'être entre fiancés, comme les pratiques sado-masochistes,
les rapports à trois, etc.
Il y a donc lieu d'examiner ce problème en prenant un
long moment pour en discuter avec confiance et dans
le calme. Si votre fiancée est friande de certains actes
qui personnellement vous… dégoûtent (ça peut arriver
aussi), il y a souvent moyen de trouver des compromis,
du genre préservatif, en particulier si elle apprécie la
sodomie, ou serviettes, s'il s'agit d'une "femme-fontaine".
Mais entre deux personnes adultes et consentantes, qui
s'aiment, Joseph, il n'y a jamais rien de "sale", –
comme je l'explique dans mon livre-programme. Il reste
toutefois tout aussi certain, qu'en amour, il ne peut jamais y
avoir de contrainte, – dans un sens ou dans l'autre ("Éthique de l'érotisme").
[MOTS-CLÉS : gestes intimes, perversions, contrainte, dignité] ]
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Comment aborder une relation homosexuelle après douze ans de vie hétéro ? Quels sont les pièges à éviter ? » Dominique (Québec)
Voilà une question intéressante et inhabituelle : une telle décision
a dû certes vous demander une très longue réflexion, surtout, si vous avez
des enfants : leur réaction, comme celle du citoyen lambda peu familier
des relations homosexuelles, est en général teintée d'incompréhension et souvent vive.
Bien sûr, vous avez le droit de penser à vous et à votre bonheur, si vous
pensez le trouver de cette façon. Du doigté et de la persévérance seront
toutefois nécessaires pour convaincre vos enfants éventuels que vous continuez à
les aimer, qu'ils ne doivent en rien se sentir négligés ou rejetés.
De toute façon, vous avez montré un grand courage dans ce "coming out",
dans le fait d'assumer lucidement ce qui relève sans doute de vos aspirations profondes.
Quant à ce qui concerne votre vie future avec votre nouveau compagnon ou nouvelle compagne,
il convient de réaliser, les difficultés que traversent tous les couples hétéro,
se retrouvent fidèlement dans les couples gay ou lesbiens. Les dangers et les pièges
à éviter sont rigoureusement les mêmes :
• la communication qui se dégrade au fil des ans, si on n'y prête
pas une attention quotidienne ;
• prendre la mouche pour des futilités (quelle perte d'énergie !) ;
• les suites toujours fâcheuses des interprétations hâtives ;
• nier (même inconsciemment) son droit à la différence ;
• juger sans (au moins essayer de) comprendre ;
• oublier la solidarité et/ou le partage, sous leur différents aspects ;
• omettre de souvent le/la valoriser ;
• perdre de vue l'importance d'exprimer ses sentiments ;
• négliger d'exprimer ses attentes – et/ou de répondre aux siennes ;
etc.
Comme, dans les couples hétéro, il est primordial de se montrer indulgent en se mettant à sa place, avant de
porter un jugement. Il est tout aussi important de continuer à séduire et à beaucoup partager,
en tous domaines.
Tels sont les points auxquels les couples, quels qu'il soient, veillent avec constance,
s'ils veulent rester amoureux.
Un aspect qu'il serait bon de tenir à l'œil, pour vous sentir bien, tou(te)s
les deux, est d'assumer la situation sans timidité ; en dépit des obstacles, gardez votre assurance :
l'opinion éventuellement négative des autres n'a aucune importance ! Ils ne
sont pas à votre place. Si vous trouvez votre équilibre ainsi, ils n'ont pas
à vous juger, ils ne sont pas "dans vos chaussures" et... en quoi comptent-ils, face
à votre bonheur ??
Veillez toutefois à ne pas trop faire souffrir votre ex-mari/femme, sans raison : le choc
a été très douloureux pour lui/elle. Mais le temps l'apaisera, si vous y
mettez de la bonne volonté, que vous continuez à lui manifester de l'amabilité,
une certaine "solidarité" et de la courtoisie. Il est important que vos rapports retrouvent rapidement
un ton serein, au risque de voir les enfants s'éloigner.
Au contraire, si vous parvenez progressivement à "normaliser" votre relation avec votre ancienne moitié,
(toujours au cas où vous avez des enfants), si même vous parvenez à renouer une relation cordiale,
ce serait très profitable pour ceux-ci.
À part ça, il me semble que se poser trop de questions n'aide en rien.
C'est votre vie, c'est votre choix ; vous seul/e êtes responsable de votre destin,
nul n'a à le contester ni à vous juger.
Je vous souhaite de trouver le bonheur et la paix, – dès que le tempête se sera calmée.
[MOTS-CLÉS : relation homosexuelle, pièges à éviter, coming out, jugment des autres]
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
« Aujourd'hui, j'aimerais vous faire connaître le livre poignant d'une femme camerounaise, Djaïli AMAL, consacré aux cruels problèmes liés à la polygamie. »
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"Walaandé", l’art de partager un mari", met en exergue les réalités que vivent au quotidien les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont la polygamie, l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et forcé, la répudiation.
Ce roman est un vibrant témoignage de la vie des femmes, éplorées par des années de musèlement affectif. Un roman qui, autant que possible, balaie les promesses des lendemains chantants qui noient les réalités du quotidien – maussade, conflictuel, stressant voire dramatique – d’un foyer polygamique, riche de son éventail féminin, de signes extérieurs d’aisance, mais – ô combien ! – fertile en tourments.
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C’est l’histoire d’une famille musulmane aisée de Maroua, comme il y en a tant ; le père de famille, homme d’affaires, roule carrosse, aligne une progéniture nombreuse, s’entoure d’une cour infinie de serviteurs et renouvelle son "cheptel" féminin, au gré de ses humeurs et des rencontres fortuites.
Quatre épouses, une ribambelle d’enfants et un nombreux personnel domestique animent la vie quotidienne de la maisonnée, qui dispose du confort nécessaire pour mener une vie fastueuse ; Mais "Walaandé" décrit plutôt une existence fastidieuse, pour tous.
Derrière les lambris dorés ornant les remparts servant de clôture, où parfums, couleurs et fleurs annoncent en principe les saveurs du bien-être des gens riches, il n’y a finalement qu’ennui, solitude, attente, angoisse, complots et jalousies... Et, surtout, cette dictature masculine, cette condescendance du "répudiateur suprême", de cet époux, au verbe jadis mielleux, – du temps où il sollicitait ses faveurs –, décrivant à sa cible le beau mirage auquel il allait l'enchaîner : la même mélodie du bonheur, contée à Aïssatou, Djaïli, Nafissa, Sakina. Les mêmes déceptions pour toutes.
Ce roman est inspiré du réel, où vies et envies, charmes et larmes, incertitudes et frustrations ankylosent les énergies féminines, flétrissent les beautés naguère envoûtantes. Les travers de la polygamie décrits ici, sont un écho au long soupir étouffé de ces milliers de femmes ; aux rêves de jeunesse peuplés de l’homme amoureux, – et non, de cette limousine parfumée qui, pour luxueuse qu’elle soit, se révèle la version extérieure d’une prison où s’enterrent ces rêves.
Djaïli Amadou AMAL est la première écrivaine du Nord Cameroun. C’est une jeune métisse Peuhle, Égyptienne par sa mère. La mixité de ses origines a sans doute favorisé sa liberté d’écrire sur un sujet tabou dans sa société, le mariage polygamique, étroitement lié au mariage précoce des jeunes filles. »
Disponible en français et en arabe.
Vous trouverez ici,
un entretien avec l'auteur.
[MOTS-CLÉS : polygamie, dictature masculine,partager un mari,éducation de la femme, discrimination, violence]
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Comment récupérer mon compagnon ? Il est parti avec une autre, alors que nous avons un enfant ensemble ? » Angélique (France)
Sans connaître aucun détail sur votre situation ni les faits qui ont conduit à votre rupture, je peux seulement vous proposer certaines idées générales.
• 1. Avant toute action concrète, il y a lieu de déterminer la cause exacte de son départ :
• Aurait-il simplement perdu tout sens de ses responsabilités de père et de compagnon ?
• Raisonne-t-il, selon vous, en égoïste immature ?
• Ou était-il plus ou moins déprimé par divers soucis (conjugaux, professionnels, …) qui auraient perturbé son jugement ?
• L’atmosphère à la maison était-elle devenue trop tendue, perturbée par des disputes continuelles qu’il ne pouvait plus supporter ?
• Si votre maternité est récente, ne s’est-il pas senti exclu/i> de votre relation fusionnelle avec le bébé ? Supplanté, en quelque sorte "rejeté", notamment au plan de l’intimité ?
En effet, les nouveaux pères réfléchissent trop rarement à ce problème : après une naissance, la jeune maman est épuisée ! Les nuits sans cesse interrompues, la disponibilité continuelle pour le bébé, lui donnent l'impression, bien normale, d'être débordée. Cela en particulier, si le père ne l’aide pas assez. (Il a besoin de recevoir des instructions précises pour ça.)
L’énervement, les tensions fréquentes, les querelles, s’ajoutent à la fatigue. Ceci ne favorise pas vraiment les relations intimes.
Conclusion : un mari qui se sent frustré peut devenir vulnérable aux "tentations"…
2. Comme dans toute situation de crise (notamment en couple), le premier remède est de se parler ! Mais pas n’importe comment.
• Il convient de préparer ce que vous lui direz (par ex., par écrit), afin de choisir au mieux vos mots.
• Il importe de garder un ton posé, de rester calme ; d’éviter les cris, les pleurs ; comme également les reproches directs, les critiques, les jugements négatifs.
• Un excellent "truc" est aussi d’utiliser le mot JE au lieu du mot TU. C'est-à-dire d’exprimer ce que vous ressentez (chagrin, sentiment d’abandon et d’injustice, désarroi, peur de l’avenir, déception, frustration…) et non ce que vous lui reprochez : vérifiez-le, les reproches sont toujours inutiles !
• Ainsi, peut-on se parler en adultes qui veulent arriver à un résultat concret, pour le bien de l’enfant.
• Ceci suppose évidemment un échange de concessions. Il convient donc de réfléchir au préalable, à quelques changements que vous pourriez accepter dans vos attitudes de la vie quotidienne, en échange de son éventuel retour auprès de vous et de votre enfant.
(Bien sûr, si vous craignez de vous emporter tous les deux, de voir l’entretien dégénérer ou que les cris et les pleurs ne fassent tout capoter, vous pouvez lui écrire une courte lettre.)
3. L’important, Angélique, est de réaliser que toute solution passera par le rétablissement d’une communication normale entre vous.
4. D’autre part, vous devez savoir qu’un homme ou une femme qui trouve tout ce dont il/elle a besoin à la maison, n’a pas besoin de chercher ailleurs le bonheur qu’il/elle a déjà.
Aussi est-il est bon de se rendre compte que la réussite d’une relation de couple repose sur vos quatre épaules, - pas seulement sur les siennes…
Motif pour lequel je vous suggérais de réfléchir à certains changements de comportement et d’attitudes envers lui, que vous pourriez adopter : par l’échange de menues concessions, vous trouverez un compromis équitable pour les deux. Bonne chance !
[MOTS-CLÉS : abandon, infidélité, désarroi, peur de l'avenir, échange de concessions]
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « J'aime mon mari mais il boit trop de boissons alcoolisées.
Que faire pour réduire son... ivrognerie ?? » Véronique (Rwanda)
Seule une aide professionnelle (cure de désintoxication
en milieu médicalisé) peut résoudre ce problème – mais
bien sûr, ce n'est pas gratuit… De plus, même une telle
cure ne suffit pas toujours.
En complément et comme suite, l'aide d'un groupe de
soutien ("Alcooliques Anonymes", A.A.), que le malade
fréquente deux fois par semaine, est indispensable.
Ces groupes de soutien existent dans toutes les villes
de moyenne importance et sont généralment gratuits.
Vous pouvez, vous aussi, l'aider en… lui imposant une
discipline de fer (!), c'est-à-dire, en ne laissant rien passer
sur le plan de la boisson. Vous lui offrez le choix :
– "Ce sera l'alcool ou moi !"
Malheureusement, pour cela, il vous faut :
• obtenir de sa part un réel effort de bonne volonté (et beaucoup d'amour) ;
• pouvoir exercer une ferme autorité sur lui (?) ;
• prendre le contrôle strict du budget du ménage et de son salaire.
En plus, il est urgent de rétablir entre vous une bonne et
franche communication : en vous parlant tous les jours,
vous pourrez le soutenir et l'encourager, lui faire comprendre
votre chagrin de le voir se détruire ainsi. Parce qu'il est nécessaire de réaliser la vérité, Madame :
l'alcool détruit le couple, puis la famille, puis le foie (cirrhose) et on en meurt… Même à 30 ans !
C'est pourquoi je vous demande de me pardonner d'avoir été aussi sincère et direct : vous ne m'avez pas écrit pour
entendre des boniments à la manière des marabouts.
Vous pourrez lire un extrait consacré à ce sujet, tiré de l'annexe de mon livre, en cliquant
ici
Bon courage : de tout cœur, je vous souhaite de parvenir à le retenir sur cette pente mortelle.
[MOTS-CLÉS : alcool, alcoolisme, désintoxication, Alcooliques Anonymes,soutien psychologique]
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
J'ai le plaisir aujourd'hui de vous présenter les réponses du psychothérapeute systémicien,
Dominic Anton, de Montrouge (sud de Paris), à une série de questions concernant le couple :
1. Quelle sont, pour vous les conditions essentielles à remplir pour réussir
sa vie de couple à long terme ?
• La reconnaissance de l'autre ;
• savoir se parler ;
• être adulte au plan de la communication : ne pas être en accord ne veut aucunement
dire être remis(e) en cause ;
• savoir écouter et partager.
• ne pas s'oublier : exister dans son désir et non uniquement dans celui de l'autre...
2. Pour une relation réussie, quelles sont à vos yeux,
les attitudes primordiales à adopter / à éviter, au
quotidien : envers sa femme / envers son mari ?
C'est un vaste sujet qui nécessite à lui seul une investigation
importante. Je rédigerais bien un article sur ce seul sujet, qui comporterait
chacun des éléments que vous abordez dans votre questionnaire.
3. Quel est pour vous, le plus fréquent problème
de couple et, brièvement, la voie la plus aisée,
la façon la plus adulte et efficace de régler un conflit en couple ?
• La communication.
• La confusion des émotions. [La communication est] troublée par les ressentis émotionnels,
qui entraînent de nombreuses interprétations de l'instant.
• Savoir s'extraire et se retrouver, quand l'esprit reprend le dessus.
4. Comment affronter et résoudre une situation
de jalousie compulsive ?
Elle est le signe d'une grande blessure affective, aussi je recommanderais
de consulter. En couple si la démarche seul(e) est difficile.
5. Quelles sont les conséquences habituelles, pour
les enfants, d'une infidélité parentale ?
Sont-elles plus / moins / ou aussi marquées qu'il y a cinquante ans ?
Ce n'est pas l'infidélité qui marque, mais ce que cela entraîne
dans la relation parentale et ce, en présence des enfants. Paradoxalement
l'infidélité est aujourd'hui plus mal vécue (à l'ère de la liberté sexuelle) qu'autrefois.
L'infidélité était jadis une "institution", elle faisait partie du contexte ;
aujourd'hui être infidèle sous-entend ne plus aimer et donc, une remise en
cause du contrat du début de relation, fondé uniquement sur l'amour.
6. Y a-t-il des comportements à privilégier envers la belle-famille, si les rapports avec elle sont,
d'emblée, difficiles et / ou invasifs?
Oui, s'autoriser à poser ses limites, ne pas accepter ce qui n'est pas [acceptable],
au risque d'accumuler et d'exploser à un moment ou un autre. Cela se discute
théoriquement dans le couple, car il n'est pas de meilleur messager que le fils
ou la fille.
7. L'arrivée d'un bébé peut-il vraiment suffire à
"raccommoder" un couple dont l'entente est médiocre ?
Ou, au contraire, complique-t-elle encore
l'équilibre de la relation par les difficultés et
tensions supplémentaires, liées à cet important
événement ?
Un bébé ne répare rien ; il ne fera, chez un couple en difficulté,
qu'amplifier la problématique existante.
8. a. Au plan intime, y a-t-il pour vous, des principes
importants à adopter dès le début, l'un envers
l'autre ? Par exemple,
• Est-ce toujours à l'homme de prendre l'initiative ?
• Ou à la femme ?
• Ou aux deux, un peu 'chacun à son tour' ?
L'intime est un sujet qui devrait être abordé au sein du couple
mais il est souvent passé sous silence, – un peu comme si le fait de s'aimer
autorisait l'autre à savoir ce qui me plaît.
Donc pas de règles mais oser se dire ce que l'on aime ou pas ;
oser agrémenter la sexualité de situations qui apportent un regain de désir
fougueux ; être créatifs et OSER !
b. Quelle importance accordez-vous au côté intime
dans un couple après quelques années ?
Trouvez-vous que l'harmonie en couple, après 8
ou 10 ans, continue à reposer sur des rapports
intimes réguliers ou bien sont-ils plus ou moins
accessoires ?
La sexualité reste l'élément qui fait que vous êtes en couple.
Aussi elle doit exister, pas comme au premier jour, c'est vrai,
mais avec plus de maturité et dans la connaissance de l'autre.
La sexualité n'est pas accessoire ; si elle est absente, nous
sommes alors dans une relation associative, chacun apportant
ses compétences, une relation financière – à deux c'est plus
facile – , une relation de parents, qui peut être fondée sur une certaine
tendresse ou complicité. Mais il ne s'agit alors plus d'un couple au sens
propre du mot.
c. Y a-t-il une fréquence "normale", plus ou moins
recommandée par les psychologues et dont il est
bon de ne pas trop s'écarter ?
Sincèrement aucune idée ; chacun son rythme, dirais-je, dès l'instant
où il convient aux deux partenaires.
9. Quelle est pour les psy, la façon optimale
d'organiser / gérer le budget du couple ?
Je ne sais pas si elle existe. En revanche, c'est le second sujet
après la sexualité, qui demande une communication ouverte
et importante. La mise en place de cet aspect ne peut se faire
de façon implicite.
Un grand merci, M. Anton : vos réponses de professionnel confirment, bien
utilement, les positions précises développées dans mon livre :
"100 moyens sûrs d'aider votre couple".
SOMMAIRE  VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Mon homme a peur de me faire confiance. Du coup, il se renferme sur lui-même et je ne peux même plus le voir pour
un moment d'intimité : il trouve mille prétextes pour y échapper. J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur, même s'il m'affirme le contraire. Mais je l’aime et ne voudrais pas le perdre. Aidez-moi, s'il vous plaît. Merci d'avance. » Joy (Sénégal)
Je pourrais vous aider plus concrètement si vous indiquiez
l’origine, les causes et les circonstances de ce manque de
confiance… Vous les déterminerez aisément en y réfléchissant.
Toutefois, comme dans toutes les crises de couple, votre
PREMIER problème, à tous les deux, réside dans la communication.
À lire votre court message, on croirait qu'il manque d'abord de
confiance en lui ; qu’il n’ose pas vous
dire toute la vérité. S’il se renferme sur lui-même, il y a
sans doute d’autres motifs que simplement un manque de confiance en vous.
Aurait-il certaines attentes qui ne sont pas rencontrées
ou dont il n’ose pas vous parler ? Une déception concernant votre relation ? Trouverait-il qu'elle
ne correspond pas tout à fait à ses espoirs ?
Il est aussi envisageable qu’il ait fait une rencontre et qu’il ait alors d’autres yeux en tête…
Tout cela peut se régler en se parlant. Dans le calme. Sans
l’interrompre. Sans crier ou pleurer. En lui montrant que
vous l’écoutez sans le juger. En essayant aussi de vous
mettre à sa place pour mieux comprendre son attitude.
Quand un homme vit un problème de couple, il a tendance, c'est vrai, à se fermer comme une huître.
Cependant, si vous souriez à votre compagnon, si au lieu
de l’accuser ou de le critiquer, vous vous limitez à exprimer
CE QUE VOUS ressentez au fond de vous, bref, s’il ne se
sent pas mal jugé, ses barrières peuvent tomber. Il peut
alors se sentir prêt à vous confier ce qui ne va pas, sans
davantage dissimuler la vérité.
Si la conversation tourne au vinaigre, si chacun utilise sans
arrêt le mot accusateur, « TU… », au lieu du mot « JE… », si chacun veut
à tout prix prouver qu’il a raison, le ton finit par monter et le dialogue est rompu.
Or, apprendre à gérer calmement vos différends, en écoutant
le point de vue de l’autre, est aussi important que votre amour !
Si vous comprenez que le fond du problème est la communication, il vous sera facile d'apprendre les quelques techniques
simples qui rétablissent le dialogue en couple et en transforment complètement la qualité ; qui permettent aussi de l'entretenir.
Ceci assure comme "automatiquement", le rapprochement des partenaires,
leur "connexion", leur complicité, -- elle-même génératrice de confiance
mutuelle, c'est à dire de la clé de l'harmonie.
Votre message trahit une angoisse sincère quant à votre avenir commun.
C'est pourquoi, je vous suggère vivement à tous les deux de compléter votre information
sur la vie de couple telle que vous aussi pourriez la vivre. Un information
sur les techniques de communication, bien sûr, mais aussi sur tous les autres
aspects de la vie commune, -- y compris évidemment l'intimité, la gestion
des tensions, le budget commun, etc.
[MOTS-CLÉS : confiance mutuelle, se parler en couple, dialogue, se mettre à sa place, répondre aux attentes, angoisse de l'avenir, juger] Cette réponse vous a intéressé(e) ? Indiquez-le moi :
SOMMAIRE VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Aujourd'hui, je vous présente un "article invité" ; ne soyez pas surpris : en le découvrant, j'ai constaté que l'auteur et moi partagions les mêmes idées ! Curieux, non ??
« Comment sauver son couple ? » par Antoine Peytavin
Si sur JRME (jerecuperemonex.com), notre spécialité est de redonner du courage, de l’envie et un plan d’action personnalisé aux individus à la dérive sentimentale, il est évident que des décisions peuvent être prises avant même que le couple n’implose. Sauver son couple, c’est montrer le désir de ne pas remettre en cause une union, c’est faire la démonstration de son implication personnelle dans la relation et adopter une certaine ouverture d’esprit quant aux méthodes à employer et aux efforts à faire pour effectivement empêcher la rupture amoureuse de prendre place. Pensez-vous y être prêt(e) ? C’est ce que nous allons voir !
1. La communication : l’arme absolue du couple épanoui.
L’objectif prioritaire d’un couple qui semble montrer des signes de fragilité, c’est bien évidemment de mettre en relief les véritables raisons de la crise qui émerge. Encore trop de relations se terminent sans véritablement qu’aucun des deux protagonistes ne soit capable d’expliquer le
problème de couple sous-jacent. Ils sont juste fatigués de subir une situation qu’ils ne maîtrisent plus, sans forcément en chercher les causes.
Il devient alors vital, au moment où les disputes et les conflits deviennent réguliers, de prendre le temps et d’avoir le courage de faire face à ses émotions et à aux incompatibilités du moment. Jouez cartes sur table. Fuir devant une situation problématique, c’est s’avouer vaincu et favoriser la rupture amoureuse.
Il est temps de faire face à vos responsabilités et d’amorcer un dialogue, calme et serein, afin de pouvoir connaître le ressenti profond de votre moitié et de partager le vôtre. Aucun jugement, aucune agressivité. Fixez les limites et permettez à votre relation d’extérioriser son mal-être pour pouvoir le relativiser.
Ce que vous devez comprendre, c’est que le fait d’être en couple n’implique pas une réciprocité sur tous les sujets existants. Le désaccord est une chose naturelle, saine, en ce qu’elle fait aussi évoluer la réflexion. Être différent(e) de votre partenaire ne vous rend pas incompatibles, loin de là !
2. Comme souvent, temps et espace sont des facteurs clés pour sauver son couple.
Si la situation reflète une atmosphère trop pesante, une constante friction entre les deux êtres, il est peut-être temps d’envisager une solution un peu plus radicale. Les membres d’un couple commencent parfois à avoir l’impression de se lasser, de s’enfermer dans une routine destructrice. Et si des moyens de la briser existent, pas certain que cela ne vous sauve, si votre union est déjà bien mal en point.
En revanche, rien ne vous empêche d’envisager une séparation physique de quelques jours. En allant chez des amis ou de la famille, l’un des partenaires pourra ainsi favoriser une prise de conscience. Les deux individus devront alors limiter les contacts pendant environ une semaine et se focaliser sur leurs propres besoins.
Plus de liberté et plus de temps pour faire le bilan de sa vie, moins de responsabilités… le climat parfait pour mener un raisonnement objectif sur la situation. Cette méthode permet d’éviter de considérer l’autre comme acquis et de comprendre les risques réels de la rupture amoureuse. Combien pariez-vous que votre couple sera régénéré une fois que vous retrouverez votre amant(e) ?
3.
Sauver son couple, – un désir qui se doit d’être partagé !
Sauver un couple, c’est un travail d’équipe, un projet porté par une volonté commune. Si vous vous démenez à montrer votre affection à quelqu’un qui ne semble pas en avoir grand-chose à faire, il est certain qu’il vous trouvera rapidement énervant(e). Les efforts devront alors émaner des deux parties. Pourquoi ne pas tout simplement lancer le sujet ? Le fait d’exprimer votre volonté de cimenter votre union servira de preuve d’amour et pourra donner l’opportunité à votre partenaire de donner son point de vue sur la méthode à utiliser.
Ainsi, on peut imaginer que le couple se force à faire plus d’activités ensemble, à se rendre à l’extérieur, à essayer de sortir leur amour du contexte quotidien, dans le but de raviver une flamme qui n’a pas pu disparaître totalement. L’important est de garder en tête que tout changement amorcé ne donnera pas un résultat immédiat. Il faut du temps pour reconstruire les bases d’une relation… mais quand on le fait à deux, cela marche !
S’il est évident que pour sauver son couple, il faudra prendre en considération la personnalité de chacun des partenaires, rien n’est impossible si la volonté de recoller les morceaux est présente. Dialogue, implication et patience sont alors les maîtres mots. Vous sentez-vous prêt(e) à essayer ?
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Problème : « Voilà 1 an et 8 mois que nous sommes mariés mais mon épouse (30) et moi ne nous accordons pas dans des domaines aussi essentiels que l'amour, le budget, le travail, les projets d'avenir... J'ai 54 ans et 9 enfants de précédentes unions. Vos conseils seraient bienvenus. Merci pour tout. » Frédéric (Congo)
J'imagine en effet que cela ne doit pas être facile tous les jours, pour une jeune femme de 30 ans, ayant peu d'expérience par rapport à vous, d'être constamment d'accord…
Si vous vous aimez encore,
• un premier point est absolument capital à prendre en compte pour résoudre les problèmes de couple : rétablir une bonne communication, quotidienne.
Mais qu'entend-on par "bonne" communication ?
Eh bien, ça veut d'abord dire écouter l'autre, lui prêter attention, considérer ses idées, opinions et points de vue… sans automatiquement imposer les siens.
Pourquoi ? Mais parce que chaque personne humaine a droit à la différence, a le droit de développer et épanouir sa personnalité propre.
• Quand vous êtes en désaccord, faites l'essai de vous mettre à sa place ("empathie") : vous serez surpris de bien mieux comprendre ses réactions et de vous sentir plus volontiers enclin à l'indulgence !
C'est là une technique cent fois plus efficace que les reproches ou les éclats de voix. Par exemple :
• Imaginez-vous parfois, comme il doit être difficile pour votre jeune épouse de simplement trouver sa place, au milieu de vos enfants et de leurs mères ?
• Réalisez-vous combien il peut être frustrant pour elle, de n'être qu'une étoile parmi d'autres, dans la nébuleuse qui gravite autour de vous ?
• N'aimerait-elle pas compter davantage, pour vous ? Avoir une plus grande place dans votre cœur ? Sentir une vraie tendresse pour elle (même en dehors de l'intimité) ? Être l'objet de menues attentions et, quand elle les mérite, de compliments, d'encouragements ? Vous sentir plus disponible pour votre vie avec elle ? Etc.
Jeune et inexpérimentée, il est fort possible qu'elle se sente au contraire, face à vous, entièrement dominée, soumise à votre autorité. Elle doit éprouver diverses frustrations et de nombreuses attentes, – qui ne sont pas rencontrées, car elle n'ose peut-être pas vous les exprimer…
La place me manque ici, pour vous résumer tout mon livre, qui passe en revue une série étendue de techniques, faciles à adopter, pour retrouver l'harmonie à deux. Il indique des solutions simples aux problèmes que connaissent tous les couples, – entre autres ceux que vous mentionnez.
Cependant, je peux déjà vous suggérer un petit jeu, à expérimenter avec elle, un soir où vous ne serez pas dérangés. Asseyez-vous l'un près de l'autre, avec une boisson agréable et… une feuille de papier. ÉCRIVEZ alors, chacun et en silence, les 10 points que vous voudriez bien voir changer ou améliorer dans votre vie de couple. C'est-à-dire : vos souhaits, espoirs et désirs respectifs, – vos ATTENTES.
• Quand ce sera fait, discutez-en, comme des amis ;
• ensuite, engagez-vous chacun à accepter un échange de concessions : vous avez les mêmes droits et en fournissant chacun un léger effort dans la bonne direction, vous serez heureux du résultat.
Quand on parle à un (vrai) ami, on évite autant que possible les reproches (toujours inutiles !) ; on se met plutôt d'accord sur un échange de concessions. Et alors (vous l'avez déjà constaté, Frédéric), tout se calme. C'est si facile, en fait, ça ne demande qu'un minimum de bonne volonté de part et d'autre, pour voir le climat entre vous changer brutalement, du tout au tout.
Prendre la bonne habitude de vous parler, chaque jour, comme des amis, apaisera votre union : entre amis, on évite autant que possible, les reproches, les critiques, les jugements, les accusations, les éclats de voix : ce serait risquer de détruire l'amitié. Alors, pourquoi pas en couple, quand on s'aime ???
Si vous avez la bonne idée, tous les deux, de compléter votre information sur ce que peut et doit être une relation de couple réussie et durable, vous verrez qu'une bonne entente se construit assez facilement et est absolument à VOTRE portée.
[MOTS-CLÉS : oser, exprimer ses attentes, droit à la différence, imposer, soumettre]
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Problème : « Comme on se dispute souvent, tous les jours, je voudrais bien de l'aide. Merci » Béatrice (Belgique)
Encore une adresse email inexacte, périmée ou inactive et une réponse renvoyée...
Je pourrais plus facilement vous aider si votre message était un peu plus précis…
En attendant, ces disputes trahissent deux problèmes :
• La communication entre vous, ne se fait plus bien ;
• Chacun de vous ressent des frustrations, car vous avez tous deux des "attentes non rencontrées".
C'est à dire ? Eh bien, chacun de vous éprouve l'impression d'être insatisfait(e) par la faute de l'autre, cela dans différents domaines de votre relation de couple. Exemples :
• Toute femme apprécie d'être valorisée par son homme, d'en recevoir régulièrement des compliments et de menues attentions ;
• elle aime sentir qu'elle peut compter sur lui pour l'aider, notamment dans les tâches ménagères ; en particulier si, elle aussi, travaille à l'extérieur ;
• elle aime qu'il soit disponible pour des activités à faire ensemble (et pas seulement pour ses copains) ;
• elle trouvera agréable de pouvoir lui parler, se confier ; etc.
• Son compagnon, quant à lui, aimera, par exemple, se faire "chouchouter" ;
• il aimera que le logement soit bien tenu et les repas soignés ;
• il appréciera particulièrement de n'être pas le seul à "demander" : rien ne comble un homme de joie, comme se sentir, lui aussi, désiré… Quand cette attente-là est rencontrée, il est étonnant de voir combien l'entente s'améliore. ; etc.
• Bref, vous comprenez ce que veut dire avoir des attentes non rencontrées.
Pour avancer sur la bonne voie, il suffit à chacun de vous d'écrire la liste de ce qu'il ou elle aimerait voir changer et ainsi informer l'autre de ce qu'il/elle peut faire pour améliorer le "climat" dans le couple.
Faites-le comme un jeu : prenez un papier et indiquez chacun, DIX points précis, correspondant à vos souhaits, désirs, espoirs ou demandes.
Ensuite, vous faites un échange de concessions : chacun s'engage à fournir un léger effort pour faire plaisir à l'autre sur les points indiqués.
• Si d'un autre côté, vous réservez, chaque jour à la même heure, un quart d'heure, sans être dérangés, pour vous parler calmement de tout ce qui va ou ne va pas, vous rétablirez alors une communication saine. TOUTES les solutions aux problèmes de couple passent d'abord par le rétablissement d'une bonne communication entre les partenaires !
Mais il vous serait fort utile, à tous les deux, de compléter également votre information sur ce que peut et doit être une vie de couple "réussie" : contrairement à ce que vous croyez peut-être, une entente harmonieuse est assez facile à réaliser et est à la portée de TOUS les couples.
Dans mon livre électronique, que vous avez vu présenté sur mon site Internet, vous trouverez une foule d'idées pour atteindre cet objectif à vous deux et surmonter votre crise actuelle.
Bonne chance, soyez heureuse !
[MOTS-CLÉS : disputes, communication, frustrations, attentes, échange de concessions ]
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Problème : « Comment remettre son couple sur les rails ? Comment raviver la flamme presqu'éteinte ? Que faire pour qu'il me comprenne ? Que faire quand on sent que tout est perdu ? » Lucy (Haïti)
Le désarroi qui transparaît de votre message fait de la peine. Plusieurs éléments de réponse peuvent vous être utiles mais il serait bon, d'abord, de déterminer précisément l'origine première de cette progressive détérioration de votre entente conjugale. Dans ce but, le moyen le plus efficace est de réapprendre à communiquer avec lui.
• Pour cela, profitez d'un moment où votre partenaire semble détendu et accessible. Prenez place à ses côtés, avec une boisson pour chacun.
• Demandez-lui alors, calmement et sans reproches inutiles, "ce qui ne va pas", selon lui et ce qu'il aimerait voir changer entre vous.
• Écoutez-le, sans l'interrompre et ensuite, expliquez-lui, toujours très calme, ce que vous ressentez ; le chagrin que cela vous cause de voir votre relation tellement différente de ce qu'elle était. Dites-lui combien vous êtes triste de ne plus vous sentir aimée comme avant.
• Attention ! Pour éviter qu'il ne se ferme ou s'emporte, ne lui faites aucun reproche : ils sont sans effet, – en particulier si votre problème est lié à ... une infidélité de sa part.
Limitez-vous à lui expliquer votre émotion ; à le persuader de vous croire quand vous affirmez être prête à un échange de concessions s'il accepte, lui aussi, de montrer un peu de bonne volonté pour rétablir l'harmonie entre vous.
• Faites-lui bien comprendre que vous êtes disposée à faire de même, s'il consent aux changements que vous souhaitez ;
• que, toujours s'il fait de même, vous voulez bien essayer de vous mettre à sa place pour mieux le comprendre.
• Pour ne rien oublier, notez sur un papier ce qu'il voudrait voir changer et déterminez avec lui si ces changements sont réalisables (sans y sacrifier bien sûr, vos valeurs essentielles ou votre dignité).
• Il est bon de réaliser aussi qu'un "bon couple" PARTAGE bien des choses ensemble : des goûts, des centres d'intérêt, des activités régulières à deux, des projets... et surtout des conversations quotidiennes, c'est à dire qui ne se limitent pas à : "passe-moi le sel", "donne-moi une bière" ou "qu'as-tu fait à manger aujourd'hui ?"...
• Il est évidemment essentiel aussi de se montrer tous deux solidaires, de partager tâches et responsabilités, de manière équitable : dans trop de couples en déroute, c'est la femme qui, en plus de sa profession, gère toutes les charges ménagères, l'éducation des enfants, les courses, la maison etc. C'est là une cause de graves conflits récurrents.
... Et un changement qui donne des résultats spectaculaires, quand l'homme en prend conscience et se montre sincèrement motivé à rétablir une situation normale sur ce plan.
Bon, Lucy, je ne peux pas, en un email, vous résumer tout mon livre mais si vous avez encore d'autres questions, n'hésitez pas à m'écrire encore.
[MOTS-CLÉS : remettre son couple sur les rails, se comprendre, communiquer, raviver la flamme, solidaires]
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Problème : « Comment savoir si mon compagnon m'aime encore : il ne le sait plus lui-même ! » Annabel (Finlande)
Quand on se pose de telles questions, la réponse est en général... négative. Pourquoi ??
Parce qu’on a oublié le principal : garder le (vrai) contact.
Comment le maintenir ? En recourant aux bonnes vieilles recettes qui ont fait leurs preuves :
• communiquer, c. à d. se parler tous les jours : ainsi se construit la confiance ;
• partager des activités ensemble ;
• couper le rythme, pour ne pas sombrer dans la routine ;
• rire à deux, au moins une fois par jour ;
• continuer chacun à séduire son partenaire ;
• valoriser l’autre à chaque occasion ;
• préférer aux reproches, la seule expression de ce que l’on ressent ;
• exprimer ses sentiments sans gêne inutile : comment sinon empêcher une progressive indifférence ?
• Posément) expliquer ses attentes ;
• se montrer, chacun, attentif et attentionné ;
• etc.
Explorez déjà ces dix directions, vous constaterez de rapides progrès. Mais sans oublier de compléter votre information sur la vie de couple, ce qu’elle peut aisément devenir et vous apporter à tous deux.
[MOTS-CLÉS : indifférence, exprimer ses sentiments et ses attentes, partager, rire ensemble, valoriser]
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Problème : « Comment stimuler l'attention de mon mari ? » Ophélie (Cameroun)
Cette question manque un peu de précision… En réfléchissant un instant, on peut déjà trouver dix directions différentes dans lesquelles agir, – mais ce n'est pas limitatif :
• en lui parlant de sujets qui l'intéressent ;
• en le faisant parler… de lui, de ses attentes, de son travail, de ses projets, de ce qu'il aimerait voir changer dans votre vie commune, … ;
• en vous montrant attentive à lui faire de menus plaisirs ;
• en le valorisant, – quand il le mérite : un petit compliment à l'occasion, s'il est sincère, rien de tel pour qu'un homme se sente "reconnu" et apprécié ; en particulier si ces compliments sont faits en public ;
• en le SURPRENANT, – c'est-à-dire en lui dévoilant des aspects inconnus de votre personnalité : cela peut être dans votre façon de le séduire, de vous montrer différente dans l'intimité, plus attirante, de changer de look, de le rendre "fier" de marcher à vos côtés ;
• en modifiant vos attitudes envers lui : par exemple, en remplaçant des reproches éventuels, par la seule explication de votre ressenti, quand "quelque chose ne va pas" ;
• en vous mettant à sa place, à l'occasion, pour mieux comprendre ses réactions ("empathie") ou l'origine de ses impressions, de ses paroles ;
• en le faisant RIRE au moins une fois par jour ;
• en vous trouvant un projet à réaliser à vous deux, un but commun ;
• en PARTAGEANT avec lui :
- des conversations quotidiennes, comme des amis ;
- des activités distrayantes ou utiles à faire à vous deux pour sortir de la routine, du train-train conjugal ;
- les décisions importantes de votre vie de couple ;
- en vous intéressant à ses goûts, à ses centres d'intérêt ; etc.
Appliquez ces idées, son attitude changera, – du moins s'il n'a pas "d'autres yeux" en tête…
[MOTS-CLÉS : stimuler l'attention, indifférence du mari, valorisation, empathie, partage, communication]
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Problème : « Je suis avec mon ami depuis presque un an mais il me reproche de ne pas être assez mature (...) » Blandine (France)
Mes réponses se trouvent entre vos phrases.
• Quand on s'aime, on évite soigneusement les reproches et les jugements hâtifs : ils ne font jamais rien avancer. La maturité s'acquiert avec l'âge... et avec l'amour de ceux qu'on aime. Votre ami pourrait à l'occasion s'efforcer de se mettre à votre place : ainsi, il vous comprendrait mieux et apprendrait à vous connaître vraiment. Cette attitude serait plus constructive et vous rapprocherait. Jugements, reproches et comparaisons détruisent la confiance en soi et tuent l'amour.
Je l'aime et je sais qu'il m'aime aussi.
• C'est un élément important. Reste à voir si vous vous convenez vraiment tous les deux : on peut être attirés l'un par l'autre, en particulier au plan physique, sans projeter immédiatement une relation durable ou sans trouver chez l'autres certaines qualités qu'on recherche. Si on se met alors à comparer, c'est la fin de tout. Donc, il serait utile de vous interroger :
qu'avez-vous en commun ? Que partagez-vous ?? Avez-vous les mêmes valeurs ? Les mêmes attentes ? Les mêmes désirs ?
Un but ou des projets communs dans la vie ?...
Parfois, je crains de dire les choses ou j'essaye à tout prix d'être "comme il voudrait" que je sois – mais ça n'est pas moi !
• Si vous complétez votre information sur ce que peut et doit être une vraie vie de couple, harmonieuse et épanouissante pour les deux, vous réaliserez qu'une étape importante dans la réalisation de soi (et dans l'acquisition de la maturité) est d'OSER. Que risquez-vous en osant être vous-même, en vous affirmant sans hostilité mais avec assurance ? Sachez que si cela vous semble difficile la première fois, ce le sera bien moins les fois suivantes : c'est le premier pas qui coûte !
• Vous ne devez pas être à tout prix "comme il le souhaite" : vous avez le droit absolu d'être, de penser et de vous comporter différemment. S'il ne vous accepte pas comme vous êtes, il semble imprudent de croire à un long futur ensemble. Quand on s'aime vraiment, on exprime ses attentes à l'autre, on lui dit calmement ce qu'on aimerait voir changer, on propose éventuellement un échange de concessions pour trouver un compromis satisfaisant pour les deux. Mais on s'efforce de rester positif : juger, critiquer, comparer, vouloir changer votre nature, tout ça n'augure pas d'un avenir serein à deux.
Je ressens un blocage du à une perte de confiance en moi.
• C'est précisément un point important sur lequel vous focaliser tous les deux ! L'aide de votre ami pourrait être précieuse pour vous faire aller de l'avant. Mais pour ça, il faut aimer de tout son cœur et ACCEPTER l'autre tel quel(le).
Parfois, il me demande d'aller voir d'autres garçons mais c'est plus pour me tester, en fait.
• Je pense au contraire qu'il s'agit là d'un signe préoccupant (mais peut-être inconscient) d'indifférence. Quand on aime une personne, on ne lui dit pas "tu sais, tu peux aller voir ailleurs". Il ne semble pas éprouver pour vous ce qu'on appelle amour, – à ne pas confondre avec le désir.
Il m'est arrivé de le faire et c'est devenu malsain.
• Je ne vous le fais pas dire !!
Aujourd'hui nous voulons tout recommencer à zéro mais je bloque toujours au niveau de mon estime de moi et de ma confiance en moi.
• Vous pouvez acquérir cette confiance, effacer vos peurs, en appliquant les techniques appropriées ; en vous exerçant pas à pas, à votre rythme, vous y parviendrez assez rapidement. Vous trouverez ces techniques (et bien d'autres, notamment pour améliorer la communication, la résolution des conflits, l'intimité,...) décrites dans les livres destinés à aider les couples.
Je ne sais pas vraiment ce qu'il attend de moi en disant "mûrir au sein du couple".
• C'est le signe que votre communication n'est pas au point. Sinon, vous lui demanderiez de vous l'expliquer. Or, c'est par là que commence toute solution à un problème de couple : une communication facile, claire, naturelle.
Je ne veux pas être dépendante de lui, même si je suis attachée à lui.
• Bravo ! Vous avez la lucidité de comprendre qu'il n'y a aucune raison de vous "fondre en lui", de lui être soumise. C'est un des points fondamentaux d'une vie de couple réussie : chacun doit développer sa personnalité propre au sein du couple et donc garder une certaine autonomie. Vous avez votre valeur, vos qualités, vos talents personnels ; quel motif légitime aurait-il de vouloir vous imposer les siens ?
Je suis trop sensible souvent, – ce qui l'énerve.
• C'est vrai, la sensibilité des femmes paraît parfois excessive à leur compagnon. Il convient donc de montrer de la... maturité (!) et de l'indulgence, d'accepter sa "moitié" comme elle est, avec ses faiblesses, et surtout de lui accorder le droit d'être différente. Votre ami n'a-t-il aucune faiblesse, aucun défaut, aucun manque ? Se croit-il parfait pour vouloir vous modeler à son image ? Cette manière d'être ressemble plutôt à du machisme actif.
Il croit qu'en faisant semblant de vouloir m'utiliser, je mordrais à l'hameçon. Mais j'aimerais des conseils pour apprendre à vivre mieux, pour moi-même et au sein de notre couple.
• Je ne me permets jamais de donner de "conseils". Je préfère suggérer des idées, des techniques, des principes et aider de façon concrète, les personnes qui me le demandent. J'essaie de leur recommander telle ou telle attitude, qui habituellement sont super-efficaces pour retrouver l'harmonie au sein du couple et en son moi intérieur. Malheureusement, ces divers moyens prennent un peu trop de place pour les résumer dans un email ; c'est pourquoi je les expose dans mon livre.
[MOTS-CLÉS : confiance en soi, estime de soi, communication, accepter l'autre tel qu'il est, droit à la différence] Cette réponse vous a intéressé ? Indiquez-le moi :
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Problème : « Comment faire ? Ma femme n'a envie de rien. Elle est sans cesse tendue ou sur la défensive. Je me sens dépassé... » Idriss (Niger)
Vous me donnez bien peu de détails pour bien ce qui se passe exactement. Or, c'est précisément ce qu'il convient de déterminer : la cause première, à l'origine de ce qui ressemble à un épisode dépressif. Plusieurs possibilités peuvent se présenter, il y a donc lieu de lui en parler, avec calme, tendresse et indulgence, c'est à dire en vous efforçant de vous mettre à sa place, pour mieux la comprendre, – ce qu'on appelle montrer son "empathie".
Si vous l'aimez encore, il serait bon de le lui montrer, en essayant de réaliser ce qui lui pèse, plutôt que de lui faire des reproches ou de la juger. Pour cela, je ne connais pas de moyen plus utile que celui de "marcher dans ses chaussures" : ça vous aidera à réaliser le pourquoi de ses actions et réactions.
Par exemple, il est possible qu'elle ait certains espoirs déçus, des attentes qui restent sans réponse ; qu'elle éprouve certaines frustrations :
• Faites-vous suffisamment de choses ensemble ?
• Êtes-vous assez disponible pour elle ?
• Assez solidaire aussi, à la maison, ou doit-elle se charger toute seule de toutes les corvées ?
• Lui montrez-vous assez de considération et de gentillesse ?
• Au plan intime, elle redoute peut-être de se retrouver enceinte si vous n'utilisez pas de préservatif ?
• Un très grand nombre d'Africaines, excisées, souffrent de vives douleurs lors des rapports ;
• d'autre part, une infection chronique peut rendre ces rapports pénibles.
Donc, il serait efficace d'agir, en vue de mieux contribuer à son bonheur, par exemple en trouvant l'origine de son mal-être : peut-être ne se sent-elle plus autant aimée qu'au début de votre relation ; ou bien, espérait-elle une vie plus agréable à vos côtés ?
C'est en parlant à votre femme, Idriss, en lui demandant de vous expliquer tout ce qu'elle a "sur le cœur" que vous pourrez trouver la solution. Les femmes ont une sensibilité différente de la nôtre ; elles ont besoin de beaucoup d'attention, de chaleur humaine et de tendresse. Il serait donc aussi très profitable pour vous de compléter votre information sur la vie de couple : cela vous aiderait tous les deux à vivre une relation plus harmonieuse.
[MOTS-CLÉS : dépression, empathie, disponibilité en couple, solidarité, considération]
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Problème : « Ma femme n'aime pas qu'on la touche, qu'on la caresse. Elle serre les cuisses, n'aime pas les préliminaires : elle a comme un blocage ! Après 16 ans de vie commune, il n'y a toujours aucun effort ; elle se sent "harcelée" et moi, délaissé. Je me pose plein de questions. Merci pour votre réponse. » Sylvain (Île Maurice)
Je comprends bien le côté frustrant et très douloureux de votre situation. Mais je m'interroge : avez-vous vraiment attendu 16 ans pour lui en parler ?? Parce que cela voudrait dire que la communication entre vous pourrait être nettement... améliorée ! Les solutions à tous les problèmes de couple passent toujours par la case "communication". Nous les hommes, nous oublions souvent que :
1. la séduction ne commence jamais dans la chambre ;
2. les moments d'intimité sont mieux vécus s'ils concrétisent une journée émaillée de mots tendres, sous le signe d'une entente harmonieuse, de partages et de solidarité ;
3. trois points éveillent le désir d'une femme : lui parler, prendre tout son temps et (après seulement) la toucher, avec tendresse et délicatesse.
Donc, si par ailleurs vous n'éprouvez aucun doute quant à sa fidélité, vous pourriez essayer de lui parler, très gentiment : vous évitez soigneusement les reproches, vous lui expliquez simplement votre peine, votre sentiment d'être délaissé, vos attentes au plan intime avec elle.
Si vous l'y incitez avec un esprit ouvert, elle consentira à vous expliquer son point de vue. La vraie frigidité est extrêmement rare (en dehors d'un problème de viol, de traumatisme psychologique ou d'abus dans l'enfance) et vous pourrez ainsi savoir "ce qui ne lui plaît pas".
D'autres explications à sa conduite si bizarre existent :
• si ses réserves procèdent d'une éducation trop rigide ;
• si elle a "d'autres yeux en tête" ;
• si elle a peur d'être (à nouveau ?) enceinte ;
• si elle éprouve des douleurs ou de la gêne lors des rapports (essayez un lubrifiant !) ;
• si elle vous en veut pour un motif quelconque ;
• si elle est exagérément pudique (à vous de la convaincre en douceur !) ;
• si son éducation sexuelle a été inappropriée ;
• si elle a besoin de plus de tendresse ;
• si elle a des complexes, fussent-ils injustifiés, du fait de son apparence sans vêtements ; etc.
Vous pouvez lui dire aussi, avec ménagement et en invoquant son indulgence, qu'en état de "manque", personne ne reste invulnérable aux tentations...
Sans connaître le détail de votre situation, je ne peux évidemment qu'émettre des hypothèses.
Cependant, vous trouveriez une grande aide en complétant votre information sur le sujet : il y a parfois de bonnes idées dans les bouquins ! En particulier, dans le domaine des "techniques" nouvelles.
[MOTS-CLÉS :frustration, communication intime,pudeur injustifiée,tendresse, fidélité] Cette réponse vous a intéressé ? Indiquez-le moi :
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Problème : « Mon compagnon ne vient jamais vers moi pour faire l'amour, – alors qu'il dit que je fais ça bien. Nos rapports, c'est tous les 2 ou 3 mois. Or, j'ai vu par inadvertance sur son mobile, qu'il surfe sur des sites pornographiques ! Je suis mince et sensuelle mais il préfère ça à la réalité. Mais moi, je l'aime et je le désire, malgré qu'il souffre d'éjaculation précoce. Aidez-moi, merci. » Marie-Claire (Martinique)
La situation que vous décrivez est en effet affligeante. Il existe heureusement des solutions. Mais, comprenez-le, le premier problème à résoudre est l'absence d'une communication normale entre vous : il vous serait bénéfique d'en parler tous les deux, calmement, tout en évitant les reproches : vous trouverez bien plus efficace de lui dire ce que vous ressentez :
• Expliquez-lui la frustration que vous éprouvez, face à son apparente indifférence ;
• Expliquez-lui que ses "demandes" si rares et son intérêt pour des sites X, vous donnent l'impression qu'il ne vous aime plus ;
• Expliquez-lui votre attente : qu'il s'occupe plus souvent de vous prouver son amour par sa tendresse et son désir ;
• Expliquez-lui qu'être privée de sensualité, durant des semaines, vous rend vulnérable à la séduction d'autres hommes : en état de "manque", personne n'est à l'abri d'une tentation, même sans du tout le rechercher ;
• Dites-lui combien vous comprenez son problème d'éjaculation précoce ;
• que ça démontre combien vous éveillez encore son désir ;
• que pour améliorer cet état de choses, le meilleur moyen et le plus facile, est d'avoir des rapports... quasi quotidiens ;
• que vous trouverez tous deux une aide fort utile à toujours utiliser un lubrifiant vaginal : ces produits diminuent le frottement contre le pénis et retardent ainsi la montée du plaisir masculin ;
• incitez-le à s'arrêter quelques instants, dès qu'il sent approcher son plaisir avant le vôtre ;
• faites-lui comprendre que, s'il se laisse aller durant les préliminaires, ce n'est pas un drame ! Se serrer dans les bras, se parler avec tendresse… et recommencer 20 min. après, est une autre façon d'apprécier les rapports intimes.
• Il souffre sûrement autant que vous de sa difficulté à résister au plaisir précoce et à ne pas parvenir à vous donner un orgasme en même temps que le sien ; il est donc superflu de l'accabler ; essayez plutôt de résoudre le problème à vous deux.
• Comprenez que tout éjaculateur précoce est très mal à l'aise, parce qu'il ne comprend pas la raison du problème, – surtout s'il ne connaissait pas cette situation avec d'autres partenaires. Ainsi en fait-il facilement un complexe. Il vous appartient donc de... le rassurer par des paroles positives et aussi de le valoriser, si possible, dans d'autres domaines.
• Suggérez-lui davantage de caresses et de baisers avant, afin d'éprouver déjà du plaisir, si le rapport lui-même vous laisse sur votre faim.
• Pour terminer, croyez-moi : complétez votre information, tous les deux, sur la vie de couple. Vous n'imaginez pas l'aide que cela vous apportera, d'abord au plan de la communication, bien sûr, mais aussi dans tous les autres domaines de votre vie conjugale.
[MOTS-CLÉS : diminution du désir, frustration, sites X, communication difficile, lubrifiant vaginal]
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Problème : « Ma partenaire semble parfois d'une frigidité insupportable. Que faire pour lui donner du plaisir ? » Sébastien (Congo Brazza)
Que faire ? Oh, la réponse est simple :
– l'écouter et
– vous informer, accepter de compléter votre information à tous les niveaux :
• écoutez, sans l'interrompre, ce qu'elle a à vous dire sur ce sujet et les autres, sur son ressenti ;
• parlez-lui avec tendresse, en lui expliquant combien son attitude vous semble étrange et vous peine ;
• demandez-lui de vous expliquer ses "attentes".
• Sachant que la "vraie" frigidité est exceptionnelle, il vous sera profitable, d'abord, de la mettre en confiance : par votre gentillesse et des conversations simplement amicales, exemptes de reproches.
Ainsi consentira-t-elle peut-être à vous expliquer la cause exacte de ce qui ne va pas, l'origine première du problème. Cela pourrait être par exemple, des douleurs chroniques (physiques ou psychologiques) dues à un viol, une excision, une infection ; ce peut être aussi la peur de tomber enceinte si vous ne vous protégez pas ; peut-être vous trouve-t-elle brusque ou insuffisamment amoureux ?
Peut-être trouve-t-elle certaines pratiques contraires à sa sensibilité ? Autre possibilité : un contentieux avec vous, sur un autre plan que l'intimité, des craintes diverses, etc.
Il vous appartient de mener l’enquête, comme un détective. (Vous pourrez utilement jeter un coup d'œil à un article sur ce sujet, publié dans mon blog, en cliquant
ici.)
• Il n'y a aucune gêne à ressentir, lorsqu'on rencontre ce type de problème avec une femme :
1. nous n'avons pas tous la chance de bénéficier de l'information nécessaire dans notre jeunesse... Et,
2. les femmes peuvent réagir de manière fort différente, en matière de sexualité : ce qui plaît à l'une peut parfaitement déplaire à une autre, en particulier si son passé sexuel présente des traumatismes.
Il m'est évidemment impossible de vous résumer ici tout mon livre, que vous avez vu présenté sur mon site web. Ce que je peux vous dire par contre, c'est que ce souci semble singulièrement fréquent en Afrique, au vu du nombre d'exemplaires de mon livre, qui circulent en Côte d'Ivoire, Togo, Cameroun, Guinée, Congo, etc. : le plus souvent, ces problèmes semblent liés à l'excision.
• Si votre femme a pu échapper à cette horreur, en vous informant avec patience et douceur sur ce qu'elle préfère ou aime moins, vous parviendrez à modifier son opinion à propos de vos rapports intimes.
• Dans mon livre électronique, vous trouverez une large série d'informations détaillées, concernant précisément ce domaine. Bien des couples semblent apprécier ces idées ; les partager, en parler, mettre en pratique ces suggestions et ainsi découvrir des façons originales et même... nouvelles, de faire l'amour, leur a semblé productif.
"La balle est dans votre camp", Sébastien. Je vous assure que ce problème peut être résolu, si vous faites ce qu'il faut, en particulier si vous l'aimez et que vous le lui prouvez.
[MOTS-CLÉS : frigidité, information, excision, attentes, écoute]
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Problème : « Je fréquente une personne depuis deux ans, nous vivons séparément. Cette absence quotidienne me pèse durement mais je sens qu'il n'est pas encore prêt pour la vie à deux. Il a un adolescent et a du mal à se projeter dans le temps avec moi : mes enfants sont plus petits. J'ai envie de lui dire de tout arrêter, car j'ai toujours cette appréhension qu’il va s'éloigner de moi : il me dit fuir une situation quand celle-ci ne lui convient plus ! De ce fait, je crains de trop m'attacher à lui. Qu'en pensez-vous ? Dois-je lui en parler ? » Cécile (Belgique)
Vous le constatez : votre ami hésite à s'engager... Alors, pourquoi ne pas simplement profiter à deux, des bons moments ? De ne vivre ensemble que ceux-ci ? D'apprendre à mieux vous connaître, en profondeur, – avant de risquer les pièges de la routine, premier danger, ô combien sournois, de la vie commune ?
Bien sûr que vous devez lui parler... mais PAS pour lui dire que tout est fini ! Vous disiez (dans un mail précédent) apprécier qu'on vous accepte "comme vous êtes". Acceptez donc, vous aussi, ses craintes, ses réticences, en n'oubliant pas qu'il se sent, très logiquement, responsable de son fils : si votre couple ne devait pas survivre à la cohabitation, ce dernier pourrait mal le vivre, comme toujours quand un jeune vit une situation instable.
Je vous suggère donc de relire les nombreuses pages de mon livre qui parlent de communication ; il me semble qu'une petite "révision" ne serait pas superflue ! (Vous pouvez toujours télécharger sans frais la dernière version, révisée).
Votre message, Cécile, laisse filtrer l'impression que vous-même n'êtes guère sûre de vos sentiments : vous avez "peur de vous attacher". Cette réaction se comprend bien, face à un homme indécis, dans la mesure où une rupture vous ferait souffrir, une fois de plus ; mais voilà, je me pose une question : les instants de bonheur dont on peut profiter, pourquoi les négliger ?
• Parce qu'il ne répond pas à toutes vos attentes ?
• Parce qu'il a droit à la différence ?
• Parce que, lui aussi, aime être accepté tel qu'il est, avec ses bons côtés... et ses faiblesses ?
Expliquez-lui clairement, ce que vous ressentez face à cette situation frustrante. Exprimez vos attentes ; parlez-en sereinement, sans vous "braquer". Le meilleur homme ne peut donner que ce qu'il a ; peut-être a-t-il fort souffert, dans le passé, de sa vie de couple ? Reprendre confiance peut demander des années...
Pour conclure, ma réponse à votre question est :
• OUI, parlez-lui, mais en acceptant qu'il ait un autre point de vue que le vôtre.
• Continuez à vous voir pour partager les bons moments, même si de votre côté, vous préféreriez la sécurité de la vie commune : ce n'est manifestement pas son cas actuellement. Laissez faire le Destin.
[MOTS-CLÉS : vie commune, rupture, engagement, crainte de s'engager, communication]
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Problème : « Est-il normal que mon mari, lors de nos rapports, me demande de l'exciter en caressant une autre femme, comme dans un club échangiste ou en donnant du plaisir à ma belle-sœur ?? » Candice (Suisse)
Ce message ressemble vraiment à une blague !...
Si ce n'est pas le cas, il traduit un comportement inhabituel, probablement déviant et des attentes qui ne seraient pas rencontrées.
Si en plus, interviennent des velléités incestueuses avec la sœur, "quelque chose cloche". Dès qu'on s'oriente vers une tripartite ou vers des pratiques échangistes, c'en est fini de la relation de couple saine. Celle-ci se construit sur l'amour, la confiance, la tendre complicité, les objectifs communs, les réalisations accomplies ensemble et une communication sincère et franche, – pas sur un sentiment de malaise et des pratiques a priori, pas vraiment saines.
Une relation de couple, si on la souhaite heureuse et durable, ne se bâtit jamais sur la primauté de satisfactions sexuelles plus ou moins déviantes… Si l'intérêt d'un des partenaires pour l'autre se limite à s'exciter par voyeurisme, peut-on parler d'amour ? Quelle place reste-t-il pour les sentiments, dans une telle relation ?
Cette façon d'agir fait songer à tous ces malheureux insatisfaits chroniques, qui ne trouvent d'autre échappatoire, pour combler leurs attentes déçues, que de frustrantes masturbations, devant des vidéos pornographiques ou des peep-shows.
Ce type de situations sort donc de mon "créneau". Vous l'aurez compris si vous avez parcouru mon site web : mon objectif est de proposer aux couples en détresse, des idées et des techniques, dans tous les domaines de la vie à deux (et bien entendu au plan sexuel) ; bref, des solutions, aux difficultés que nous connaissons tous dans la vie conjugale.
En d'autres termes, si votre question ("est-il normal que… ?") reflète la vérité et n'est pas simplement une farce, ma réponse est évidemment non : cette pente-là est fort glissante et conduit rapidement aux infidélités répétées et à la rupture.
Préférez plutôt compléter votre information, par exemple sur d'autres façons de faire l'amour, de manière à trouver ensemble des satisfactions, sans danger pour votre union.
[MOTS-CLÉS : sexualité, déviances, voyeurisme, vidéo, solutions]
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Problème : « Trop d'incompréhension entre nous. Il me trouve capricieuse et il ne me comprend pas. Cela risque de briser notre couple. » Laure (RD Congo)
Votre souci sera facile à résoudre si vous ne perdez pas de vue une évidence : stopper l’incompréhension demande de discuter, de confronter vos points de vue. Des techniques simples et puissantes existent pour apprendre à mieux se parler, à écouter l’autre, avec attention sans l’interrompre, – et donc, en se mettant parfois à sa place, à se comprendre. Pour les appliquer avec succès, deux conditions :
• s'aimer ;
• montrer chacun un peu de bonne volonté et de persévérance.
Vous souffrez d’être incomprise ? Pourquoi hésiter ? Prenez donc l’initiative de lui parler. Il convient bien sûr d’éviter le piège : critiques, jugements ou reproches ne font jamais rien avancer. Vous limiter plutôt à exprimer la peine et les frustrations que vous éprouvez, lui expliquer calmement votre attente, voilà qui a bien plus d’impact !
D'autre part, compléter votre information sur les façons de construire votre vie de couple dans l'harmonie et les petites joies quotidiennes, vous aidera efficacement tous les deux : vous porterez un regard différent sur votre relation. Si vous vous aimez vraiment et réalisez l'utilité de modérer chacun vos réactions émotionnelles, vous pourrez aisément bâtir avec votre partenaire, une relation durable, qui vous épanouira tous les deux.
Pour éviter les obstacles et les erreurs qui vous en empêcheraient, il vous suffit… d'agir. Comment ?
D'amicales conversations quotidiennes vous aideront à mieux vous connaître en profondeur, à vous respecter, à beaucoup partager, à faire des projets ensemble, à viser un même objectif, à vous intéresser chacun davantage à la vie personnelle de l'autre, à admettre vos différences, etc.
Tout ceci est assez facile mais demande un zeste d'initiative : il faut vouloir faire le premier pas, s'ouvrir à l'autre avec tendresse et le convaincre de votre réelle implication dans votre relation de couple. S'impliquer suppose d'accepter de légers changements en soi et un échange de concessions mineures...
[MOTS-CLÉS : se parler, s'écouter, se comprendre, exprimer ses attentes, agir ]
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Problème : « La communication entre nous... » Sébastien (Côte d'Ivoire)
En couple, après "un certain" temps, les difficultés de communication constituent le problème N°1 que rencontrent TOUS les couples du monde.
Aussi, les auteurs concernés par les différentes formes d'aide à la relation de couple, focalisent-ils d'abord leur attention sur les techniques puissantes qui existent aujourd'hui, pour pallier ce handicap et permettre à leurs lectrices et lecteurs de retrouver un vrai contact chaleureux, tendre et solidaire.
Je ne fais pas exception, bien sûr et ne saurais donc trop vous suggérer de compléter votre information sur les moyens d'éclaircir la situation. Vous pourrez ainsi retrouver avec votre compagne, les avantages si exaltants d'une relation harmonieuse. Chacun reprendra alors cette charmante habitude, – comme au début, de s'intéresser aussi à l'autre et à ce qui constitue sa vie personnelle, en dehors de la relation. L'atmosphère au cœur du couple en sera métamorphosée.
[MOTS-CLÉS : techniques de communication en couple, relation harmonieuse, s'intéresser à l'autre]
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Problème : « Mon mari et moi sommes séparés mais nous avons gardé le contact... et je voudrais le reconquérir. Merci pour votre réponse. » Arlette (Martinique)
Si certaines conditions sont respectées, c'est tout à fait possible :
• LUI, vous aime-t-il encore ? (Ou connaît-il une autre personne ?)
• Si c'est le cas, pensez-vous qu'il vous serait possible d'améliorer la communication avec lui ?
• Avez-vous des enfants qui eux aussi, souhaiteraient vous voir réunis ?
• A-t-il eu dans le passé certaines attentes qu'il ne vous a pas été possible de rencontrer ?
• Seriez-vous prêts tous les deux à consentir un échange de concessions, pour déboucher sur des compromis équitables ? Ceux-ci vous permettraient d'envisager un nouvel essai de vie commune.
• "Échanger des concessions" sous-entend bien sûr que chacun de vous soit disposé, dans la vie de tous les jours, à certains légers changements en soi, – dans vos attitudes courantes l'un envers l'autre.
• Vos contacts sont-ils fréquents et plutôt amicaux ou finalement assez indifférents ?
Pour agir concrètement et analyser avec lucidité la situation actuelle, je vous suggère un moyen assez facile ; il peut fonctionner s'il n'a personne d'autre dans sa vie, aujourd'hui : invitez-le un soir ! Partagez un repas, dans un restaurant que vous aimiez et parlez.
Pas "n'importe comment", bien sûr : il est essentiel d'éviter toute forme de reproches, de critiques ou de jugements ! Il est tout aussi important de vous abstenir de toute plainte… (Réservez-les à plus tard).
Interrogez-le plutôt sur sa vie ; faites-le parler de lui. Il serait bon de vous montrer positive, détendue, enjouée ; de garder un ton naturel, apparemment indifférent, simplement "amical".
SI vous voyez que le contact se resserre, vous pourrez lui expliquez votre ressenti, la peine que vous éprouvez face à la situation. Toutefois, même si vous le sentez ouvert, il serait prudent de ne pas aller plus loin la première fois, de ne pas insister : vous progresserez à votre prochaine rencontre, en lui suggérant alors de réfléchir à l'avenir ; en insistant sur le fait que vous seriez disposée à un échange de concessions. Pensons à deux exemples fréquents :
- Supposons l'infidélité de l'un de vous. La personne qui a été blessée peut souvent envisager de pardonner SI la relation extra-conjugale est définitivement rompue.
- Supposons que la séparation ait fait suite à une incompatibilité de caractères. Chacun pourrait alors s'engager à faire un effort de modération de son côté, si l'autre s'engage à faire de même.
• PAR CONTRE, si votre mari est un violent, qui vous a frappée, là, soyons réalistes, il n'y a pas d'illusion à se faire : la violence, c'est comme l'alcool ou la jalousie obsessionnelle, on récidive toujours. Il ne faut pas compter sur une solution durable sans suivi professionnel.
Compléter votre information sur la vie de couple et les moyens de retrouver entre vous un climat harmonieux vous aidera énormément ; vous y verrez plus clair. Vous comprendrez aussi que le succès d'une relation ou son échec reposent sur quatre épaules ; les efforts doivent donc être partagés.
[MOTS-CLÉS : communication, échange de concessions, infidélité, violence, reconquérir]
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Problème : « Je suis remarié après mon veuvage avec une jeune femme de 30 ans (j'en ai 50). Je l'aime beaucoup – mais ça ne marche pas. J'ai des doutes : avant moi, elle a connu d'autres personnes et les contacts téléphoniques continuent. De ce fait, nous vivons des turbulences à tout moment ; les querelles sont devenues la routine. Cette crise de couple nous a incités à divorcer... mais nous n'y arrivons pas, bien que ces doutes ne me quittent pas. Elle ne fait aucun effort pour changer l'atmosphère entre nous : elle me rappelle chaque fois que je suis coupable de toujours fouiller son portable, son sac, ses affaires et de la surveiller. Cette situation nous met chaque fois en désaccord. Nous n'arrivons pas à résoudre ce problème d'absence de confiance de chacun... » Djamal (Côte d'Ivoire)
Je réalise très bien votre situation et comprends vos angoisses. Malheureusement, la solution, ne se trouve pas là où vous la cherchez. En outre, si l'amour entre vous n'était pas très fort des deux côtés, dès le départ, épouser une jeune femme de 20 ans votre cadette était prendre un certain risque : à cet âge, on aime encore sortir, voir des amis, se sentir vivre.
• SURTOUT, on a un réel besoin d'une part d'autonomie ; de pouvoir respirer librement sans être constamment surveillée, épiée, "fliquée". Certes, je comprends votre jalousie… mais agir ainsi est le meilleur moyen de tuer votre relation. Le remède à vos doutes n'est pas là. Ce remède, vous le trouverez en vous, dans vos initiatives, en faisant le premier pas :
• par les petits changements d'attitude que vous accepterez d'opérer, dans la vie quotidienne ; par exemple, en vous montrant plus solidaire dans les tâches ménagères, en l'aidant au mieux ;
• en arrêtant absolument toute surveillance intempestive de ses faits et gestes, de son sac, de son portable. En effet, votre épouse n'est absolument pas votre "propriété"… Elle est une personne humaine qui a droit à votre considération, à une relative autonomie et à une vie personnelle. Il est bon de le réaliser en effet, elle n'a, en aucune façon, l'obligation de vous être soumise en tout… : la Côte d'Ivoire n'a pas adopté la sharia que je sache, c'est un pays qui ne traite plus les femmes comme au Moyen-Âge.
Soyons logiques : le fait qu'elle entretienne des contacts téléphoniques avec des personnes ne signifie pas d'office, qu'elle vous soit infidèle. Mais vivre en étant continuellement espionnée, doit être pour elle un supplice et l'incitera à le devenir ! En particulier, si vous restreignez sa liberté de déplacement : elle n'est plus une enfant qui vous doit obéissance !
• Si par contre, vous prenez l'initiative de vous assoir près d'elle avec un verre de thé et qu'au lieu de lui faire vos reproches habituels, vous lui expliquez simplement le chagrin que vous éprouvez d'avoir des doutes au sujet de son comportement, elle pourra alors vous faire part de son point de vue, de ce qu'elle pense, de ce qu'elle souhaite.
• Écoutez-la sans l'interrompre, vous exposer ce qu'elle a sur le cœur.
• Demandez-lui de vous écrire la liste de ce qu'elle voudrait voir changer, de son côté : ses "attentes".(Peut-être, par exemple, que vous soyez plus tendre, entre autres dans l'intimité ; que vous soyez plus gentil, en ayant pour elle de menues attentions, des surprises, des mots aimables, des compliments, quand elle les mérite… etc.) Ce sont des détails essentiels pour toute femme.
• Vous décrivez la routine de vos disputes. Avez-vous songé aussi, combien sa vie à elle est peut-être, justement envahie par la routine ?
• Pensez-vous parfois à faire une activité, une sortie avec elle ?
• Pensez-vous à lui demander à l'occasion, ce qu'elle aimerait, p. ex., dans vos moments intimes ?
• Comprenez le, la sexualité d'une jeune femme peut mal s'accommoder de celle d'un homme mûr. Il y a donc intérêt à en parler, à ne jamais rien garder sur le cœur, ni l'un ni l'autre.
• Votre message donne l'impression que vous pensez être... parfait, que "tout est de sa faute". Ce n'est sûrement pas le cas : quand un couple traverse une crise, la responsabilité repose sur QUATRE épaules, – jamais sur deux.
• Vu la différence d'âges, il est encore plus essentiel de continuer à séduire votre épouse :rien n'est jamais "acquis pour toujours" dans une relation de couple !
• De lui faire des surprises pour casser la routine.
• De lui offrir "ce qui ne s'achète pas" mais qu'elle pourrait trouver chez un homme plus jeune : la passion, la gentillesse, les mots doux, des distractions amusantes, le partage d'instants rares comme, par exemple, une ballade tous les deux au coucher de soleil, etc…
• Bref, vous l'avez compris, "la balle est dans votre camp". Si vous voulez retrouver un climat harmonieux entre vous, ce ne sera JAMAIS en voulant imposer vos règles et vos points de vue. Ce sera en lui parlant, en l'écoutant et en tenant aussi compte de ses idées à elle.
Vous trouverez une aide puissante en complétant votre information sur ce que peut et doit être une vie de couple agréable en 2013.
D'accord, je sais que pour un musulman, il peut paraître difficile d'accepter de ne plus être le maître absolu chez lui… Mais, que voulez-vous, les femmes voient, à la télévision, d'autres femmes qui, elles, ont la chance de disposer de la liberté à laquelle toute personne humaine a droit.
Et ceci ne veut nullement dire qu'elles en abusent et sont de perpétuelles infidèles !
[MOTS-CLÉS : jalousie, manque de confiance, autonomie personnelle ; fouiller, espionner : dangers]
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« Trois habitudes indispensables pour être zen au quotidien »
Voici, à nouveau, chers lecteurs un billet qui réunit de nombreux blogueurs autour d'un même sujet.
Comment je reste zen ? Comment je retrouve mon calme ? Bonnes questions ! Qui n'a ses petites astuces pour apaiser les turbulences intempestives ? Chacun suit la voie dictée par sa sensibilité. Les résultats sont à géométrie variable. Pour ma part, j'applique des recettes de grand-mère : elles s'avèrent le plus souvent constructives.
1. Lâcher prise.
Une idée particulièrement féconde. Elle rend service dans tous les domaines de la vie, en société comme en couple. Y penser concrètement, en pleine conscience à chaque occasion, aide à relativiser l'importance des contrariétés, à les replacer dans leur exacte perspective. À quoi sert donc notre "échelle des valeurs" si on en dégringole à chaque tourment ? Il suffit par exemple de se dire :
• "Oh, j'en rirai bien, quand ce sera passé !"
• "Bon, c'est drôlement ennuyeux mais La Terre ne va pas s'arrêter de tourner pour autant."
• "Nous "accrocher" pour si peu ? Laisser un détail (c'est si souvent un détail !) gâcher l'atmosphère entre nous ? Mieux vaut respirer un bon coup, changer d'air et clore le débat !"
• "Si je réponds, si j'en ajoute, on n'est pas rendus !..."
Les ennuis incessants, les soucis en grappes, nous en connaissons tous ; penser en ces moments, à celles et ceux dans notre entourage, qui restent toujours souriants et de bonne compagnie, illustre une vérité profonde : bienheureux, ceux que ne tracasse pas ce qu'ils ne peuvent changer !
J'admire – et j'envie – ma voisine : toujours trouver un mot gentil ou positif sur chacun, lui donne le teint frais, l'œil pétillant ; elle respire l'optimisme. La croyez-vous exempte de payer des impôts ? Serait-elle à l'abri de toute déception, avec un mari et des enfants ?? L'imaginez-vous immunisée contre les petites misères du temps qui passe et son cortège d'inconforts, de vexations ? Que nenni ! Repensez-y : son talent est de ne pas attribuer aux cailloux du chemin, le pouvoir d'entamer sa joie de vivre…
Et oui, j'adore cette phrase : " Ne faites donc pas une montagne d'une taupinière : il n'y a quasiment que des taupinières."
Donc, mon N°1 : relativiser.
2. Inspirer à fond et expirer avec vigueur, durant quelques instants.
Autre technique bien utile, personne ne le niera : elle nous empêche de parler ; retient par devers nous, les mots inutiles, éructés sous l'emprise de la colère ou de la nervosité, que l'on regrette "quand le soufflé retombe". Cette idée lumineuse de garder le silence pour respirer fort, durant 30 à 60 secondes, a un triple effet, bénéfique et surprenant : ça vous dégage le cerveau ; ça détend les muscles… et déconcerte l'interlocuteur éventuel !
Dans l'équilibre personnel et le contrôle de soi, la respiration tient une place d'honneur. En particulier, si l'on acquiert la saine et quotidienne habitude de prolonger les épisodes de ventilation profonde, au grand air. Aucune technique de relaxation ne se passe des bienfaits d'une longue et profonde respiration : comment rester crispé, en respirant à son aise ?
Donc, mon N°2 : respirer.
3. Ma troisième habitude, je l'avoue, connaît des variantes. Selon la situation,
• Je chasse les oiseaux noirs de mon esprit : "Les empêcher de passer au-dessus de ma tête ? Non. Mais leur interdire de faire leur nid dans mes cheveux !" (Un proverbe chinois, paraît-il. Comme tous les proverbes chinois, il vaut son pesant de sagesse.)
Si l'épine n'est pas retirée, elle cesse pour un temps d'envahir le mental, nuisant à la paix intérieure. AGIR, en ces cas (peu importe la direction), au lieu de se ronger pour le problème lancinant qui taraude l'esprit dès le réveil (ou si rien ne requiert l'attention), est une formule appropriée pour retrouver cette paix – et une humeur avenante...
L'action permet de rester zen, en déviant notre attention des sujets qui fâchent ou qui blessent. Raison pour laquelle s'immerger dans le travail est si souvent recommandé pour surmonter une épreuve.
Autres variantes :
• Il peut aussi m'arriver de serrer les dents un instant et de sortir prendre l'air.
• Ou de me plonger dans les sortilèges d'une musique de qualité.
• D'autre fois, me promener dans la montagne ; ou en forêt ; ou au bord de l'eau : comment ne pas y trouver l'apaisement ?
• M'octroyer une pause-tendresse auprès de celle qui compte tant pour moi, est une autre voie royale pour recouvrer mes esprits. J'ai cette chance, avoir un soutien en cas de "séisme", – sauf, bien entendu si elle-même a déclenché la bourrasque !!
• Préparer un plat spécial, pas trop sophistiqué, juste pour briser la routine. Créer (n'importe quoi), est un autre moyen d'agir, de maîtriser ses émotions et d'être zen.
• Chanter à tue-tête.
• Le rire est contagieux, on peut y être incité, même en un moment difficile. C'est un moyen subtil de rester zen. Rire déconnecte du réel quand il tend à nous dévaster, il nous fait voir "le verre à moitié plein".
Vous l'aurez noté, être (assez souvent) zen est une abréviation ; c'est la façon élégante de dire "je pratique le jogging du cerveau".
Donc, mon N°3, pour être zen : le jogging du cerveau.
[Ce billet participe à l'évènement inter-blogueurs "3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien", organisé par le blog "Blogueur Pro". Si vous l'avez aimé, je vous remercie de cliquer sur ce lien.]
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Problème : « Je vis avec un homme depuis 15 ans. Depuis le début, il sort toutes les nuits. J'en ai souffert énormément et je suis à présent au bout du rouleau.
Cependant, je suis coincée : je ne voudrais pas faire de la peine à nos deux enfants par une séparation. À cause de ces sorties, je souffre d'insomnie. Je voudrais trouver une méthode pour ne pas appréhender la nuit qui arrive, pour penser à autre chose et ne plus souffrir, – car il m'a juré qu'il ne s'arrêterait jamais. Au secours ! » Abibatou (Côte d'Ivoire)
Pour répondre efficacement à votre douloureux message, je devrais être Merlin l'Enchanteur ou quelque autre magicien… Or, mon "créneau" est plutôt de suggérer aux couples en crise, des idées et des techniques pour parvenir à raccommoder leur relation.
Malheureusement, il est bon parfois de considérer une situation avec réalisme et admettre qu'on n'a peut-être pas fait le bon choix. Du moins quand on attache de l'importance à de vraies valeurs, comme la confiance, la fidélité, la tendresse, la disponibilité ou le fait d'assumer en adulte ses responsabilités de conjoint et de parent...
Avec beaucoup de générosité, vous avez jusqu'ici, préféré vous sacrifier pour vos enfants. Cette noble et digne attitude est tout à votre mérite. Toutefois, vous aussi avez droit au bonheur, chère Abibatou, – pas seulement vos enfants. Ceux-ci, quand ils atteindront l'adolescence, auront leurs propres préoccupations et centres d'intérêt.
Le fait que Maman et Papa soient ensemble ou non (pourvu qu'ils continuent, eux, à jouir de conditions matérielles favorables), ne comptera certainement plus parmi leurs priorités ; c'est normal et dans l'ordre des choses, – mais le réaliser pourrait vous faire réfléchir à l'opportunité de leur sacrifier votre vie...
Ne perdez pas de précieuses années à hésiter pour cette seule raison : vivre, chaque jour, cette affreuse solitude, sachant votre compagnon tout à fait indifférent et fort probablement infidèle, est une condition qu'aucune femme ne devrait connaître. Ce manque de la plus élémentaire considération envers la mère de ses enfants paraît intolérable. Lui auriez-vous donné involontairement un motif de s'éloigner ?
Vous êtes une bonne mère, soucieuse du bonheur et de l'avenir de ses enfants. Votre conjoint, lui, n'en a cure. Concluez vous-même : la seule attitude logique est la séparation, dès que vous pourrez l'envisager au plan matériel.
Avec de jeunes enfants, il vous reste encore bien des années de bonheur possible devant vous, – auprès de quelqu'un d'autre. Un homme qui lui, saura apprécier vos qualités, votre valeur et se préoccupera de contribuer à votre bonheur en se montrant solidaire et attentif.
Ne me tenez pas rigueur de ma franchise un peu brutale : si vous appelez au secours, ce n'est pas pour recevoir de "bonnes paroles", peut-être rassurantes mais vaines. Dans une situation comme celle qui vous est odieusement imposée, il n'existe pas de formule miracle, de marabouts tout-puissants. Il y a lieu au contraire, de se montrer lucide et pragmatique ; de réagir posément, en adulte équilibrée et de comprendre qu'il est malheureusement probable qu'il ne vous aime pas – et se moque de vous.
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Problème : « J'aime un homme plus âgé. Meurtri par une trahison, il n'arrive pas à fermer la porte à son passé sentimental. Il ne parvient donc pas à se montrer stable avec moi, même si ses sentiments sont réels. J'ai essayé de communiquer avec lui en lui conseillant un thérapeute, sans succès. Quels mots dois-je utiliser pour le convaincre que notre relation sera durable ? Merci. » Sybille (France)
Je comprends bien cette situation, l'ayant vécue. Aussi puis-je vous donner un point de vue réfléchi : il peut être prématuré de le pousser à consulter un thérapeute. Pourquoi ? Les raisons ne manquent pas :
• Il n'est probablement pas à l'aise avec l'idée-même de devoir "déballer" son passé auprès d'un(e) psy, – au risque, bien réel, de fondre en larmes devant un étranger ;
• la perspective de devoir y consacrer du temps et de l'argent ne l'emballe peut-être pas vraiment ;
• d'autant qu'il peut sincèrement croire que "ça ne lui servira pas à grand-chose" ;
• la difficulté de consulter un psy, si votre ami a un caractère marqué ou est peu bavard, est "d'accrocher" dès le début, de bien s'entendre avec le praticien. Établir d'emblée un lien de confiance, cela sans se sentir jugé, n'est pas automatique…
• D'autant que, si des résultats concrets tardent à apparaître, on a rapidement envie de cesser les séances.
Il est donc souvent plus commode pour tous les deux de prendre l'initiative de vous parler chaque jour, avec beaucoup d'empathie et de tendresse : en lui expliquant combien vous vous mettez à sa place, que vous comprenez son chagrin, ses regrets ; que vous ne l'avez jamais jugé mais que vous aussi avez de la peine qu'il ne vous accorde pas tout l'amour que vous espérez :
– « Il serait, à présent bon pour toi, pour ton équilibre, de rebondir, de tourner la page du passé, je te l'assure. Toutes les personnes qui ont eu la chance, fût-ce une fois dans leur vie de connaître l'amour, ont aussi, au moins une fois, connu un… chagrin d'amour ! »
Vous augmenterez nettement vos chances de le faire enfin changer d'attitude,
• en lui expliquant posément mais clairement votre ressenti et vos attentes précises ;
• en insistant sur la réalité de vos sentiments pour lui ;
• en le valorisant ;
• en lui exprimant chaque jour vos sentiments ;
• en partageant avec lui le plus possible d'activités, de projets, de loisirs,…
• Il est aussi très souhaitable que vous l'ameniez à vous expliquer très clairement
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Problème : « Comment reprendre le contrôle de son couple après avoir frôlé la rupture, surtout quand un autre homme essaie d'entrer dans le couple ? » Jean-Pierre (Togo)
Votre message est un peu ambigu mais votre question très intéressante. J'y répondrai avec plaisir, en veillant toutefois à rappeler au préalable, deux vérités de base :
1. "prendre le contrôle" me semble un terme peu adéquat, quand on parle de son couple. Il peut sous-entendre qu'un des conjoints est soumis à l'autorité de l'autre, à sa volonté. Une relation de couple saine et durable ne peut fonctionner ainsi : vous êtes deux adultes, égaux en droit(s).
Si vous visez tous les deux une entente sereine, il convient de vous accorder sur les choix et sur les décisions qui ont de l'importance. Ceci se fait en montrant chacun sa considération pour les points de vue de l'autre et en acceptant de faire des échanges de concessions. De tels échanges permettent en effet de vous mettre d'accord sur des compromis équitables, qui ne lèsent aucun de vous : personne n'impose ni ne contraint.
2. Comme je l'écrivais avant-hier, dans une autre réponse, Quand on trouve "tout ce qu'il faut" à la maison, qu'irait-on donc chercher ailleurs ? Des problèmes ?? Autrement dit, si un des conjoints devient vulnérable aux "tentations", n'est-il pas un peu facile de lui mettre l'entière responsabilité de la crise sur le dos ? Dans un couple, le succès ou les difficultés reposent sur QUATRE épaules, non sur deux.
Ceci dit, comment résoudre la crise présente ?
• En rétablissant une communication franche, saine, naturelle et surtout exempte de reproches, de critiques, de jugement. Une initiative utile sera de nouer sans attendre, un dialogue "de fond", afin d'aborder ensemble les sujets délicats.
La technique est simple : exprimez votre ressenti, votre peine, votre déception, vos frustrations, en évitant tout jugement. L'effet est alors bien plus efficace.
• En expliquant en détail vos diverses "attentes", – p. ex. quels petits changements vous apprécieriez.
• En admettant vos propres erreurs, avec lucidité, objectivité et humilité. (Par exemple, au plan de la tendresse, de l'humeur, de la valorisation, des attentions, de la confiance, de la disponibilité, etc.)
• En montrant surtout votre compréhension envers ses éventuelles faiblesses ; faites-lui comprendre votre désir d'indulgence et même de pardon, s'il n'y a pas récidive.
• En complétant votre information sur la manière de vivre une vie de couple épanouissante, harmonieuse, durable.
Une telle vie de couple se base toujours sur :
* le respect mutuel,
* la confiance réciproque,
* le droit à la différence. Donc, la prise en considération des idées et opinions de l'autre, sans pour cela devoir les partager.
* La solidarité dans la vie quotidienne.
* Le partage : dialogues, centres d'intérêt, goûts, tâches, responsabilités, loisirs, projets, expériences, idées, engagements, activités communes, … …
* L'expression régulière de ses sentiments, de son désir d'intimité et de ses attentes. C'est pourquoi se parler tous jours, sans rien garder sur le cœur est si important.
* Le fait de valoriser très souvent le conjoint (m/f),
* le fait de bien se connaître, à fond,
* le fait de se mettre souvent à la place de l'autre pour mieux comprendre ses actes et ses réactions.
* Etc.
Intégrer ces conceptions (qui pour bien des couples sont encore nouvelles ou oubliées) vous aidera tous les deux à résoudre la crise actuelle et vous permettra de vivre une relation équilibrée, – enrichissante pour les conjoints et pour les enfants !
Pour cela il vous suffit, comme dit plus haut, de compléter votre information sur la vie de couple par quelques lectures spécialisées, aisées à assimiler et à mettre en pratique.
[MOTS-CLÉS : "prise de contrôle" de l'autre, respect mutuel, améliorer la communication, solidarité, valoriser l'autre]
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
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Est-ce dû à la rentrée littéraire ? De nombreux livres remarquables sortent ces temps-ci. Voici, chères lectrices, chers lecteurs, un livre, certes politiquement incorrect aux yeux de certains, mais qui vient à point pour compléter notre information sur un phénomène de société, dont certains aspects laissent singulièrement indifférents trop de nos politiciens.
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Mon mari n'arrête pas d'aller sur des sites de rencontre. Je l'ai aussi surpris plusieurs fois, parlant à d'autres femmes au téléphone. Je suis devenue très jalouse et nerveuse. Que dois-je faire pour garder mon calme dans cette situation ? » Fatoumata (Mali)
Vous l'avez déjà compris toute seule : même si votre jalousie est parfaitement normale et justifiée, il serait peut-être utile de vous poser aussi quelques questions… à vous-même. Du genre :
"Mais qu'est-ce donc, qui a provoqué, au début, son changement d'attitude envers moi ??" En effet, quelqu'un qui examine votre situation de l'extérieur, avec objectivité et sans idée préconçue, pensera volontiers : "Quand on trouve tout ce qu'il faut à la maison, qu'irait-on donc chercher ailleurs ?... "Il est bon de garder à l'esprit, Fatoumata, que la réussite d'un couple se forge à deux ; que le bonheur… ou les crises reposent sur quatre épaules, – non sur deux.
Bien plus productif que des reproches (ils ne font rien avancer), sera de lui parler, calmement :
• vous lui expliquez ce que vous ressentez à le voir chercher d'autres femmes ; votre déception ; votre chagrin ; votre tristesse, – motif de cette vive jalousie, dont vous souffrez tous les deux, finalement ;
• vous lui demandez de vous décrire clairement ce qu'il attend de vous, ses "attentes" et qu'il ne trouve pas dans votre relation. C'est-à-dire les comportements qu'il aimerait vous voir adopter en général et/ou avec lui ; les petits changements d'attitude qu'il vous suffirait d'adopter pour que "tout redevienne comme avant", si EN ÉCHANGE, il arrête ses "recherches" bien malvenues, pour se trouver un "deuxième bureau", comme vous dites en Afrique.
Bref, vous lui demandez ce que vous pourriez faire exactement, pour répondre à ses attentes et qu'il trouve à nouveau "tout ce qu'il lui faut à la maison".
• Compléter votre information sur les divers aspects d'une vie de couple réussie vous aiderait tous les deux : en effet, pour retrouver l'atmosphère tendre et stimulante de vos débuts, il existe toute une série de moyens, faciles à mettre en pratique, qui donnent des résultats surprenants. En particulier, pour vaincre sa jalousie. Parmi les principes de base, trop vite oubliés dans bien des couples,
• le premier restera toujours l'importance vitale d'une communication régulière, sincère. C'est un point essentiel pour maintenir une vie de couple harmonieuse : se parler tous les jours, en amis…
• Ensuite, on peut citer l'expression fréquente des sentiments (tendresse, mutuelle considération, admiration, désir…) ;
• le fait de valoriser l'autre par de fréquents et sincères compliments ;
• de beaucoup partager ensemble : des activités, des loisirs, des idées, des conversations… ;
• de s'intéresser chacun à la vie de l'autre ;
• d'avoir souvent de menues 'attentions' l'un envers l'autre, etc. Il est bon de réaliser qu'un couple solide se construit ! Une vie de couple réussie requiert donc des fondations solides si l'on souhaite qu'elle dure. Comme par exemple, très bien se connaître ; partager les mêmes valeurs ; certains principes et opinions ; certains goûts ; le désir de contribuer chacun avec sincérité, à l'épanouissement de l'autre, à faire de sa vie quelque chose de positif et de stimulant.
À l'inverse, si une relation se fonde uniquement sur des bases fragiles (et fugitives), comme l'attirance physique, le désir réciproque, le statut social ou financier, elle ne dure jamais longtemps… : ces fondations-là, ne tardent pas à se fissurer. Raison pour laquelle je vous suggérais plus haut de mieux vous informer, afin de "rectifier le cap" et de repartir à deux dans la même direction, en visant l'harmonie dans votre couple. Celle-ci est aussi précieuse pour vous que pour vos enfants éventuels. Et elle est à la portée de tous les couples de bonne volonté, je vous l'assure. [
MOTS-CLÉS : jalousie, attentes non rencontrées, partages, apprendre à se connaître, exprimer le ressenti, éviter le jugement]
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Ce livre électronique vous révélera un large éventail de solutions logiques, simples, concrètes, faciles à appliquer au quotidien et surtout efficaces, pour 'booster' votre vie de couple, - dans tous les domaines. Revivre avec votre aimé(e) la passion, l'enthousiasme et le romantisme de vos premiers rendez-vous est aussi à votre portée. Informez-vous, "ça ne mange pas de pain" et ça vaut le détour !
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Problème : « Ma femme n'a pas de désir sexuel, elle ne veut pas que je la voie nue la journée, seulement la nuit. Je voudrais la prendre en photo mais c'est un refus permanent. Je me sens frustré, car je l'aime mais j'en ai assez de la routine ; je finis par ne plus la regarder. » Gilles (Suisse)
Sans autres précisions, ma réponse sera assez générale. Votre problème est en fait, assez simple à résoudre. Comment ?
Eh bien, d'abord, en réalisant quelques faits objectifs, des possibilités assez fréquentes :
• votre épouse a peut-être reçu une éducation rigide, culpabilisante. Si sa sensibilité est vive ou sa nature, influençable, elle a pu développer un sentiment constant de "péché", de "vice", associé, à toute forme de sexualité.
• Elle peut aussi manquer de confiance en elle, se trouver trop forte ou "trop ceci", "pas assez ça" et craindre votre regard, – votre jugement.
• Elle a le droit d'être différente de vous, de penser et d'agir autrement. Vous voulez qu'elle adopte vos points de vue ? Alors, expliquez-les lui, en détail, avec affection et gentillesse, sans contrainte. Qu'elle comprenne vos motifs, au lieu de les interpréter à sa façon. Bien des femmes confondent tendresse (ou désir légitime) et... besoins physiologiques. À vous, en ce cas, de la combler par de tendres et très sensuels préliminaires.
• Je comprends évidemment ce désir (partagé par tous les hommes) de photographier votre femme dans l'intimité. En fait, en vous y prenant avec doigté, ça ne manquera pas de l'exciter, pour autant qu'elle réalise que ce fantasme est seulement un témoignage d'admiration. MAIS, elle doit alors, pour l'accepter, avoir une confiance absolue, totale, définitive en votre parfaite discrétion. Si elle craint que ces photos ou ces vidéos de moments très intimes, tombent un jour sous d'autres yeux que les vôtres, son attitude de rejet peut se comprendre.
• En vous mettant à sa place de temps en temps, vous conviendrez que ces réactions féminines ont leur logique à elles.
• Peut-être avez-vous eu un enfant récemment ? En ce cas précis, vous devez savoir qu'il est bien difficile, pour une jeune mère de cumuler les rôles et les nombreuses charges de maman, d'épouse, de maîtresse de son mari, – en plus d'une profession – et d'introduire tout ça dans un emploi du temps déjà bien rempli.
De plus, être maman, est un second "job à temps plein". Et ce rôle-là, est très stressant, surtout au début :
- elles ont toujours la hantise de ne pas faire ce qu'il faut ;
- elles sont épuisées à cause des nuits souvent interrompues ;
- elles ont l'impression que leur mari ne les aide jamais assez ;
- elles trouvent qu'il est en fait, un fardeau, une responsabilité de plus ;
- elles ne songent pas qu'il a aussi droit à sa vie, à sa profession…
Il leur suffirait cependant de demander posément et de manière explicite, ce qu'elles aimeraient que nous fassions pour elles, sans s'énerver tout de suite...
• Même en dehors d'une maternité récente, toutes les femmes ont des périodes où la sexualité n'est pas leur priorité. D'habitude, le motif en est psychologique (diverses frustrations, attentes non rencontrées, soucis de tous genres) mais il y a aussi des problèmes d'ordre médical :
- troubles hormonaux (thyroïde, hypophyse,…);
- surmenage ou fatigue intense ;
- état dépressif plus ou moins prononcé ;
- douleurs "locales", qui peuvent vous empoisonner la vie à tous les deux. Etc.
TOUT CECI PEUT ÊTRE RÉSOLU EN SE PARLANT ! Je comprends votre frustration, votre agacement, votre mauvaise humeur mais si chacun de vous reste silencieux, au lieu d'aborder sereinement, en amis, vos problèmes de couple, jamais vous ne ferez "avancer le schmilblick".
Votre bref message traduit un homme amoureux, de bonne volonté pour améliorer sa vie de couple. Alors, montrez-lui combien vous voulez vous impliquer dans votre relation ;
comme vous voulez vous intéresser davantage encore à sa vie, à ses opinions, à ses attentes ;
montrez-vous plus solidaire, plus tendre, plus…respectueux. Si elle vous aime aussi, elle acceptera alors un échange de concessions mineures et vous vous accorderez sur des compromis équitables.
Sachez enfin que vous trouverez très utile de compléter votre information sur la vie de couple et ses différents aspects, en particulier dans les domaines de la communication et de l'intimité.
Je vous suggère vivement d'imprimer ce mail, de le montrer à votre femme et d'en discuter comme des amis.
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Voici un livre que je vous recommande, amis lecteurs :
"Ces gestes qui parlent à votre place", par J. Navarro. (Non ce n'est pas notre commissaire mais un ancien du FBI !) Si vous avez lu mon livre, vous aurez noté la place importante qu'occupe le langage corporel, – c'est à dire non verbal, dans la communication. Entre autres pour en décoder les diverses situations.
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"Il me promet ; dois-je le croire ? Elle le dit ; est-ce vrai ?" Affirmations ou vérités ? Sans cesse nous devons nous assurer que notre interlocuteur parle sincèrement, nous dit la vérité. Comment faire ? Ce livre enseigne les gestes-clés de la communication non verbale, ceux qui en disent long sur ce qu'on pense vraiment. Un haussement de sourcil, des jambes qui s'agitent, un mouvement de recul, se toucher le nez ou l'oreille sont des gestes inconscients ; nous ne pensons pas à les maîtriser. Reconnaître ces signaux corporels, a priori sans importance mais lourds de sens est essentiel : c'est votre détecteur de mensonges personnel. Le visage est la partie du corps la moins révélatrice des émotions réelles : les expressions sont plus faciles à maîtriser. Alors que nos pouces, nos pieds ou nos paupières nous trahissent facilement. Parmi d'autres sujets, l'auteur décrit également les comportements les plus propres à démontrer l'assurance ; les gestes qui installent instantanément un climat de confiance ; ceux qui assurent définitivement l'autorité, etc.
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Je vous écris, après avoir lu votre livre. J'ai beaucoup appris, même si certaines pratiques conseillées ne sont pas encore devenues de bonnes habitudes (...) » Odile (France)
Mes réponses sont intercalées entre vos phrases.
• Il vous reste donc à persévérer un peu. Mais le fait, comme vous l'expliquez plus loin, ne pas cohabiter et être seule à les mettre en pratique, ralentit singulièrement les processus de retour à la normale.
Cependant, je reste confiante, car la volonté est là.
• C'est le principal !!
Malgré mon envie de voir ma relation de couple s'arranger, je ne vois pas encore de solution.
• Rassurez-vous, les solutions existent et, d'innombrables tests l'ont montré, elles fonctionnent vraiment, – pour autant qu'on évite de grosses erreurs, comme viser à tout prix le couple fusionnel (qui isole des autres !) ou ne pas se faire confiance.
Telle que vous la décrivez plus loin, la personnalité de votre partenaire est certes riche de qualités. Toutefois, s'il est aussi humble que vous le soulignez, il pourrait trouver un net avantage à s'ouvrir à d'autres points de vue. Par exemple, en lisant les rubriques N° 12 et 29 de mon bouquin : il aurait ainsi des éléments précis pour alimenter un débat sain avec vous, à propos des obstacles les plus importants à vos yeux, qui vous font tant souffrir.
Mon ami souffre que notre relation ne soit plus fusionnelle (au sens de tout faire exclusivement ensemble) ; aussi, mes faits et gestes sont réinterprétés selon sa réalité.
• J'apprécie à sa juste valeur le ton modéré, réfléchi et riche d'empathie, de votre lettre. Votre attitude générale à propos de votre relation me paraît mature et saine. Je comprends donc très bien votre ressenti et votre désarroi : votre vie de couple pourrait être si simple, si votre ami acceptait, fût-ce un moment, de se mettre à votre place.
Mais il est vrai que, pour ce faire, un léger effort d'humilité lui serait bien utile, afin de compléter son information sur les divers aspects d'une vie de couple harmonieuse et bien comprise. C'est là, pour lui, un choix difficile à assumer.
Il suit actuellement une thérapie individuelle (ce que je considère comme une victoire, étant donné son aversion passée pour les préfixes en PSY), mais ne souhaite pas entamer une thérapie de couple actuellement.
• L'utilité actuelle, d'une telle thérapie me semble, en effet, discutable : en dégager un résultat tangible, prendrait beaucoup de temps et pas mal d'argent. De plus, il faut que vos personnalités à tous les deux "accrochent" bien avec celle du ou de la thérapeute. Si déjà votre ami refuse de s'informer par une simple lecture, je n'en vois donc pas l'intérêt :toutes les thérapies de couple ont en commun un élément simple et primordial, vous conseiller d'abord de rétablir le dialogue, de réapprendre à mieux communiquer.
Or, si vous avez lu mon livre, vous avez bien évidemment déjà réalisé l'importance tout à fait fondamentale de ce point.
Mon ami a commencé votre livre mais ne souhaite pas en poursuivre la lecture.
• Serait-ce parce qu'il n'en admet pas certaines prises de position, contraires à ses idées personnelles ? En particulier, à propos des jugements critiques, des interprétations hâtives, de l'absolue nécessité en couple, d'une part d'autonomie individuelle, pour permettre le développement harmonieux et continu des personnalités ?
C'est son droit le plus strict. Toutefois, s'informer d'un autre point de vue, n'oblige en rien à le partager, – pour autant qu'on puisse lui opposer une argumentation solide.
C'est un homme extrêmement attentif, qui peut passer une heure à m'écouter raconter ma journée ; il est d'une humanité rare, il est drôle, intelligent, travailleur, ambitieux, séduisant et très humble, – trop je crois.
• Votre charmante description et votre amour pour lui, sont… attendrissants. Le problème majeur est son manque de confiance en vous parce qu'il manque, comme vous l'écrivez plus loin, de confiance en lui. Raison pour laquelle la rubrique N°29, pourrait bien utilement lui ouvrir les yeux.
Ce manque de confiance en lui l'amène à être très jaloux.
• Que pourrait bien lui dire alors un(e) thérapeute de couple, qu'il n'aurait pas déjà lu dans cette rubrique N° 29 ? Ces trois pages (sans prétention) sont un résumé succinct des positions actuelles des psy et sociologues d'aujourd'hui sur ce poison, mortel pour toute relation, qu'est la jalousie.
Il n'a aucune confiance en moi. J'avoue ne pas avoir toujours été honnête avec lui, j'ai souvent remanié les faits pour éviter une énième crise et parce que je n'osais pas lui dire les choses simplement, en confiance, comme l'exigerait une communication sereine entre "partenaires-amis"...
• Votre lucidité et votre honnêteté sont remarquables. Il est tellement humain, en effet, de dissimuler des faits sans importance pour éviter des scènes injustifiées. Mais ce n'est pas la solution.
C'était une très mauvaise idée : à force de m'enliser dans mes différentes versions, j'ai alimenté sa jalousie et perdu sa confiance.
• Attention : là, vous vous culpabilisez sans motif : "Les vrais coupables ne sont pas toujours les menteurs mais ceux qui les forcent à mentir" (F. Dorin), – par leur inaptitude à communiquer de manière franche et saine... (Rubrique N° 25)
Vous oubliez en effet l'origine de ces dissimulations :
* SA jalousie,
* SA possessivité sans raison,
* SA volonté (plus ou moins consciente) de s'approprier votre personne.
Or, si l'on peut bien sûr s'approprier les choses, les objets, il n'en va nullement de même des personnes (Rubrique N° 10). Seriez-vous son objet ??
Il me reproche de passer après mes amies, mes loisirs.
• Des reproches de ce genre, sont infondés : conserver, même en couple, une vie sociale, est indispensable à la poursuite du développement personnel. Si en outre, vous avez des activités associatives, cela prouve que votre esprit est ouvert, que vous êtes tournée vers les autres, – condition sine qua non d'un bonheur paisible et épanouissant.
Il me dit que nous ne sommes plus un couple "à nous" mais un couple "à 18".
• Cette réflexion serait risible, si elle ne révélait pas une tragique ignorance des réalités de la vie de couple.
Nous étudions dans des villes différentes et je fais les trajets tous les week-ends pour le voir : il ne veut pas rencontrer les "coqs qui m'entourent au sein de ma résidence universitaire". J'ai l'impression que tout ce que je fais n'a aucune valeur à ses yeux, tant il est persuadé que "désormais je veux juste faire ce qu'il me plaît".
• Alors qu'il désire au contraire, que vous fassiez tout et seulement ce qui LUI plaît… C'est évidemment un point de vue.
Je vous avoue, chère Odile, que cette attitude fermée, outrancièrement possessive, m'inspire de fortes craintes pour votre bonheur futur. Comment en effet, imaginez-vous votre vie commune dans un avenir relativement proche ? Pensez-vous sérieusement qu'à moins de changer RADICALEMENT dès maintenant, votre ami pourrait changer "plus tard", du seul fait que vous habiterez ensemble ?? Repensez-y ! Longuement.
Je souffre de cette situation et je souhaiterais avoir quelques-uns de vos précieux conseils pour savoir comment réagir au mieux.
• Vous l'aimez comme il est, – avec assez bien de mérite. Vous analysez avec objectivité les différents aspects de cette douloureuse situation. Alors, s'il peut vous écouter longuement décrire votre journée, il devrait pouvoir écouter vos arguments (éventuellement préparés par écrit, afin de n'en oublier aucun), vos attentes, vos souhaits, vos espoirs et votre détresse...
Mais voilà, aurez-vous le courage de lui ouvrir les yeux sur l'urgence absolue ?? Sur le fait que se fermer ainsi compromet gravement vos chances de bonheur futur ? Donc l'existence-même de votre relation ? Je comprends combien la tâche peut vous paraître difficile et vous faire peur.
Je vous remercie sincèrement de prendre le temps de considérer nos difficultés, en espérant ne pas vous importuner par ce qui peut apparaître comme un déballage impudique de ces instants de vie.
• "Déballage impudique" ?? Mais vous plaisantez ! Vos efforts sont au contraire fort méritants et montrent combien vous aimez votre compagnon. Vous dévoilez vos propres faiblesses, vous ouvrez votre cœur, dans le but sincère de trouver une issue à vos difficultés de couple, – en demandant son avis à un vieil homme qui a un certain bon sens. C'est tout. Et ce n'est nullement un "déballage impudique" !
Je vous demanderai pourtant un autre petit effort, "en échange" de ma réponse : montrez cette lettre à votre ami. J'espère de tout cœur que cette lecture le fera réfléchir et l'aidera à ouvrir les yeux sur la grande valeur humaine de celle qu'il "aime".
Avec toute ma gratitude, Odile. • C'était un plaisir.
[MOTS-CLÉS : couple fusionnel, jalousie, possessivité, ouverture aux autres points de vue, autonomie]
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Problème : « Mon fiancé et moi on se prend souvent la tête. Quand je l'appelle deux fois et qu'il ne répond pas, il m'envoie un texto "Arrête de m'appeler, je me repose !" Voilà trois jours qu'on ne se parle plus ; je ne sais pas : est-ce que je l'appelle ou pas? Merci. » Farida (France)
SURTOUT PAS ! Ne l'appelez plus : laissez-lui le temps de réaliser s'il tient vraiment à vous, sans "courir derrière lui". On peut se demander ce que reflète son attitude : de l'indifférence, une absence de franchise, de l'immaturité ? Pensez-vous qu'il vous aime vraiment ? Traite-t-on ainsi sa "fiancée ??
Imaginez-vous un instant comment il agirait avec vous, si vous viviez ensemble ?? Aimer une femme, Farida, ce n'est pas seulement la désirer au plan physique. C'est aussi :
• apprécier d'être le plus souvent possible avec elle ;
• c'est regarder ensemble dans la même direction ;
• c'est avoir des projets d'avenir,
• s'intéresser à elle, à sa vie, aux moyens de faire son bonheur ;
• c'est avoir envie d'avoir des enfants tous les deux ;
• c'est aimer lui parler et l'écouter,
• échanger des idées,
• partager des activités,
• c'est respecter sa personnalité, ses opinions, etc.
Or, tel que vous le décrivez (et à supposer qu'il vous soit encore fidèle ?), on pourrait se demander quelles sont les qualités qui vous attirent chez lui : peut-être est-il beau ? Peut-être est-il riche ? Peut-être est-il drôle ?…
CELA NE SUFFIT PAS À FAIRE LE BONHEUR D'UNE FEMME NORMALE : une relation durable se construit sur des bases bien plus solides.
Mon sentiment est qu'il vous serait bien utile et nécessaire de compléter votre information sur la vie de couple, sous tous ses aspects. Cela vous incitera à choisir avec prudence et après mûre réflexion, l'homme "de votre vie", celui avec lequel vous pourrez vivre en harmonie, dans le respect mutuel et la tendresse partagée.
MOTS-CLÉS : respect, considération, indifférence, immaturité]
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Problème : « Depuis qu'on travaille ensemble, ça ne va plus. » Héloïse (Suisse)
La situation que vous décrivez brièvement est en effet aussi courante que pénible. Pourquoi ? Diverses possibilités existent :
• le conjoint traite sa partenaire en subordonnée ;
• quand on travaille en couple, l'épouse est trop souvent chargée de corvées et/ou de besognes subalternes, singulièrement exemptes d'attrait ;
• la communication durant la journée reste en général, au mieux impersonnelle, au pire, dure et cassante, – en tout cas dépourvue de la considération normale due à toute épouse ou partenaire ;
• pour peu que l'homme soit un tantinet macho, il ne réalise pas combien ses remarques, critiques ou ordres péremptoires devant les clients (ou les patients) sont perçus comme humiliants par sa "collaboratrice". Ceci génère des tensions, des frustrations et des rancœurs, qui persistent bien sûr, au retour dans l'environnement du foyer.
Dans quelle direction trouverez-vous la solution à votre légitime amertume, Héloïse ?
• En rétablissant une communication saine avec lui ! C'est-à-dire, en lui expliquant, posément mais dans le détail, ce que vous ressentez ;
• en lui exprimant vos attentes précises.
Pour ne rien oublier et bien choisir vos mots en vue d'une efficacité maximale, il sera bon de préparer par écrit ce que vous souhaitez lui dire. De veiller aussi à supprimer toute forme de reproche, critique ou jugement : votre démarche donnera de meilleurs résultats si vous limitez à lui exposer votre ressenti.
Ainsi vous désamorcerez les tensions et vous avez une chance réelle de lui ouvrir les yeux et de l'inciter alors à opérer de légers changements en lui…
• Pour répondre à ses arguments, pensez aussi qu'un compromis équitable s'obtient par l'échange de concessions…
MOTS-CLÉS : travail en couple, frustration, rétablir une communication saine]
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Problème : « J'ai vraiment besoin de conseils : voilà qu'après 13 ans, j'ai revu mon premier amour... » Véronique (Gabon)
Des conseils ?? Mais... de quel ordre ? Dans quel domaine précis ? J'ignore si vous êtes actuellement en couple. Si oui, aimez-vous votre partenaire ? L'avez choisi avec enthousiasme et sincérité ou en pensant encore à votre premier amour ? Sans aucune information, je crains de ne pouvoir vous être utile : je ne suis pas un psy, seulement un homme de bonne volonté qui, par chance, a compris comment aider les couples à retrouver « l'étincelle ».
Il est cependant un point d'ordre général, facile à retenir, (...)
| Notre recette ?
• une communication claire, détendue, naturelle, - fruit d'une écoute attentive, de sincérité, de confiance, du choix des mots ;
• un ton, un langage corporel modérés, en cas de désaccord... ;
• une affectueuse considération réciproque, soulignée par notre attention l'un à l'autre et nos compliments spontanés ;
• l'expression sans cesse réaffirmée de nos sentiments, comme aussi celle de nos attentes ;
• de constants échanges, le plaisir de beaucoup partager en tous domaines, - nos pensées, nos ressentis, ... et des activités ;
• une vraie solidarité au quotidien, sur tous les plans ;
• notre mutuelle empathie, dont le moteur est la tendresse.
Vous ne tarderez pas à le réaliser, vous aussi : construire à deux une vie de couple féconde et harmonieuse est assez simple. Et magique ! (Extrait de 100 moyens sûrs d'aider votre couple)
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(...) une relation saine et durable se construit sur des éléments solides, non sur une simple attirance physique mutuelle. Aussi, pour former un "bon" couple, est-il précieux d'apprendre à bien se connaître, en profondeur, avant de faire un choix de vie – ou de prendre une quelconque décision. Il convient donc d'acquérir et de garder l'excellente habitude de beaucoup se parler : en couple, la communication est essentielle, c'est même la clé d'une bonne entente. Ceci s'applique aussi, en cas de retrouvailles inopinées d'un(e) ex-, fussent-elles débordantes d'émotion et de relents de tendresse passée.
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Problème : « J'aime très fort ma femme mais, après 8 ans, elle a repris contact avec son ex-. Depuis, je vis très mal ma vie de couple. Je l'ai suppliée de rester pour moi et pour nos quatre enfants ; elle a accepté de rester mais me parle sans cesse de "l'autre" : elle veut revivre avec lui... Je fais tout pour la rendre heureuse mais il lui "manque". J'aimerais que vous me donniez des conseils pour surmonter ce problème. Je suis très mal, j'ai besoin d'avancer dans ma vie avec elle et nos enfants. Je ne veux pas divorcer. » Valentin (La Réunion)
"Les situations difficiles ne doivent pas nous perturber mais nous inciter à changer." J'ai bien compris votre problème et la très douloureuse situation que vous traversez. Cependant mon point de vue ne vous satisfera peut-être pas : il convient de réaliser que, s'il y a une solution, elle viendra d'abord de changements...
en vous.
Car il est un peu facile de croire que tout est de sa faute. Si elle vous aime mais a revu son ex-, elle se sentait probablement frustrée à vos côtés : quand on trouve tout ce qu'il nous faut à la maison, qu'irait-on donc chercher ailleurs ?? On veut s'en aller quand "quelque chose" vous manque… Je ne sais évidemment pas ce qui lui manquait à la maison mais soyez-en sûr, il lui manquait "quelque chose".
Donc, s'il vous reste une petite chance de la garder auprès de vous, il conviendrait de lui PARLER longuement, sans lui faire de reproches, sans crier, sans vous montrer jaloux. Il sera bien plus efficace de seulement lui dire ce que vous ressentez et surtout, de lui demander de vous expliquer exactement ce qu'elle voudrait voir changer entre vous pour rester ; c'est-à-dire ce qu'elle attend, – ses "attentes".
Si vous pensez à lui parler tous les jours, à vous intéresser beaucoup plus à elle, à sa vie, à ce qu'elle pense, à ce qu'elle souhaite, votre femme s'apaisera. S'il reste une solution à votre souci, elle commencera par une meilleure communication entre vous. C'est normal, les femmes ont besoin de parler, surtout à leur partenaire.
Je comprends votre déception, bien sûr et votre peine. Mais pour avoir une chance de la voir rester, il est nécessaire que sa vie change.
Si, par exemple, sa journée est surtout faite de corvées (4 enfants et un mari, c'est beaucoup de travail !), de routine, de soumission à vos volontés, elle manque sans doute de fantaisie...
Donc, si vous réfléchissez, si vous vous mettez À SA PLACE, peut-être réaliserez-vous qu'elle espérait autre chose en vous épousant. Par exemple, il serait bon alors de :
• vous montrer plus solidaire, décidé dorénavant à l'aider davantage dans ses tâches à la maison ;
• veiller à vous rendre plus disponible pour elle et les enfants.
• faire plus de choses ensemble, à partir de maintenant ;
• partager des moments agréables ou amusants AU MOINS une fois par semaine ;
• comprendre qu'il est important de la faire RIRE chaque jour !
• Rendre sa vie plus gaie, moins… ennuyeuse ; etc.
Si elle constate ainsi que vos "efforts pour la rendre heureuse" ne sont pas simplement de la théorie, ne se limitent pas à de petits cadeaux occasionnels, mais qu'elle voit que vous êtes décidé à améliorer sa qualité de vie, alors elle pourrait vraiment changer d'avis : elle a sans doute besoin de se sentir mieux aimée, plus considérée, 'reconnue' comme importante dans votre vie et dans votre cœur.
Quand vous parviendrez à être naturellement, plus attentif à elle, plus tendre, plus… respectueux (!), votre femme vous regardera autrement. Vous voudriez la voir abandonner définitivement l'idée de vous quitter pour revivre avec son ex-compagnon ? Alors lui donner une vie différente serait un excellent objectif. Il passera par des échanges de concessions et des changements en vous.
Faites-lui lire mon e-mail, Valentin : vous connaîtrez ainsi son point de vue sur ma réponse.
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Vous ne l'ignorez plus, chers lecteurs, j'apprécie de partager à l'occasion avec vous une information dont, j'en suis sûr, vous pourriez tirer grand profit.
Co-fondateur de "Médecins sans Frontières", le Docteur Jean-Pierre WILLEM, chirurgien, anthropologue et spécialiste des médecines traditionnelles, a publié un livre stupéfiant sur les intolérances alimentaires. Si souvent méconnues, celles-ci nous empoisonnent la vie. Par contre, apprendre à les détecter pour éviter leurs effets, nous permet de savourer enfin, une toute autre qualité de vie. Ce livre vous fera découvrir des informations essentielles pour votre santé !
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Problème : « Nous vivons en couple depuis quelques mois. Il paie tout dans la maison et je m’occupe des tâches matérielles : première erreur ! Nos vies sont fort "parallèles". Émotivement fragilisé par le récent décès de sa mère, il a fort changé et depuis, me trouve une foule de défauts. Il est hyperactif ; pour lui, je suis trop calme et trop conflictuelle. Il considère mes rêves et ambitions comme déraisonnables. Il dit avoir besoin d’une partenaire plus que d’une simple compagne et craint d’être tenté d’aller voir ailleurs. Il ignore si notre relation va durer, si nous (surtout moi !) ne changeons pas en travaillant sur nous-mêmes.
D’un côté, il me trouve "extraordinaire", avec un très bon cœur ; il dit m’aimer mais trouve nos styles de vie trop différents. Moi, je le trouve macho, égoïste et, au plan sexuel, ça n’a jamais bien fonctionné : il est impatient, il voudrait que j’aie un orgasme rapidement. Lorsque nos rapports durent plus d’une demi-heure, il se fatigue et perd son érection. Il dit n’être pas très porté sur le sexe et croit nos rapports trop routiniers ; parfois il me trouve "ennuyeuse" mais il n’aime pas mes initiatives ! Je suis plus sensuelle, lui, plus brusque, trop rapide. Je ne sais plus que faire, car je l’aime mais pas au point de me laisser rabaisser et d’accepter de changer ma nature. Il m’a proposé de "prendre du recul", de continuer à être ensemble mais sans cohabiter. J’ai perdu espoir, ai-je raison ? » Lucie (Canada)
Rappelons quelques idées de base. Réussir sa relation de couple, demande d’être, tous deux, • motivés ; • désireux de s’impliquer à fond, avec bonne volonté et persévérance ; • capables de bien communiquer (ce qui implique d’abord d’éviter les jugements intempestifs) ; • heureux de partager (entre autres) des goûts et des centres d’intérêt ; • prêts à faire beaucoup d’activités ensemble ; • solidaires dans les tâches et responsabilités ; • en confiance, notamment dans l’intimité. Vous décrivez avec lucidité et intelligence, un homme qui apparemment a besoin d’être reconnu comme "dominant" et se comporte comme tel : « Le rôle de la femme ? Obéir et se charger des corvées », – en plus du reste. Le vrai souci est donc : vous acceptera-t-il un jour telle que vous êtes ??… Vouloir dès maintenant "prendre du recul", marque son manque de confiance, tant dans la solidité de votre relation, qu’en lui. Si en plus, il ne vous satisfait pas au plan intime, il y a lieu en effet, de se poser des questions sur votre avenir commun. Pour vous donner encore une chance de succès, chacun aurait intérêt à modifier ses comportements malheureux, en "changeant de cap", à 180°. Il serait donc fort profitable à tous les deux de compléter votre information sur les divers moyens et techniques, existant dans tous les domaines de la vie de couple ; les appliquer en pratique, dans la vie quotidienne, permet de construire une entente harmonieuse. Le moyen le plus simple est de lire des ouvrages consacrés à ce sujet. Voyez alors, si vous parvenez à rétablir une communication de meilleure qualité. C’est la première étape, essentielle, pour résoudre tout problème de couple. Faites l’essai !
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Aujourd'hui, une information médicale d'importance historique m'a tellement enthousiasmé que j'ai voulu la partager avec vous, mes chers lecteurs : "Deux aveugles britanniques ont reçu des implants rétiniens électroniques qui leur permettent de retrouver une vue partielle, en noir et blanc." Grâce aux constantes avancées en matière de miniaturisation, cette révolution bionique redonnera bientôt, espérons-le, l'espoir à des millions de non-voyants, en bouleversant leur vie. Lire l'article SOMMAIRE VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Comment me comporter avec les hommes ?... » Naïma (Maroc)
Comment vous comporter avec les hommes ? En réfléchissant à fond à la question ! Vous interroger sur vos attitudes générales, vos comportements habituels, vous conduira à préférer donner de vous l'image d'une femme :
• simple et naturelle, restant toujours vous-même ;
• franche, "authentique" ;
• souriante et féminine, sans affectation ni 'provocation'.
• apte à s'exprimer avec assurance ;
• prudente : l'intérêt premier des inconnus est souvent d'abord... physique ; la prudence incite donc à se montrer :
• digne et réservée, attitude qui s'accommode autant de la simplicité que du naturel – et suscite considération et respect chez l'interlocuteur ;
• circonspecte dans ses choix : ceci afin d'éviter toute précipitation envers un homme qui voudrait vous "conquérir". Si vous visez une relation durable, il convient d'abord de le connaître en profondeur (et donc de prendre beaucoup de temps) ;
• indépendante : au 21e siècle, une femme intelligente ne se soumet plus aveuglément aux exigences des hommes ; au contraire, elle donne l'image d'une personne maîtresse de son destin, qui prend sa vie en mains, sans se laisser imposer la volonté des autres – ou les impératifs souvent dépassés des "traditions" d'un autre âge…
Comment se comporter avec votre homme ? En ajoutant :
• l'expression fréquente de votre tendresse ;
• la communication quotidienne : incitez-le à vous raconter sa journée, à se confier, à vous parler de tout, chaque jour ;
• les signes coquins du désir (la 'demande' ne peut pas toujours venir de lui !) ;
• l'expression de votre ressenti, plutôt que des reproches (toujours inutiles) ;
• En gardant aussi à l'esprit qu'opposer à l'agressivité éventuelle, le calme et la dignité est infiniment plus efficace que les haussements de ton, les cris, les pleurs.
Raison pour laquelle il est si essentiel, dès le début, de prendre l'habitude de beaucoup se parler, tous les jours : bien communiquer est la clé d'une relation réussie.
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Problème : « Notre couple a 18 ans, nos enfants 13 et 8. Il m'a annoncé ne plus avoir les mêmes sentiments pour moi, que les difficiles moments traversés l'avaient brisé, – depuis des années sans oser se l'avouer. J'ai aussi découvert ses sentiments pour une autre. Selon elle, il a encaissé tout ce que je lui ai fait subir avec le sourire et m'a toujours défendue mais il n'y aurait pas d'autre solution que le laisser partir pour qu'il soit heureux. Cependant, notre vie est loin d'être monotone, nous avions des projets, nous rions et partageons nos histoires de boulot, nous discutons du quotidien, nous avons des relations intimes fréquentes, nous fantasmons, nous nous envoyons des messages et des photos coquines. Il nous a même commandé des accessoires érotiques pour Noël. Mais il est parti en vacances avec des amis et elle. Il accepte d'aller consulter un psy à son retour, pour prendre les décisions nécessaires et savoir comment l'expliquer aux enfants (...) » Brigitte (Belgique)
• Votre situation est en effet bien douloureuse et… si fréquente. Ça commence en général, par une lente et sournoise dégradation de l'élément capital en couple : la communication, le vrai contact, – MÊME si ce n'est pas forcément perçu par la 'victime'…
Ça continue par l'accumulation des habitudes et le poids toujours croissant de la routine (dans tous les domaines de la vie de couple)
Puis un jour, l'un des partenaires ou les deux, sont devenus (sans le réaliser) vulnérables à la 'tentation'. Ils ont le sentiment que dans leur vie, il y a "trop de ceci ; pas assez de ça…".
Si une rencontre tout à fait fortuite se présente alors, l'impression grisante de pouvoir encore séduire, d'avoir rencontré une personne qui correspond peut-être davantage à ce qu'on est devenu(e), fait sourdre un désir nouveau. À sa vive surprise, le 'sujet' ressent quelque chose de magique, aussi oublié que… délicieux : se croire amoureux(se).
Le vrai point de départ de ce lent cheminement est cependant tellement simple à interrompre ! Il suffit de se parler, de se confier, d'exprimer ses attentes et ses sentiments. Malheureusement, le grand défaut (des hommes surtout) est qu'on a justement du mal à dire à sa moitié ce qui ne va pas : pudeur mal placée ? Gêne ? Timidité ? Rancœur ? Crainte de se livrer, de ce que pourrait penser l'autre ?... Quelques exemples :
• Un mari bourru, sans égards, sans tendresse, jamais disponible, indifférent, agressif…
• Une épouse très susceptible ; trop jalouse ; colérique ; maniaque ; autoritaire…
• Bref des attitudes que le conjoint (M/F) finit par trouver pesantes ou carrément 'hors limites', alors que ces défauts sont le plus souvent mineurs et que leurs effets sont faciles à atténuer par des échanges de menues concessions ! Seulement deux conditions pour ça :
• montrer chacun un minimum de bonne volonté ou de motivation ;
• se parler chaque jour, de tout, en amis.
Bien entendu, si sa liaison dure depuis longtemps, le reconquérir sera un challenge intéressant.
Pour vous permettre d'y réfléchir sereinement, la première étape sera de… lâcher prise. Eh oui ! Ainsi vous souffrirez moins et vous verrez plus clair ; vous en arriverez même dans un effort d'objectivité à… relativiser l'importance de cette pénible situation. Comment ? Pourquoi ?PARCE QUE VOTRE VIE N'EST PAS FINIE POUR AUTANT, – ni celle de vos enfants.
• Toute solution éventuelle passera par une nette amélioration de la communication entre vous. Pour ce résultat, il convient de consentir tous les deux un effort de bonne volonté, de calme, d'équilibre et de dignité. Seulement ainsi, une possible séparation peut-elle être vécue sans drame, sans irrécupérables destructions.
La société a évolué ; les enfants ont, de nos jours, l'habitude de côtoyer au quotidien d'autres enfants, dont les parents sont séparés. Ils ne ressentent donc plus cet ostracisme et cette 'honte', éprouvés (en particulier dans les milieux chrétiens) par les enfants de divorcés, il y a encore quelques dizaines d'années.
Quand leurs parents leur prouvent que leur amour envers eux, n'est nullement affecté par ces conflits de grandes personnes, quand, mieux encore, ils gardent entre eux des rapports courtois, parfois même cordiaux, – cette épreuve peut être franchie sans trop de dommages pour leur équilibre.
Selon de nombreux psychologues, 'bien conduite', une séparation serait moins nocive à l'équilibre psychologique des enfants que le fait d'être confrontés à de continuelles tensions, à des cris et autres violences verbales entre leurs parents.
Raison pour laquelle je vous ai probablement choquée, en vous suggérant de 'relativiser'.
• Si vos rapports ont continué à vous sembler normaux ces derniers temps, ce n'est finalement pas si anormal ; certaines personnes arrivent (avec peine) à 'louvoyer' sans cesse entre deux relations pour deux raisons :
1. N'ayant pas prémédité cette situation, ils gardent ou découvrent des sentiments réels pour leurs deux partenaires ;
2. Ils sont souvent sincèrement désireux d'opérer un choix, – sans y parvenir : leur cœur balance sans cesse au profit de la personne qui est à leur côté à ce moment-là, et l'autre.
[De plus, quand il s'agit d'un "mammifère de sexe masculin", on croirait volontiers que la polygamie est encore inscrite dans son patrimoine génétique.]
(Suite entre vos questions)
(...) Pourquoi ne m'a-t-il pas parlé de ses doutes ?
• Au cours de leur éducation, les garçons sont conditionnés à garder pour eux leurs soucis. Ils ne savent tout simplement pas comment faire autrement. (C'est un point longuement développé dans mon bouquin, trop long à résumer ici.)
Depuis combien de temps joue-t-il un rôle ?
• 'Jouer' n'est pas le mot adéquat. Soyez sûre que cette ambiguïté lui pèse, qu'il est sans cesse tiraillé entre son devoir, ses enfants, l'attirance éprouvée envers son amie, les sentiments qu'il garde pour vous au fond de lui. En fait, il aimerait voir réunies les qualités complémentaires des deux femmes qu'il aime, en une seule.
Ou... avoir deux épouses, ce qui, même quand c'est permis (en Afrique), est toujours très mal vécu par la première.
Comment a-t-il pu avoir des relations avec moi ?
• Parce qu'il vous aime aussi ; de longues années de vie commune ne s'oublient pas, même quand subsistent d'inévitables rancœurs.
Et provoquer du désir ?
• Parce qu'il entre dans la nature humaine d'aimer séduire. À moins d'avoir perdu tout sentiment, ces douces et charmantes "habitudes" gardent donc toute leur saveur...
PARLEZ tous les deux !
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Aujourd'hui, je partagerai aussi avec vous, une découverte personnelle : comme beaucoup de gens, je pensais être parfaitement à l'aise, clair et convaincant, lors de mes prises de parole en public. Eh bien, c'était une illusion : écouter la façon dont s'expriment des professionnels (ou le résultat de leurs 'élèves' après quelques semaines), puis comparer, incite à faire de gros progrès ! Aussi ai-je décidé de suivre la surprenante formation Maxxivoice, une méthode révolutionnaire pour gérer la prise de parole en public : • par de vrais pros ; • sous leur contrôle interactif périodique ; • chez moi, grâce à Internet ; • à mon rythme. Croyez-moi, cher lecteurs : un tel professionnalisme, ça décoiffe ! (Pour plus d'informations, cliquez sur la bannière en haut à gauche.) SOMMAIRE VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Mon fiancé ne me dit jamais de mots d'amour. Il évite de parler de ses sentiments envers moi. Je sens qu'il m'aime dans ses sourires, quand il me regarde au fond des yeux. Mais j'aimerais tellement un mot tendre à l'occasion : je ne me sens pas heureuse. Il se prétend romantique et que "tout ça va changer le jour où nous signerons notre contrat de mariage ! Dois-je le croire ? » Nadia (Italie)
[!!! Encore une adresse e-mail qui n'est plus valable et donc une réponse retournée... Les adresses de messagerie gratuites comme Hotmail, Yahoo etc., sont inactivées après 90 jours sans activité."]
Je ne le pense pas. Votre ami pourrait être simplement de nature timide – ou "coincée" – mais, en effet, il ne semble pas être un tendre. L'expression des sentiments est cependant, vous l'avez compris, un élément essentiel de la relation : chacun des partenaires a besoin d'être rassuré quant à l'amour de l'autre. Votre frustration est logique : "sentir" qu'il vous aime, c'est tout de même bien léger…
• Que fait-il pour vous le PROUVER ?
• Pour vous montrer son sincère désir de vous rendre heureuse ?
• Pour vous montrer qu'il veut vivre et vieillir à vos côtés ?
• Pour marquer son intérêt pour tout ce qui vous concerne ?
• Forme-t-il avec vous des projets d'avenir concrets ? (Se marier sans tendresse est plutôt une façon de plonger avec lui dans… l'inconnu, renonçant à votre autonomie pour lui être soumise.)
• Vous montre-t-il du respect ?
• De la considération pour vos points de vue, vos idées et opinions ?
• A-t-il des attentions charmantes ?
• Aime-t-il faire des activités avec vous ? Ou des sorties ?
• Partagez-vous des centres d'intérêt ? Des valeurs communes ?...
Il serait fort utile de longuement réfléchir, avant de prendre la décision de l'épouser ; d'apprendre d'abord à vraiment le connaître, en profondeur : ce choix, votre décision engagent votre avenir pour longtemps !
J'ignore à quel point vous vous soumettez à vos traditions mais vivre avec lui quelque temps, pourrait mieux vous éclairer sur le fond de son caractère et ses attitudes dans la vie de tous les jours. Vous pouvez aussi lire mon article sur ce sujet en cliquant
ici. Je vous souhaite d'être heureuse ; une réflexion approfondie vous aidera à prendre une décision que vous pourrez assumer sereinement.
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Problème : « Mon mari passe son temps au service des autres mais moi, je suis comme une servante dans la maison... » Yolande (Maurice
Je comprends votre légitime amertume ! Des moyens existent cependant pour améliorer une telle situation. Il vous suffit d'oser les appliquer, – posément, calmement, sans hostilité, sans vous fâcher et même, à la limite, en restant souriante… (Vous verrez, c'est bien plus efficace avec un homme).
À un moment où vous êtes certaine de ne pas être dérangés et où lui n'est pas énervé ni fatigué,
• vous vous asseyez auprès de lui, en lui apportant sa boisson favorite.
• Vous lui demandez un quart d'heure pour lui parler. (S'il le faut, pour ne rien oublier, vous aurez préparé par écrit ce que vous voulez lui dire.)
• Ensuite expliquez-lui ce que vous m'écrivez ! Mais vous évitez absolument les reproches (inutiles).
• Vous préférerez lui dire seulement la peine et les frustrations que vous ressentez devant son comportement ; comment vous aimeriez qu'il soit avec vous ; et qu'il comprenne que vous ne l'avez pas épousé pour être une domestique non payée et mal considérée.
• Regardez ensemble le DVD (ou le téléchargement) de "FOLIE DOUCE", avec Muriel Robin (2009).
S'il vous aime encore et qu'il lui reste un minimum de respect pour vous et d'intelligence, il ne lui faudra guère de temps pour comprendre. (Lien ici en-dessous).
• Enfin, complétez tous deux votre information sur les conceptions actuelles de la vie de couple, – et, entre autres de l'importance de la solidarité entre époux.
Discutez-en avec votre mari, mais toujours en vous rappelant que les reproches et les critiques(ou les cris, les colères, les pleurs,…) N'ONT JAMAIS RIEN FAIT AVANCER. En attendant de trouver le DVD du film, en voici la présentation : cliquez
ici.
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Vous souffrez de manque de solidarité dans votre couple ? Il vous arrive de vous sentir comme la domestique non payée ? Vous aimeriez un peu d'aide, de considération pour les tâches inlassablement répétées avec patience ? ALORS, vous devez regarder en couple ou en famille, le DVD "FOLIE DOUCE" (Avec, Muriel Robin et Jacques Weber, France 2009) : ce film de qualité, attachant, drôle, singulièrement réaliste et intéressant, fait le tour du problème de la solidarité en couple. "Vaut le détour". En attendant de trouver le DVD du film, en voici la présentation : cliquez
ici. SOMMAIRE VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème : « Je suis mariée. Depuis deux mois mon mari me traite bizarrement et menace d'épouser une deuxième femme. Que faire ?? Je ne veux pas entendre parler de polygamie ! » Ivoline (Cameroun)
C'est un problème courant chez les hommes de religion musulmane : quand ils en ont 'assez' de leur femme, ils apprécient d'en prendre une plus jeune ou un qu'ils pensent plus douée pour l'amour physique… C'est là, un des aspects les plus dégradants pour la femme, de la sharia.
AVANT de l'épouser, il eut été prudent de lui faire signer un document, devant notaire, attestant qu'il ne prendrait jamais une seconde épouse. Aujourd'hui, il pourrait être trop tard.
À moins, que vous n'adoptiez des attitudes et comportements en vue de le surprendre : par votre tendresse, votre sensualité, votre charme et de gentilles attentions. Ainsi, il découvrirait en vous, des côtés "mystérieux" qu'il ne soupçonnait peut-être pas... Plutôt que de lui faire des reproches et de vous fâcher, expliquez-lui vos attentes et votre ressenti :
• votre souhait de rester "la seule" ;
• votre profond chagrin, à l'idée de le partager avec une autre ;
• votre sentiment d'être trahie quand vous pensez à son projet ;
• vos craintes pour l'avenir ;
• votre impression d'abandon, etc.
Pour cela, il existe UN moyen, idéal : apprendre à mieux communiquer avec lui, en adulte responsable, équilibrée, calme et digne. Ces techniques s'apprennent facilement !
Vous pourriez aussi lui suggérer de compléter son information sur les conceptions actuelles de la vie de couple et de la fidélité, dans les sociétés occidentales progressistes : il verrait alors votre relation sous un autre angle…
Vous pouvez lire
ici, la réponse faite récemment à une autre lectrice africaine, confrontée à la même épreuve.
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Problème : « Je suis mariée depuis 5 ans et j'ai 2 enfants. Je croyais qu'on était heureux mais, voilà un an, mon mari a pris une deuxième épouse. Il dit qu'il m'aime, qu'il a fait ça parce que la religion le permet (nous sommes musulmans). Il me reproche mon refus, m'accuse. Mais je suis malheureuse parce que je l'aime et ne supporte pas de le partager avec une autre. Sa seconde femme accepte la situation, "alors pourquoi pas toi ?", dit-il. Aidez-moi, s'il vous plait. Que puis-je faire ? » Aminata (Sénégal)
Vous le savez comme moi, une des caractéristiques de la religion musulmane est malheureusement de considérer trop souvent la femme comme la partenaire... "inférieure" du couple. Elle est soumise à l'homme, c'est le maître, elle a le devoir de lui obéir.
Quand il devient "fatigué" de sa femme ou qu'elle a un peu forci à cause des maternités, il a même le droit de choisir une deuxième épouse, en général plus jeune, s'il a les moyens de l'entretenir…
C'est là, un des motifs qui rend la condition féminine pénible en Islam :l'homme a de facto, tous les droits. L'épouse est à son service pour tout ; on attend d'elle qu'elle accepte, se taise et soit contente quand elle ne reçoit pas de coups. On appelle ça "l'amour".
Comment voulez-vous dans ces conditions, être AIDÉE, chère Aminata ? Vous avez à votre disposition deux possibilités :
• Faire taire votre jalousie, bien normale, et accepter la situation : ainsi, sa seconde épouse pourrait devenir votre amie, votre alliée, car elle n'y peut probablement rien. C'est la "tradition" et la sécurité matérielle promise a dû la motiver à accepter. Ou alors, si la situation est pour vous intolérable, vous pouvez aussi...
• ... Quitter votre mari. Mais la vie de femme seule (surtout avec deux enfants) est très difficile en pays musulmans.
Si vous refusez d'avoir encore des rapports intimes avec lui, pour montrer votre désaccord, il vous répudiera, – autre tradition musulmane et, pour les Occidentaux, point particulièrement choquant de la sharia.
Votre problème est cette cruelle absence de communication. Or, c'est par là qu'il vous faut, évidemment, commencer : rétablir une communication normale avec lui. Une crise ne se résout jamais par des disputes continuelles ; il sera seulement de moins en moins souvent avec vous.
Alors, calmez votre colère pour lui parler posément : asseyez-vous auprès de lui, offrez-lui un verre de thé et expliquez-lui votre chagrin, mais avec dignité, sans crier, sans pleurer, sans lui faire de reproches : c'est bien plus efficace avec un homme.
Ensuite, laissez-le parler, sans l'interrompre, afin qu'il vous explique son point de vue. Après cela, décrivez-lui, toujours sur un ton calme (même si c'est difficile !) vos "attentes", c'est-à-dire ce que vous voudriez exactement qu'il fasse.
Demandez-lui enfin, pour quel motif, lui qui vous aimait, a-t-il voulu prendre encore une autre femme ?
Peut-être est-ce simplement parce qu'elle est plus tendre ? Plus douce ?? Qu'elle fait l'amour d'une autre façon ? Demandez-le lui : qu'a-t-elle de si spécial pour qu'il vous délaisse ? Ainsi, vous pourrez mieux gérer la situation, car vous saurez enfin ce qu'il en pense lui ; vous comprendrez cette fois, pourquoi il a agi ainsi. Mais s'il existe une solution, vous la trouverez en gardant votre calme : une femme obtient bien peu de chose d'un mari musulman en criant dessus !...
Vous comprenez mieux à présent, pourquoi tant de femmes musulmanes se dressent contre ces traditions des siècles passés. Par exemple l'excision, qui se pratique encore tellement, même dans les villes ; ou les violences corporelles graves contre les enfants, dans les écoles coraniques. Ces pratiques sont aujourd'hui considérées comme révoltantes, en particulier par toutes les femmes des associations féministes.
Profitez-en donc pour, à votre tour, rejoindre une de ces associations et militer dans ses rangs : ainsi vous aiderez bien d'autres femmes qui n'ont peut-être pas vos facilités et vous vous sentirez moins seule.
Pour être objectif, il reste à ajouter que le Prophète Mahomet, avait lui, un vrai respect des femmes et de la justice qu'on leur doit. Ce ne semble plus vraiment le cas aujourd'hui, parmi les intégristes musulmans.
Prenez connaissance des articles et vidéos suivants, en cliquant avec la souris sur les liens ci-dessous :
problèmes de couple & Islam ;
mariage contraint ;
le voile ;
battre sa femme ;
polygamie ;
école coranique.
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VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION
Problème: « Nous n'avions pas de dialogue avec mon mari. Un jour, il est parti avec une très jeune femme, amoureux et décidé à "tout construire" avec elle. Ce fut un feu de paille. Il est seul à présent et ne parle plus à personne, même à nos fils. Ma réaction à son infidélité ? "Je ne vis plus avec toi, tu ne m'aimes plus ! Au revoir et merci pour tout." Mais cela reste un déchirement pour moi : je l'aime ! Pas une journée sans penser à lui. De plus, nous travaillions ensemble. Je suis passée par des phases de colère ; j'ai dit et fait des choses qui ne me ressemblent pas. Il est très réservé et orgueilleux ; mon attitude a dû le bloquer. Nous n'avons plus de contact depuis trois ans mais il me manque ; mon cœur bat toujours quand je pense à lui. Très entourée, j'ai une vie sociale, la solitude ne me pèse pas et j'ai toujours des projets. Mais mon seul vrai désir est que l'on se 'réapprivoise' et – pourquoi pas ? – continuer notre chemin ensemble. » Marine (Suisse)
Quand vous exprimez que la solitude "ne vous pèse pas", ne pensez-vous pas que les autres personnes ne meublent qu'en apparence, votre vie ? "Un seul être vous manque et tout est
dépeuplé... " disait Lamartine. C'est cela que vous dit votre cœur, quand il s'accélère.
D'accord il se sent sûrement coupable envers vous et a trop d'orgueil pour assumer, pour admettre cette culpabilité. D'accord, il déprime sûrement, en partie du fait de l'échec de sa liaison. Mais (qui sait ?) peut-être a-t-il des moments de lucidité qui l'amènent à réfléchir ? Il faudrait profiter de ces occasions pour tenter d'éclaircir la situation.
Si j'étais à votre place, avec des sentiments encore aussi vifs et le désir de renouer des rapports progressivement plus 'normaux', voici ce que je ferais, – avec bien des variantes possibles, bien sûr, car je ne vous connais pas. Par exemple, je lui écrirais une petite lettre très courte, sur un ton léger et détendu. Du genre :
« J'avais envie de prendre de tes nouvelles ! Les moments difficiles que nous avons traversés sont maintenant derrière nous. Pourquoi ne pas nous retrouver un de ces soirs dans un petit resto que tu aimes, – juste comme ça, en vieux 'complices' qui ont bien des souvenirs ensemble ? »
Un "petits mot" de ce genre, naturel, sans affectation, sans aucun caractère compromettant ne vous engage à rien : il est simplement amical. S'il n'y donne pas suite, vous n'aurez rien perdu, vous lui aurez seulement tendu une perche.
Son état psychologique est évidemment à prendre en compte. S'il vous paraît réellement dépressif, votre geste pourrait ne pas suffire... mais pourrait aussi lui causer un grand plaisir, mêlé de soulagement. Tout ceci dépendant évidemment de sa sensibilité propre et de son état émotionnel du moment. Ce qui est épatant, c'est votre lucidité ! Vous analysez très bien les faits, reconnaissant des moments de colère (bien naturels). C'est un point important, car cela indique que, dans le futur, vous pourriez éventuellement consentir, vous aussi, à quelques changements dans vos comportements ensemble, à quelques échanges de concessions.
En fait, comme pour bien des couples, c'est probablement l'effet sournois de la routine, de l'habitude qui a blessé votre relation. Travailler ensemble ne suffit pas toujours à vraiment partager les bons moments et surtout à communiquer intimement, vous l'avez constaté. Or, sans dialogue, comment faire route à deux ?? Le contact se perd doucement. Un jour, l'un des deux devient vulnérable aux tentations : ce genre d'incident s'attrape comme un mauvais rhume et peut arriver absolument à tout le monde...
Mais si vous avez le sentiment que vos caractères sont encore "compatibles", cela vaudrait la peine, à mes yeux, d'essayer. Sans vous faire trop d'illusions et sans vous décourager à la première tentative, si elle devait échouer.
Comme je le souligne dans mon bouquin, quand le feu couve encore sous la cendre, beaucoup d'espoirs sont permis. Vivre avec cette frustration sans essayer de la dissiper, j'ai l'intuition que cela ne doit pas vraiment vous ressembler. Je me trompe ?
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Une question qui revient régulièrement... !
'Problème' : « Comment soumettre ma femme ? » (sic !) Olivier (France)
Le terme soumettre me surprend [**]. Il a des connotations très diverses, – soumettre à vos décisions ? À vos ordres ? À vos demandes et souhaits ? À vos fantasmes intimes... ?? En ce cas et avec son accord franc et sincère, une série de jeux plus ou moins coquins peuvent en effet réveiller une libido paresseuse. Mais vous entraînerez bien plus aisément son adhésion à vos fantaisies si... vous vous y soumettez d'abord : Satisfaire des fantasmes de domination et construire une union réussie, équilibrée sont deux notions totalement incompatibles.
Un couple est une association de personnes à but positif. Les notions d'autorité, de dominance, de contrainte, de soumission appartiennent à un passé révolu, celui du mariage "fermé", régi par le "Code Napoléon". Le Code Civil rédigé et instauré à l'initiative de Napoléon officialisait le statut d' "épouse", le réduisant à celui de personne mineure, entièrement soumise à l'autorité de son mari. En consentant aux arrangements pécuniaires, généralement pris pour elle par ses parents, la femme jurait fidélité et obéissance à son époux. Sur ce plan, le Code Napoléon [1] est largement dépassé, les mentalités sont (souvent) moins obtuses de nos jours : comment un homme sain d'esprit pourrait-il encore préférer les contraintes, à une relation de couple vécue sous l’angle de l'ouverture ? Chacun s'y épanouit en gardant sa personnalité, son droit à la différence et à une large part d'autonomie personnelle. Cette vision "égalitaire" s'avère bien plus féconde. « Soumettre » votre femme traduit-il en fait, votre volonté de l'asservir, d'exiger d'elle une obéissance absolue à vos décisions, à vos ordres ? Une soumission aveugle, révélant un désir indiscutable de l'abaisser, de l'humilier ou d’avilir sa dignité de personne, afin d’affirmer une supériorité factice et illusoire ? Dans nos sociétés occidentales en tout cas, quelle femme au psychisme "normal" voudrait se plier à ce diktat ?? Soyez-en sûr, mieux que l’autorité et les "punitions", user avec elle de doigté, d'un soupçon de diplomatie, de persuasion amicale, vous permettrait d'obtenir bien plus facilement ce que vous souhaitez. En dehors, bien entendu, de satisfactions (indubitablement perverses) liées au plaisir d'humilier et de faire souffrir autrui. Depuis l'instauration du suffrage universel, suivie plus tard, de l'accession des femmes à tous les types de formations, les différents rôles qu'elles occupent dans nos sociétés ont, en toute justice, octroyé aux femmes un statut – en tout cas théorique – d'égalité de droits, par rapport aux hommes. Ne convient-il pas, selon vous, de transposer cet état de fait dans le couple ? D'autre part, toute femme est sensible à la considération, au respect de ses opinions et de ses goûts. Vous souhaitez l'amener à "exécuter vos ordres" ? Douceur et persuasion pourraient peut-être la convaincre ; mais exiger sa "soumission" ??... Ceci s’applique aussi bien sûr à vos moments d'intimité. Nous avons tous nos fantasmes et rêvons plus ou moins de les concrétiser. Cela vous autoriserait-il à contraindre votre femme à accepter certains actes ou gestes que sa nature ou son éducation la poussent à refuser ? Non ! Quand on aime, on peut tout faire, tout obtenir avec un peu de délicatesse et de respect. En matière de fantasmes sexuels, les couples qui s'aiment respectent une "éthique de l'érotisme", selon le jargon des psy : • jamais aucune contrainte, mais l'assurance de son accord franc et sincère ; • respecter sa personnalité et sa personne ; • varier, changer souvent de jeu : les fantasmes de l'autre doivent rester agréables et ou amusants. Les pratiques à caractère sadomasochiste n’ont plus rien à voir avec l'amour et la tendresse. [**] Petit ajout, reflet de mon étonnement, d'autres lecteurs qui n'ont pas lu ce message sur mon blog, me posent encore régulièrement cette même question... ou son contraire : "Comment soumettre (ou "dresser", ou encore "asservir") mon mari ?" Ces questions s'écartent de l'objet de ce blog et de mon programme pour aider les couples à construire une relation saine, féconde, équilibrée et harmonieuse... La réponse est similaire : une vie de couple bien comprise, c'est à dire épanouissante et durable, est incompatible avec la notion de soumission. Point. Soumettre, dresser, asservir, c'est dénier à l'autre sa qualité de personne humaine, sa dignité et le droit d'épanouir sa personnalité à l'intérieur de son couple en préservant ses différences. Vous éprouvez le besoin impérieux de soumettre votre partenaire, d'en faire votre esclave ?
Fréquentez alors les clubs BDSM ("Bondage-Discipline, Domination-Soumission, Sado-Masochisme") : ils réunissent et exploitent des malheureux au psychisme perturbé, privés du bonheur de connaître l'amour vrai. Il existe en effet bien des êtres frustrés, qui n'ont jamais ressenti cette pure joie de dire avec ferveur ou de s’entendre dire "Je t'aime" ! Essaient-ils inconsciemment de compenser, par des pratiques et des "jeux" (??) teintés de perversion, leurs frustrations, leurs blessures d'enfance ou une culpabilité qui les ronge ? Je m'interroge et je serais curieux de recevoir une réponse cohérente de l'une de ces personnes pour m'éclairer : vos commentaires et impressions m'apprennent beaucoup. En attendant, vous vous amuserez en regardant comment certains abordent la question, à la façon des Sumos :"Soumettre" sa femme.
SOMMAIRE VOTRE RÉACTION À CE BILLET ou VOTRE QUESTION __________________________
[1]. Ce code civil (1804), par ailleurs "contribution majeure de la Révolution française à l'Humanité", a inspiré de nombreux législateurs en Europe et dans le monde.
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