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« 100 moyens sûrs d'aider votre couple »
"La rigueur de l'analyse, le choc des idées,
la force des solutions..." T. Stanton (Today's News)

Vous rêvez d'un vie harmonieuse, sereine... et votre couple traverse quelques turbulences ?

Rassurez-vous, c'est la norme ! Des centaines d'emails me parviennent de couples vivant cette situation. Un grand nombre d'entre eux a surmonté des épreuves similaires aux vôtres, en choisissant d'appliquer des solutions simples, à la portée de chacun. Comme par exemple, celles réunies dans le programme présenté sur ce site, sous forme de livre électronique.

Vous lirez plus bas des réponses personnelles aux mails reçus de lecteurs et lectrices, désemparés par leurs problèmes de couple. Ces situations vécues dans la vie réelle se répètent, identiques, sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures. Elles nous interpellent au plan humain, nous font réfléchir et porter un regard différent sur nos propres soucis. Ces situations illustrent de façon concrète les différentes rubriques du plan d'infor-action décrit sur le site, "100 moyens sûrs d'aider votre couple".
Ces emails sont rigoureusement authentiques. Seuls les prénoms sont changés. [Ivan Greindl]
Nouveau : Le Best-of.

De nombreuses publications internationales et même le Wall Street Journal (!!) se font l'écho des effets bienfaisants de la "bibliothérapie": c'est maintenant attesté par plusieurs études scientifiques de premier plan, la lecture de livres de développement personnel apporte en effet une grande aide dans le traitement de difficultés psychologiques comme la dépression.
N'en doutez pas, face au désarroi causé par un douloureux problème de couple, prendre connaissance d'informations simples, logiques et concrètes peut vous apporter l'aide pratique dont vous avez besoin.
Quand vous aurez parcouru ci-dessous quelques évocations de situations réellement vécues, j'aimerais vous recommander de vous rendre sur mon site Web pour prendre connaissance du livre-programme :

« 100 moyens sûrs d'aider votre couple ».

« UN mot nous libère des chagrins et fardeaux
de la vie : l'amour. » (Sophocle -496/-406 A.C.)

SONDAGE :

Afin de vous aider, vous en particulier, n'hésitez pas,
décrivez en quelques mots le premier souci qui vous préoccupe dans votre couple (ennui - indifférence - lassitude - susceptibilité - manque de tendresse - jalousie - intimité sans passion - absence de confiance - infidélité...) et la frustration qu'il vous cause.
- Sans solution à ce problème, quelles seraient les conséquences négatives d'ici 1 à 5 ans, pour vous et vos proches ?
- Quel obstacle vous empêche de résoudre ce problème ? Que ressentez-vous devant cette impossibilité ?
- Selon vous, à quoi ressemblerait la solution idéale ? Quelles conséquences positives assurerait-elle ?
- Quelle question directe aimeriez-vous me poser, – à moi ou à un autre spécialiste ?

Soyez rassurés : des solutions existent pour améliorer votre situation.
(Merci d'indiquer vos réponses au bas de cette page, à la rubrique commentaires)

SOMMAIRE

• Vos questions ou commentaires
• Mes réponses

Problème: « J'ai conscience que la communication au sein du couple est essentielle. Je suis en couple depuis 9 ans. Deux filles (la seconde a 8 mois). Depuis 6 ans, nous avons souvent parlé de nos trop rares relations sexuelles. (...) Consulter une sexologue n'a rien apporté. Malgré nos heures de discussion, rien ne change. Je m'habitue à ma frustration au point que depuis 3 semaines, je n'ai même plus d'envie d'elle, de peur d'être déçu. Je n'ai plus envie non plus d'en parler puisque rien ne change malgré mes efforts : j'ai toujours veillé aux préliminaires et à son plaisir. (Elle dit n'avoir à rien me reprocher.) Je lui ai aussi fait part que j'apprécierais qu'elle se maquille parfois ou s'habille mieux. (Moi, je fais attention à être rasé, à faire du sport, à bien m'habiller). (...) Bref, je suis franchement las, sans non plus vouloir m'en séparer : nos filles ont besoin de nous deux. Que faire ? Merci ! » Maurice (France)

Vous n'avez pas idée comme je comprends votre point de vue : ces difficultés me sont familières. Comme vous êtes, à juste titre attaché à vos enfants, une séparation (en tout cas avant qu'elles ne soient adultes) serait douloureuse pour vous tous. Mais, votre compagne devrait le réaliser, une telle situation vous rend vulnérable à la moindre tentation. Sans vous connaître, je ne peux qu'échafauder des hypothèses :
• Bien des femmes qui ont petit à petit perdu leur libido sont insatisfaites : par exemple, de leurs conditions de vie ou du stress au travail ; ou de la routine avec leur mari ; ou elles sont plus soucieuses de leurs enfants que de celui-ci ; ou elles sont dépressives ou souffrent d'un autre problème psychologique.
• En parallèle, certaines présentent un net déficit en hormones mâles, ce qui rend leurs muqueuses fragiles et les rapports parfois douloureux. (Et ce qui fera, l'an prochain, le succès de l'Ectris®, le Viagra® pour dames !) Si son médecin le juge opportun, il pourrait envisager trois ou quatre injections de testostérone, p. ex. Certes, quelques poils disgracieux fleuriront sous son nez, sa voix sera un peu plus grave… mais les résultats sont stu-pé-fiants, – le temps que dure l'effet du traitement. Le positif est qu'elle peut ainsi se rendre compte combien des rapports normaux sont appréciables au plan de l'harmonie conjugale et cette bonne impression-là peut durer davantage.
• Dans la plupart des cas, les causes de cette absence de désir sont d'ordre psychologique : attentes non rencontrées, blessures d'enfance, éducation répressive axée sur la notion de péché, expériences sexuelles négatives (personnelles ou familiales), effets sournois de la routine, de l'habitude dans la vie conjugale, frustrations inexprimées, progressive indifférence entraînant une baisse des sentiments pour le conjoint, etc.
Il serait bon d'essayer une fois encore de communiquer en profondeur avec elle. (Rappelez-vous comme deux verres de vin, en levant les inhibitions, se révèlent une aide précieuse et bien opportune.)
• Il est possible aussi qu'elle ait en elle un problème dont elle n'ose simplement pas vous parler. Exemples :
- A-t-elle mal, quand vous la pénétrez ?
- Si elle n'est pas votre épouse, vous en veut-elle plus ou moins consciemment de ne pas l'avoir épousée ?
- Vous trouve-t-elle un défaut particulier qui la bloquerait ?
- Se sent-elle en général, insuffisamment valorisée ?
- Se sent-elle la domestique non-payée ?
- Se trouve-t-elle insuffisamment rassurée sur l'avenir, peu "en sécurité" matérielle ?
- S'interroge-t-elle sur votre avenir commun ?
- A-t-elle, en toute innocence, ... quelqu'un d'autre en tête ?
Le nombre de griefs cachés que peut avoir une femme envers son partenaire est insondable. C'est pourquoi il est si important de parvenir (en douceur) à la faire parler.
• Croyez-moi, la pub pour mon bouquin est loin d'être mon objectif premier mais toutes ces difficultés et bien d'autres y sont abondamment développées. En le lisant votre femme réalisera combien la voie sur laquelle elle s'est engagée est glissante et périlleuse.
• Telle que vous décrivez votre situation, avec beaucoup de sobriété et de détails lucides, les réactions de votre femme font penser à une personne dépressive. Il serait donc précieux d'en déterminer la cause, qui pourrait être est facile à résoudre.
• Il est bon de le savoir également, il est des femmes "insatiables", qui n'en ont jamais trop, qui s'amusent au lit (et ailleurs), même après des maternités ; qui aiment l'imprévu, qui ont l'orgasme facile et multiple – et il y en a d'autres… qui ont d'autres qualités et le droit à la différence.
• Peut-être pourriez-vous partager davantage de choses avec elle ? Par exemple une activité régulière et intéressante ou distrayante pour les deux ? Un sport est l'idéal… mais tant de femmes sont peu sportives.
• Dernières suggestions :
* partir une semaine seuls à deux ? Pour se retrouver et surtout couper le rythme.
* En profiter pour lui faire "des choses" inhabituelles. Si elle accepte de vous caresser dans le but d'éviter une pénétration (quelle pitié !) peut-être pouvez-vous agir à l'identique ? Lui donner du plaisir une ou plusieurs fois, avant les rapports au moyen d'un cunnilingus ou… d'un godemiché ?
• Une chose est sûre, Maurice, si vous ne résolvez pas ce problème d'urgence, volontairement ou pas, vous êtes une "proie facile" ! Qui normalement finira dans les bras d'une autre femme. Tout le monde a besoin de tendresse et de sensualité. Si l'atmosphère à la maison inclut davantage de reproches ou de frustrations que de mots tendres et de câlins, la navire ne tarde pas à prendre l'eau...
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES

Problème: « Nos seuls échanges : (Elle) "Arrête de me critiquer, de crier ou de m'insulter matin et soir" ; "Arrête de me demander à qui je téléphone et ce qu'il veut" ; "Arrête de parler d'argent" ; "Arrête de me questionner sur les problèmes de mes amis et d'en parler à d'autres" ; "Arrête de critiquer tout le monde, concentre-toi sur ta famille" ; "Nos problèmes ne regardent que nous !" ; "Arrête de contredire mes décisions concernant notre bébé" ; "Garde pour toi l'avis des autres sur l'éducation de notre bébé : je n'ai pas de leçons ni de conseils à recevoir des autres" (?????!) ; "Parle-moi correctement en public" ; "Accepte certaines critiques"...
(Moi) "Ne m'empêche pas de faire ce dont j'ai envie" ; "Cesse de faire du chantage" ; "Ces vacances ont été épouvantables, à l'avenir ne voyageons plus ou alors, séparément"; "Cesse de m'appeler quand je sors avec des amis"; "Arrête de me demander de sortir quand je n'en ai pas envie : tu as une voiture, sors quand tu veux" ; "Ne me raconte pas les problèmes des autres, ils ne me concernent pas" ; "C'est normal de ne pas vouloir te faire l'amour le soir, je rentre fatigué du boulot et tu ne me reçois qu'avec des problèmes" ; "Voilà 2 ans que je garde ces frustrations pour moi : je ne veux pas te choquer ou crier, je sais que tu es sensible mais j'aimerais tant que tu redeviennes ma Zora d'avant..." » Karim (Mauritanie)

Cette situation n'est pas très compliquée ; votre résumé indique quatre sources de difficultés :
• "Vous ne partagez plus assez de choses ensemble, d'où
• indifférence progressive entraînant une rupture de vrai contact, d'où
• communication devenue désastreuse entre vous, d'où
• chacun s'intéresse à ses propres soucis et s'éloigne doucement de l'autre.
Comme dans tous les couples, chacun pense c'est "la faute de l'autre !" Repensez-y. La responsabilité de ces tensions repose en fait sur vous deux… Quelques réflexions :
* Avoir un bébé est un profond bouleversement hormonal pour une femme. Son psychisme change (elle a besoin de plus d'attention et peut souvent rester déprimée pour longtemps), comme son physique (elle souffre d'avoir grossi, de se trouver laide). Elle a besoin de tendresse, de réconfort et de votre solidarité.
* Zora reste apparemment à la maison avec le bébé, vivant une vie facile, à vous lire. Mais peut-être qu'elle s'ennuie ou se sent seule ; ou trouve-t-elle sa vie inintéressante ?
Travailler à l'extérieur, fut-ce à mi-temps, pourrait élargir son horizon, lui faire voir du monde, et lui donner des activités qui la sortiraient sa monotonie ?
* Elle est jeune et avoir eu un bébé ne l'empêche pas d'avoir envie de sortir, d'aller danser (?) ou en tout cas de rencontrer des amis. Mais pas tout seule ! Elle vous aime, donc elle a envie que VOUS vous occupiez d'elle, que VOUS sortiez avec elle. C'est normal.
* Si tous les deux s'intéressaient un peu plus à la vie de l'autre, vous auriez déjà davantage de conversation : c'est l'absence de communication qui détruit les couples !
* Votre message montre que vous manquez d'information tous les deux sur la vie de couple et les attitudes à adopter pour la rendre harmonieuse, paisible, détendue ! Alors, documentez-vous.
* L'arrivée d'un premier enfant est souvent source d'une crise de couple : au début, les nuits sont interrompues (d'où fatigue…) et l'attention de la mère, concentrée sur le bébé. Souvent, le père a l'impression que le bébé passe avant tout ; il se sent un peu "exclus" et cela cause des tensions.
*Croire "qu'elle fait tout mieux et ne peut rien apprendre des autres", c'est montrer plus d'orgueil que de maturité... Elle devrait réviser son jugement.
* Rappelez-vous, les reproches ne font jamais rien avancer. Exprimez plutôt ce que vous ressentez à l'intérieur, votre peine, votre chagrin vos soucis, vos "attentes" (souhaits, espoirs, désirs, besoins…).
* Vous vivrez heureux quand vous arriverez à vous parler sans dissimuler, en amis, et à vous écouter. Il est aussi très important de faire souvent des activités ensemble. Elle surtout, en a besoin, si elle reste tout le temps à la maison. Sinon, la vie n'est plus que routine et un jour, le couple peut se défaire.
* Votre fatigue ne diminue pas votre envie de lui faire l'amour. Ce sont les tensions et les disputes. Mais elle ressent ça comme un manque de désir chez vous et elle en souffre. Peut-être croit-elle que c'est parce que son corps a souffert depuis sa grossesse ? Si vous l'aimez, rassurez-la.
Pensez aussi à la gâter un peu : de petites attentions, une sortie ; des fleurs (?), un cadeau imprévu, etc. ET des marques de tendresse : un sourire affectueux, un baiser sans motif, un compliment...
* Vous avez bien analysé la situation, en homme intelligent ; vous aimeriez que ça change ? Montrez votre maturité, en prenant l'initiative de détendre l'atmosphère entre vous et de rétablir une communication saine : toutes les solutions commencent par là.
* Au contraire, si chacun reste buté sur ses positions, ("c'est moi qui ai raison !"), si personne ne se décide à faire le premier pas vers la paix, vous n'avancerez pas… Si vous n'arrêtez pas les reproches mutuels, vous n'avancerez pas non plus. Elle vous agace ? Commencez par... un mot gentil ou un compliment ; dites-lui avec délicatesse ce que vous aimeriez voir changer, puis ajoutez encore un mot gentil, après. Vos critiques "passeront" mieux ainsi. Mais essayez autant que possible de les éviter, tant que vous n'avez pas rétabli une bonne communication, sereine et amicale.
* J'aimerais vous suggérer quelque chose : retournez sur mon site Internet et prenez la décision de vous impliquer à fond dans l'amélioration de votre entente conjugale. Pour cela, comme je l'écris plus haut, ce serait bien de vous documenter tous les deux. Alors, ... lisez mon livre, il vous aidera énormément à prendre conscience des solutions et des comportements utiles pour vous retrouver amoureux "comme avant".
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES

Problème: « (...) Je ne sais plus si cela va durer entre nous. Je dois avoir moi aussi des torts, pourtant je ne vois pas ce qui pousse mon compagnon à agir comme il le fait : il n'a pas confiance en moi, se sépare de moi à chaque coup de fil masculin, – alors que jamais je n'irais voir ailleurs : lui seul compte pour moi. Bien sûr, il revient mais je trouve injuste de me faire souffrir de son absence, pour un coup de fil que je n'ai même pas donné mais reçu ! Désormais, j'appréhende son retour malgré que je l'attende aussi avec impatience, car il me manque quand il n'est pas là. Quand il rentre, je sens de la tension. Il me dit que j'ai changé, que notre relation est devenue "bizarre" : "avant, on riait tout le temps". Je trouve moi, normal de ne pas rigoler tout le temps, quand ma seule activité est d'aller faire les courses... Pourtant je l'accueille tous les jours avec le sourire ; je l'aime tellement mais il ne veut faire aucune activité, ne veut voir personne ; aussi, il s'ennuie. Il "tient énormément à moi", il "ne voudrait personne d'autre" mais me trouve trop grosse, pas assez comme-ci, trop comme ça... Je fais tous les efforts possibles mais ce n'est jamais ce qu'il souhaite. Quand nous étions simplement amis, il semblait plus ouvert, rigolait de tout, était partant pour tout, se contentait de peu. Maintenant, quand il obtient ce qu'il veut, par exemple un travail, il n'est jamais satisfait. Nous avons une vie agréable mais il ne semble rien apprécier. Parfois, "il voudrait mourir". Cela me fend le cœur : je l'aime et voudrais sauver notre couple. Mais quand on parle, il retourne ce que je dis de façon à me culpabiliser ; du coup, je ne dis plus rien. J'ai parfois peur de le voir, de crainte de ses reproches ou de sa mauvaise humeur. Pouvez-vous m'aider s'il vous plaît ? Merci. » Annabelle (France)

J'ignore si je pourrai vous aider… mais je vais essayer. J'ignore aussi si vous apprécierez ce que je devrai vous dire mais je pense qu'il vaut mieux ne jamais déguiser la vérité.
Votre situation est délicate pour un motif simple : à lire la description que vous en faites, votre ami semble ignorer l'importance fondamentale de la communication, en couple. Il se montre en outre, fort jaloux, possessif… et critique ! (Vous pouvez ici jeter un coup d'œil à un chapitre de mon bouquin : jalousie.)
S'il vous trouve trop forte, s'il ne peut vous aimer telle que vous êtes, son amour semble bien hypothétique. Quel avenir alors, attribuez-vous à votre relation ?? À la rigueur, il pourrait vous exprimer son attente avec tendresse et de façon délicate, à la manière d'un homme aimant :
– "Amour, ne penses-tu pas que nous pourrions tous deux suivre un petit régime quelque temps ? Le suivre avec toi sera une utile émulation. Et tu te sentiras tellement mieux, débarrassée de ces quelques kilos superflus…"
Votre ami semble donc manquer d'abord d'information sur la vie de couple telle qu'on la conçoit aujourd'hui. Des notions comme le droit de chacun à la différence, un statut d'égalité, la solidarité, le partage des tâches et d'autres activités, notamment de loisirs, – semblent, à vous lire, le laisser parfaitement indifférent.
J'ai par contre noté dans vos lignes de belles qualités, fort utiles en couple : lucidité et humilité.
Toutefois (toujours telle que vous me décrivez votre situation), vous donnez l'impression d'être bien plus attachée à lui que lui à vous. Sans vous connaître, je me garderais bien de porter un quelconque jugement, c'est évident. Cependant, soyons lucides : nous avons tous droit à des moments de bonheur chaque jour et à des moments de vraie tendresse ; nous avons tous besoin d'être "reconnus", valorisés par notre partenaire. Nous ne pouvons vivre dans la solitude à deux, ni la crainte du retour de l'autre, de ses reproches constants, de sa jalousie maladive…
Voyez-vous, Annabelle, je reçois un très grand nombre d'emails, chaque jour, du monde entier ; tous me décrivent des difficultés plus ou moins douloureuses mais toutes se résolvent d'abord par une bonne volonté partagée, orientée dans une direction : rétablir ou améliorer une franche et complète communication.
« Sans "comm", pas de couple ! », pourrait-on dire, si on cherchait une formule simple.
Dans votre message, on devine un tel désarroi et tant de bonne volonté ! Mais, vous le réalisez sans peine, pour construire un bon couple, durable, il faut être deux à le vouloir.
Pardonnez ma sincérité, Annabelle, mais… que partagez-vous avec lui ?
• Des goûts similaires ?
• D'identiques "valeurs essentielles" ?
• Des centres d'intérêt communs ?
• De beaux projets d'avenir ensemble ?
• Des expériences ou des activités régulières, à deux ?
• Vous sentez-vous solidaires, unis dans une équipe qui avance, en confiance, vers un même objectif, par exemple fonder une famille, créer une entreprise, acheter une maison… ?
L'impression que donne votre message ne reflète pas de sentiments amoureux ou affectueux de sa part ; aucun désir de se préoccuper aussi de votre bonheur ou même, simplement, de votre plaisir, – si votre relation ne s'est construite au départ, que sur une simple (et fugitive) attirance physique mutuelle.
Vous m'avez compris (raison pour laquelle je m'excusais de ne pas déguiser la vérité), tel que vous me décrivez votre conjoint, je ne vois pas comment vous pourrez former avec lui un couple durable et heureux.
Ou alors, il faudrait qu'il se documente à fond sur la vie de couple et les changements à effectuer dans ses attitudes de la vie quotidienne. Peut-être, ce léger effort pourrait-il suffire à lui ouvrir les yeux ? Car ce ne sont évidemment pas l'école ou ses parents qui lui ont appris comment réussir sa vie de couple.
N'hésitez pas à m'écrire encore, si vous en avez "gros sur le cœur", Annabelle. J'aimerais pouvoir vous aider plus concrètement mais, comme dit plus haut, il faut être deux à le vouloir, pour former un vrai couple.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES

Problème: « Mon homme ne veut plus de moi parce que je vais étudier à Londres ! Selon lui, j'y vais pour retrouver mon ex-, qui lui aussi se trouve là-bas. Mais ce n'est pas le cas ! Malgré mes explications et ce que je fais pour lui faire entendre raison, il refuse de me croire et même de m'écouter. Nous ne vivons pas encore ensemble (lui en Europe, moi en Côte d'Ivoire) mais nous gardions toujours le contact et il faisait l'effort de venir ici quatre fois l'an. Je compte vraiment sur vos conseils car je souffre énormément : je l'aime à la folie et je ne supporterais pas de le perdre. Sinon je risque de me suicider... Merci d'avance. » Valérie (Côte d'Ivoire)

Comment faites-vous, vis-à-vis de vous-même, pour écrire de telles énormités ?? Croyez-vous sincèrement qu'un homme qui cherche le premier prétexte pour vous larguer, mérite un instant qu'on envisage le suicide si on le perd ??? Je ne peux vous croire.
Il vous a prouvé qu'il n'a pas confiance en vous. Mais de quelle qualité peut être une relation de couple sans la confiance ? De toute manière, vous devez savoir que se voir tous les trois mois n'est pas vraiment une bonne façon de construire une relation fidèle et solide… Une telle relation est trop riche en continuelles frustrations. De plus, fait étrange, chez les femmes – c'est universellement connu –, l'éloignement entraîne inévitablement la dominance des émotions et… l'idéalisation du partenaire ! La distance exacerbe les sentiments féminins et la femme en arrive à croire son homme "parfait".
Un amoureux normal vous dirait : "Amour, quelle chance que tu ailles à Londres ! Au prix réduit des avions, on pourra se voir tous les week-ends !! Je t'aime !" S'il n'est pas plus amoureux que ça, si sa jalousie est telle qu'il vous avance un prétexte ridicule et ne montre aucune confiance dans vos sentiments, votre attachement pour lui ne se justifie plus, en aucune façon. Point.
Alors n'écrivez pas que vous "risquez de vous suicider" : un peu de modération, de maturité, s'il vous plaît : vous seule, Valérie, êtes responsable de vos choix et donc de votre vie. Iriez-vous la compromettre pour un homme dont les sentiments pour vous sont tellement fragiles, – que dis-je, hypothétiques ?
Réfléchissez, Valérie : à votre âge, aucun homme ne mérite de compromettre un bel avenir pour lui. Pensez à vos études et dites-vous qu'à Londres, vous rencontrerez une foule de gens intéressants. Votre liberté sera un gros atout en ce cas.
Du fait de votre jeunesse, vous manquez un peu de recul et d'informations sur la vie de couple, ses aléas, ses pièges, les concessions à échanger, les attitudes à adopter et celles à éviter comme la peste…
Alors, documentez-vous, Valérie ! Ne l'oubliez pas, une relation solide, durable, harmonieuse, ne se construit jamais sur la simple attirance physique. Il faut bien des choses en plus. Comme une bonne communication, le respect mutuel, la confiance, le partage, l'écoute, l'empathie (savoir se mettre à sa place), etc. Ces notions paraissent vous être tout à fait étrangères. Mais elles s'apprennent. Il est temps de vous ressaisir, de "rebondir" et de penser à ... vos études. Bonne chance : un chagrin d'amour, c'est très dur mais on s'en remet.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES

Problème: « On est mariés depuis 31 ans. Ma femme ne s'avance jamais, côté "faire l'amour" : elle attend ! » Simon (Canada)

Devant ce problème, il y a des questions à vous poser à vous et des questions à lui poser (calmement) à elle ! Je comprends votre frustration si c'est toujours vous qui devez "demander". C'est peut-être que ça ne l'amuse plus tellement ou que vous pourriez améliorer votre technique en vous documentant ?
Dans ce genre de difficulté, les causes reposent sur les épaules de tous les deux.
C'est, parmi bien d'autres questions relatives à la sexualité, un problème de couple très fréquent et largement abordé dans mon livre, sur mon blog et aussi à l'article ci-dessous :
Augmenter le désir de sa femme
Quand on traverse des difficultés de couple après de nombreuses années de mariage, la cause initiale est presque toujours un manque de communication, qui a laissé s'installer une progressive indifférence. Il faudrait vous parler bien plus souvent et faire des activités ensemble.
Ce serait bien aussi de penser tous les deux à compléter votre information sur ce que peut être la vie de couple, quand on consent à adopter chacun quelques changements mineurs dans les comportements courants de la vie de tous les jours.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES

Vous verrez, ce livre rafraîchissant vous fera envisager votre relation d'un œil neuf.

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Problème: « J'ai 17 ans, je sors avec mon copain depuis 2 ans et demi. Plus rien ne va, aussi j'ai cherché sur Internet à 'problème de couple' et j'ai trouvé votre site. Mon copain était... 'parfait' : doux, gentil, attentionné, romantique, délicat. Mais à présent, je vis un cauchemar ! Il a complètement changé, il est devenu sec, méchant, ne montre plus aucun sentiment, se plaint sans cesse de moi, me rabaisse. Je suis tellement accrochée à son image d'avant, que le voir changer comme ça me fait encore plus souffrir. J'espère une réponse de vous. Merci et désolée du dérangement. » Marjorie (Belgique)

Vous vivez votre premier chagrin d'amour… et ça fait vraiment très mal. Je compatis. Mais rassurez-vous, surtout à votre âge, on finit par s'en remettre : la vie est toujours la plus forte. Et puis, il y a tant d'autres garçons qui vous trouvent charmante !
Le problème, à 15 ans, est qu'on tombe amoureuse dès qu'on rencontre un "beau" garçon. S'il craque à son tour, parce que lui aussi, vous trouve mignonne, on croit tout de suite au grand amour pour toujours... Alors qu'en fait, il ne s'agit le plus souvent que d'attirance physique élémentaire.
Marjorie, comprenez-le, il faut plus que ça, pour construire une vraie relation, solide et durable. Il faut partager des centres d'intérêt, des goûts, le même genre de valeurs essentielles, des projets, des activités, des expériences communes, un BUT...
Et d'abord, il faut s'habituer à se parler ! De tout, de lui, de vous, de vos "attentes" respectives, de vos rêves, de vos souhaits, de l'avenir que vous aimeriez vivre l'un avec l'autre.
SINON ?? Un jour, la routine, l'habitude, finissent par lasser. Et quand soudain apparaît un autre joli minois, le vilain "beau garçon" ressent quelques émois. C'est apparemment ce qui est arrivé. Du coup, vous ne l'intéressez plus, il ne se montre plus du tout "doux, gentil, attentionné, romantique, délicat ..."
Dans ces cas-là, Marjorie, il faut réfléchir. Est-ce une vie de tendresse et d'harmonie que vous souhaitez vivre auprès de "l'homme de votre vie" ? Ou plutôt une vie de disputes auprès d'un garçon qui est "devenu sec, méchant, sans plus aucun sentiment, qui ne fait que se plaindre de vous et vous rabaisser" ??
Je pense que vous avez la réponse. Comme je ne suis pas l'Enchanteur Merlin, que je n'ai pas de "philtre d'amour" en magasin, je ne vois pas comment vous venir en aide concrètement. Si votre copain a tourné la tête vers d'autres yeux parce qu'à son âge, garçons et filles ne se sentent pas toujours "engagés pour la vie", le seul remède, croyez-moi, est de relativiser l'importance de ce qui pour l'instant, vous semble un vrai drame. Laissez cicatriser cette blessure cruelle, en vous rappelant qu'une infidélité d'adolescent, c'est quand même mieux que s'il vous quittait après vous avoir fait trois enfants...
Je dirais même, au contraire ! Simulez l'indifférence, coupez le contact, ne répondez plus à ses appels ou SMS éventuels. Montrez-vous adulte, mature, sereine et surtout digne : vous avez VOS qualités, vos talents personnels ; il ne peut en aucun cas se croire indispensable à votre bonheur – car ce n'est PAS le cas !
Plus vite vous aurez réussi à franchir le pas et à vous détacher de lui, plus vite vous retrouverez votre équilibre et votre vie pourra continuer comme avant. Mais efforcez-vous bien, "la prochaine fois", de choisir avec plus de discernement celui à qui vous donnerez votre amour.
Je sais que ce ne sont ni l'école, ni vos parents qui vous indiqueront comment faire pour bien se comporter en couple, afin de vivre une vie harmonieuse, constructive, sous le signe de la tendresse.
Mais alors… documentez-vous, faites le petit effort de lire de l'information sur le sujet. Cela vous évitera de tomber dans d'autres pièges et vous épargnera d'autres déceptions.
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Problème: « Voilà bientôt deux ans que j'habite avec mon ami ; plus le temps passe, plus il se renferme. Dès que je tente de lui parler de notre couple, il s'énerve. Il faut faire ce qu'il veut, quand il le veut. Je passe en dernier, après la console, la télé, ses copains, etc. Il me reproche d'être trop câline, de ne pas le laisser tranquille. Pour lui, "passer du temps ensemble", c'est juste être dans la même pièce ! Comment lui faire comprendre que faire une activité en commun peut être bien ? Je ne sais plus quelle attitude adopter : plus le temps passe, plus les tensions grandissent. Dès qu'il sent que je m'éloigne de lui, il devient tout gentil en me disant qu'il m'aime... mais ça dure deux jours. Comment réagir ? » Clara (Allemagne)

Vivre en couple, c'est vivre l'un avec l'autre, faire partie de sa vie, compter très fort à ses yeux...
• Si votre ami pense que la vie de couple, c'est vivre "à côté l'un de l'autre", en colocataires, dans une indifférence croissante ;
• S'il ne comprend pas l'importance vitale d'entretenir la relation, par la communication, le dialogue, l'écoute, l'expression des attentes… et des sentiments ;
• S'il ne réalise pas du tout l'importance particulière de partager tous les deux des centres d'intérêt, des activités, des projets, un objectif,… ;
• Si, non seulement il ne vous montre pas sa tendresse mais vous trouve "trop câline" (!) ;
• S'il fait vraiment preuve à ce point d'immaturité qu'il préfère jouer à la console que câliner sa compagne...
Mais alors, confronté à un tel tableau d'incompatibilité, que voudriez-vous donc que je vous propose comme solution constructive ?? Je n'ai pas de philtre d'amour en magasin !
Mon "créneau", c'est plutôt d'aider les couples à redonner un second souffle à leur relation ; mais il faut bien admettre, quand on lit une description comme la vôtre ci-dessus, qu'on se demande parfois ce que deux personnes font ensemble, quand leurs sensibilités diffèrent à ce point.
D'après votre description, votre ami semble une personne de tempérament fort égocentrique. Vous veut-il "à sa botte", tel un objet utilitaire et pratique, dont on se sert quand on a un besoin, selon son bon plaisir ??
D'après votre description toujours (ne le connaissant pas, je ne peux me permettre de juger), il semble avant tout manquer cruellement d'information sur la vie de couple, ses pièges, ses aléas, ses échanges de concessions et les attitudes à privilégier avec son aimée (??), ainsi que les pièges à éviter à tout prix.
Bien sûr, comme nous tous, il n'a pu compter ni sur l'école ni sur ses parents pour lui apprendre comment se comporter avec une femme, en vue de former avec elle un couple uni et harmonieux. Aussi devrait-il réaliser ses lacunes et prouver son désir de vous plaire, en se documentant sur ce sujet et en agissant.
Malheureusement, lire un livre, mettre en pratique des techniques proposées dans un programme pour couples, c'est nettement moins "folichon" que de s'amuser avec une console comme un gamin ! Et pour "modifier le cap", fut-ce de façon minime, il est utile d'éprouver un minimum de motivation ; de faire preuve aussi d'un rien de bonne volonté : comment être autrement, si l'on veut procéder à quelques changements mineurs d'attitude, en vue d'apporter un peu de joies à l'Autre ?
Votre frustration, votre désarroi, vos espoirs déçus se comprennent tellement bien ! La question à vous poser est : "Qu'avons-nous en commun, à part une attirance physique initiale ??"
• Pas de dialogues
• Pas de partage
• Pas de tendresse
• Pas d'écoute
• Pas d'activités communes
• Pas de centres d'intérêt similaires
• Pas de moments privilégiés à nous deux (...)
Que reste-t-il alors, de votre vie de couple ? Il serait bon d'apporter tous les deux, une réponse précise à cette question : vous voilà devant un choix à adopter – un choix auquel il faudra vous tenir – et une décision importante à prendre. L'enjeu en est votre bonheur.
Puisque vous me demandez "comment réagir", je vous suggère ceci :
** Exposez-lui calmement et posément la situation, telle que vous la percevez.
** Expliquez-lui vos frustrations et surtout vos attentes.
** Demandez-lui, toujours calmement et sérieusement, de choisir entre deux options car, s'il en a une, vos conceptions de la vie de couple sont totalement opposées :
ou il s'engage résolument à changer de cap, à vous respecter, à se mettre parfois à votre place, à tenir compte de vos attentes, de vos souhaits, de vos opinions, à cesser de se comporter en despote absolu ;
ou il comprend qu'il ne vous rendra jamais heureuse comme ça et qu'il vaut mieux alors se quitter "bons amis", avant de compromettre vos prochaines années : n'avez-vous pas, vous aussi, droit au bonheur tout simple de vivre en harmonie ?
Voilà – je pense – ce que vous dirait à peu près n'importe qui ayant un peu de jugeote et se souciant de votre avenir.
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« J'ai aujourd'hui un problème de communication : la routine, les enfants, la lassitude de devoir faire toujours la même chose, le stress, l'épuisement ont conduit ma femme à faire une rencontre ; pas d'ordre charnel mais quelqu'un qui l'écoute. (...) » Sébastien (France)
Mes réponses à ce message sont entre les lignes.

Vous l'avez compris : quand la routine, le train-train, le ronron conjugal, prennent le dessus, qu'on perd le vrai contact avec son conjoint, on devient vulnérable. C'est tout à fait normal et ça arrive absolument à toute personne qui ne trouve plus à la maison tout ce dont elle a besoin : écoute, tendresse, attention, solidarité, valorisation, disponibilité pour faire davantage d'activités ensemble, etc. Vous avez bien fait de m'écrire, car il est plus que grand temps de changer de cap, d'agir promptement dans la bonne direction.
"Il y a assurément un peu plus que de l'écoute"
N'en doutez pas. Ce qui ne veut aucunement dire qu'elle oublie ses sentiments pour vous !
"Pour moi elle n'a pas envie de cette relation, enfin je l'espère."
C'est probable en effet, pour le moment. Mais cette rencontre lui permet de "souffler", de casser le rythme, de passer des moments agréables, différents. Surtout s'il la valorise. Je vous suggère de vous jeter à l'eau sans tarder : choisissez le bon moment et l'endroit adéquat mais il faut en parler, posément avec elle. Lui demander de vous expliquer précisément ses diverses attentes. Si un contact franc et affectueux, dénué de tout reproche ne se rétablit pas au plus tôt, le "risque" augmentera rapidement.
"Nous nous sommes un peu éloignés en ce moment, car le dialogue est difficile."
Le remède est de vouloir vous rapprocher ! À votre place, je prendrais l'initiative : mettez votre gêne (ou votre orgueil ?) de côté, organisez la garde des enfants (1) et faites-lui une surprise tout à fait inattendue.
Exemple ? Une soirée détendue, commençant dans un très bon restaurant et continuée par un spectacle qu'elle aimera à coup sûr. (Pas un "bête" cinéma...) Ça allégera l'atmosphère et la rendra propice à une conversation franche et en profondeur. Il est inutile de feindre, d'en rajouter, d'en faire trop ; l'idéal est de rester simplement vous-même, naturel.
Après, au lieu de reproches, au lieu d'exposer votre point de vue, (qui pour l'instant l'intéresse peu...) vous exprimerez simplement vos regrets de la situation, votre chagrin, votre prise de conscience qu'il y a des changements de comportements à prévoir de part et d'autre, dans la vie quotidienne.
Éviter tout jugement ou haussement de ton au profit d'un discours équilibré, affectueux, sans excès : vous mettre à sa place, tenter de comprendre ce qu'elle éprouve, ce qu'elle vit, lui prouvera votre effort d'empathie. Faites-la parler d'elle, de ses souhaits. Des jugements, des reproches précipiteraient son départ.
"Je voudrais pouvoir lui parler et faire le point sur notre couple, entraîner une prise de conscience chez chacun."
N'est-ce pas un peu tard ? Adopter une attitude ouverte et indulgente, extrêmement calme et digne serait plus efficace. Mais ce n'est que mon opinion, subjective : je ne vous connais pas, j'ignore le contentieux entre vous, je ne peux évidemment être formel.
"Le fait de se dire les points négatifs ou positifs de l'autre n'est pas possible pour le moment : je la sens fermée."
Bien entendu ! Elle n'ose probablement pas vous le dire mais, avec l'objectivité assez relative des femmes, elle vous considère seul "coupable" de ce qui arrive, – oubliant qu'une crise de couple repose toujours sur quatre épaules. Cette crise a en effet débuté par une détérioration de la communication entre vous ; c'est la porte ouverte aux ennuis : on n'exprime plus, chacun, ses attentes respectives. Restent les non-dits, les frustrations, les moments de solitude mal vécus, le vif sentiment que "quelque chose" doit changer. Mais, chacun restant sur ses positions, rien ne change.
"Est-ce une bonne idée de faire le point par écrit, sans prendre de décision ?"
J'en doute. Vous raisonnez en… homme, logique, pragmatique. Elle réagit émotionnellement, en femme. Pour vous comprendre, il vous faudrait parler "la même langue". Vous montrer attentif à ses émotions, comme l'homme charmant qui lui a plu au début. La technique pour cela est de repenser à... la séduire. Raison pour laquelle je vous suggérais une surprise. Pas un cadeau acheté en 10 minutes, mais lui consacrer du temps.
Bien sûr, s'il vous est possible de vous absenter quelques jours sans les enfants (en organisant tout), une alternative serait de rentrer un soir avec un joli bouquet de fleurs et des tickets d'avion. Se retrouver, sentir que les sentiments sont encore là, se parler, - est toujours très positif.
Jeter un coup d'œil à mon article ci-dessous pourrait vous intéresser : "La reconquérir".
• Votre message révèle un autre problème : vous semblez tous deux manquer d'information sur la vie de couple, les pièges qu'elle comporte, les attitudes à adopter ou à éviter. Profitez de vos vacances pour vous documenter sur des actes concrets et des techniques simples pour retrouver l'harmonie entre vous. ___________________
(1) Mettre à profit l'excellent logiciel du site http://2houses.com vous sera d'une grande aide !
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Problème: « Voilà 3 mois que mon ami est devenu très distant. Il est tout le temps à cran ; nous n'habitons pas ensemble et il ne vient plus chez moi. Il ne m'appelle plus ou seulement pour me dire qu'il a envie de faire l'amour. Quand je l'appelle, il est occupé et il demande de rappeler plus tard. Je ne vois plus cette flamme qui brillait dans ses yeux. Quand je souhaite en parler, il me dit qu'il n'y a rien... Je ne comprends vraiment pas. Pourtant je l'aime de tout mon cœur. Cela fait un an que nous sommes ensemble et je tiens vraiment a lui. » Juliette (Niger)

Vous décrivez très bien la situation… et vous la comprenez parfaitement. Votre ami a de "gros soucis" : soit, il a rencontré… quelqu'un d'autre et n'ose pas vous le dire, soit il a de sérieuses préoccupations (professionnelles ou autres), – mais de toute façon, son amour pour vous a manifestement bien tiédi.
Comme vous tenez à lui, il est très dur de vous faire une raison, je le comprends. Cependant, si vous ne voulez pas souffrir trop longtemps, il faut vous rendre à l'évidence : quand la tendresse et la gentillesse ont fait place à l'absence de tout vrai contact et à l'indifférence, il n'y a guère d'espoir à garder.
Les chagrins d'amour sont très douloureux à surmonter. Heureusement, ils finissent par cicatriser.
Sans partager rien d'autre ensemble que l'attirance physique, sans communiquer, sans avoir en commun certains goûts, des centres d'intérêt, des valeurs, des projets ensemble, etc., comment être heureux ??
Si vous ne le voyez plus à présent que pour de brèves étreintes, dénuées de sentiments de tendresse et d'admiration mutuelle, vous le réalisez, ce que vous vivez avec lui ne peut vous satisfaire. Ce ne sera jamais une relation de couple saine, durable et épanouissante. Or, Juliette, vous aussi avez droit au bonheur !
Le temps est donc venu d'ouvrir les yeux. De cesser, à regret, de vous bercer d'illusions. Il est temps de vous occuper de votre vie de votre destin, de votre bonheur. Et, tel que vous le décrivez, il ne me semble pas que votre ami puisse y occuper une place durable.
D'autres hommes existent autour de vous, qui pourront vous aimer, vous exprimer leur tendresse, se soucier de vous et de vous rendre heureuse, en se préoccupant d'autres choses que de leur seule (égoïste) satisfaction physique.
Ne m'en veuillez pas d'être sincère, Juliette, mes paroles sont vraies : cessez toute tentative de contact et voyez ce qui se passe. D'ici quelque temps, il vous fera peut-être encore signe, s'il a envie de vous. Mais est-ce ça l'amour ?? Ce type de relation ne peut vous suffire, – sinon vous ne m'auriez pas écrit. En un mot, Amie, vous méritez MIEUX ! Soyez heureuse.
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Problème: « Amoureuse d'un collègue, je suis sortie avec lui pendant 5 mois. Puis nous sommes "restés amis" car, travaillant dans la même entreprise, nous ne voulions pas que notre liaison pose des problèmes. Depuis, il s'est fort rapproché d'une "amie d'enfance". Il lui est arrivé d'inviter des amis et collègues pour un barbecue, un camping ou une sortie en boîte, – mais je n'étais jamais de la partie, même si j'en avais été avertie ! J'ai tout fait pour garder la tête froide, me maîtriser, ne pas montrer ma déception. En fait, je suis devenue jalouse de "l'amie", jalouse qu'elle prenne autant de place dans sa vie. Et je suis de plus en plus amoureuse de lui, sans le lui montrer. J'avoue être parfois vraiment désemparée. Quels conseils me donneriez-vous ? Dois-je lui dire ce que je ressens ? Ou quelle technique dois-je appliquer, afin de le mettre totalement hors de mes pensées, pour être en paix ? » Élisabeth (R.D.Congo)

L'impression donnée par votre message est celle d'un cruel manque de communication, simple et directe entre vous deux. Vous me demandez de vous suggérer des solutions mais, sans connaître sa version des fait et son point de vue sur votre situation, je devrai me limiter à des considérations générales.
• Il m'est difficile de déterminer, p. ex., si sa réaction révèle son indifférence à votre égard, l'oubli de ses sentiments passés ou au contraire, si c'est là une manœuvre consciente pour éveiller votre jalousie et vous inciter à renouer avec lui...
• Cette absence de vraie communication est regrettable : pourquoi hésiter à être franche ?? Pourquoi lui cacher que vos sentiments pour lui sont profonds ? Que vous avez de la peine de le voir "préférer" son amie ? Exprimez-lui seulement ce que vous ressentez. Aucun reproche, aucun jugement, aucune comparaison avec "l'amie" en question. Simplement votre ressenti.
• Rester naturelle, détendue, souriante vous permettra de dominer l'entretien avec dignité et juste ce qu'il faut d'humour et de signes laissant deviner votre tendresse pour lui.
• Si vraiment, il a "viré de bord", que ses sentiments pour vous sont oubliés et qu'il est l'amant de son amie de toujours, il aura peut-être la franchise de vous le confirmer, – en particulier si vous lui demandez, sur un ton parfaitement posé, de vous aider à tourner la page.
Comme dans tout problème de couple, Élisabeth, toute solution passe toujours par une meilleure communication.
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Les réponses au message de Leila (France) sont entre ses lignes :
Je suis mariée depuis 4 ans et j'ai un enfant. Mon mari me donne des coups.
• Contrairement à ce que certains hommes peuvent croire, la violence en couple, n'est jamais tolérable… et, pensez-y, quand elle commence, il est très rare qu'elle s'arrête.
Avant la naissance de notre enfant, il m'avait cependant promis de ne plus jamais recommencer.
• "Promesse d'ivrogne", dit une expression bien française : l'alcoolique lui aussi, "promet" de ne plus boire...
Dernièrement, il m'a de nouveau frappée et je ne sais plus que faire.
• Malheureusement, chère Leila, la SEULE solution est d'établir un certificat médical constatant (si possible) les coups et de le déposer, avec une plainte pour violences conjugales, au commissariat de police de votre quartier. Toutes les femmes battues vous le confirmeront, quand ça commence, c'est affreux, car ça ne s'arrête jamais. Leur homme ne le fait pas vraiment exprès; simplement, il est balayé par une colère plus forte que lui et ne se contrôle plus.
Je l'aime
• Leila, je vous crois, bien entendu… mais ne pensez-vous pas qu'au fond de votre cœur, vous vous forcez quelque peu à croire que vous l'aimez encore ? Par habitude, par peur de l'insécurité, de la solitude ou du "qu'en dira-t-on" ? Par peur que votre enfant grandisse autrement que dans un noyau familial conventionnel ?
• Pensez-y, l'amour entre adultes suppose de l'admiration et du respect – pas la peur des coups.
et je veux que mon enfant grandisse avec son père et dans une famille sereine.
• Ce désir est bien normal et tout le monde vous approuverait. Toutefois, les experts et les professionnels qui s'occupent d'aider les femmes battues sont d'avis qu'auprès d'un homme violent et agressif, qui bat sa femme, établir une relation de couple sereine et harmonieuse est aussi illusoire que vouloir apprivoiser un grand fauve adulte.
• En outre, pour votre enfant, être témoin de violences exercées sur sa mère sans pouvoir les empêcher est plus traumatisant que de voir son père seulement dans le cadre des "gardes alternées".
• Avez-vous également songé qu'un homme violent avec sa femme l'est aussi, régulièrement, avec ses enfants, – à la moindre bêtise ou désobéissance ??
Je le sais, je ne suis pas toute "blanche" dans cette relation
• Qu'entendez-vous par là ? Que vous n'avez pas été très fidèle ? Cependant vous écrivez que vous l'aimez… Ou alors que vous provoquez souvent les disputes ?
• (De toute manière, même l'infidélité ne justifie jamais les coups.)
mais de là à continuer à me taper dessus, je n'arrive pas à comprendre.
• Mais, Leila…, il n'y a RIEN à comprendre. Rien d'autre que la nécessité impérieuse de faire sa valise et de retourner dans votre famille, APRÈS avoir déposé une plainte. Sinon, votre mari peut vous "attaquer" pour abandon du domicile conjugal !!!
Et lorsqu'il y a mauvaise entente, il insulte ma famille, ce que je n'ai jamais osé faire.
• S'il vous manque déjà gravement du respect le plus élémentaire, en vous frappant, il n'y a pas de raison qu'il n'étende pas sa rage à tous les vôtres. En comparaison avec les coups, ce point est bien moins important ; il s'explique par sa colère.
Aidez moi, SVP. Je ne sais plus quoi faire et (...)
• Il vous a déjà promis de ne plus recommencer et il n'a pas tenu parole.
• Il vous le promettra encore, un jour de bonne humeur… et l'oubliera à la première contrariété.
• Vous êtes une victime de sa violence et il n'y a pas à en voir honte, c'est à lui d'avoir honte ! Vous êtes la mère de son enfant, il vous doit vraiment du respect.
• Il se croit peut-être "supérieur" à vous, mais il se trompe : vous êtes égaux, en droit et en fait, et il n'a pas à vouloir vous soumettre par ses coups.
J'ai peur du divorce
• ??? Vous en avez peur parce que vous n'en connaissez pas la procédure. On a toujours un peu peur de ce qu'on ne connaît pas. Mais puisque vous avez la chance d'habiter en France où la Loi protège les femmes dans votre situation, vous n'avez rien à craindre… SAUF si vous n'avez pas osé déposer plainte à la police. Car alors, votre mari aura toutes les facilités pour rejeter la culpabilité sur vous.
et des conséquences que cela engendrait sur ma famille
• ??? Désolé de mettre les choses au point aussi crûment, Leila : votre famille et ce qu'elle en pense n'ont rien à voir ici. Il s'agit de votre bonheur et de votre vie. Ça, c'est important !
• Si vous avez la chance d'avoir une famille aimante et solidaire, elle vous aidera à trouver un logement et vous "dépannera" au début. Mais si vos parents vous reprochent de fuir votre foyer pour éviter les coups, c'est qu'ils n'ont rien compris au droit au bonheur de tout être humain.
• Les "conséquences que cela engendrait sur ma famille" n'ont aucune importance en regard de votre intégrité physique, de celle de l'enfant et de votre droit à une vie normale.
• Jetez un coup d'œil à mon article sur ce sujet en cliquant sur le lien ci-contre : Violences en couple.
Bon courage, Amie.
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Les réponses au message de Valentine (France) sont entre ses lignes :
"Bonjour et merci pour cette proposition d'échange d'email, c'est très aimable à vous."
• Quand mes réponses s'avèrent utiles, c'est très gratifiant.
"Je vis avec Serge depuis 7 ans et nous construisons une maison."
• C'est là un point très positif: vous partagez tous les deux un projet qui vous rapproche (et un but commun).
"Nous nous aimons"
• Second point positif ; s'aimer après 7 ans ne va pas toujours de soi : tomber amoureux est facile ; mais le rester... ? Toutefois, avec les années, vous ressentez probablement chacun un certain agacement devant les défauts et les manies de l'autre ?
"Mais je ne supporte plus certains de ces défauts,"
• Il me semble avoir visé juste...
"C'est un homme très instruit (...)"
• Important, ce point-là : il vous permet d'avoir de vrais échanges, pour autant que vous partagiez aussi certains centres d'intérêt et certains goûts.
"mais exigeant, (...)"
• Avec lui-même également, – ou seulement avec les autres ??
"et qui passe le plus clair de son temps à critiquer et à râler; tout y passe, des programmes télé à l'industrie, la politique, les professionnels "
• Ce dernier point est en effet, fort irritant et difficile à tolérer. Avoir avec lui quelques entretiens en amis, au cours desquels vous lui exposeriez posément votre attente sur ce plan, serait un premier pas en avant.
• Comme le sens unique ne fonctionne jamais (pas plus que les reproches ou les jugements), vous pourriez lui expliquer clairement votre ressenti et lui proposer un échange de concessions : il y a bien chez vous, quelque chose qu'il aimerait, lui aussi, voir "amélioré" ? Donnant-donnant, on peut s'accorder sur des compromis qui satisfont les deux parties. (win-win)
"Il dit préférer le monde animal à celui des humains."
• Là, il faut admettre qu'il est difficile de lui donner entièrement tort : les animaux nous aiment pour nous-mêmes, sans tenir aucun compte de nos défauts physiques ou psychologiques.
Qui donc disait que "l'homme est l'image que se font les chiens de Dieu" ? ;-)
"L'entendre râler en permanence est de plus en plus difficile à supporter "
• Voilà une réaction parfaitement normale, en effet.
"et j'ignore si je pourrai supporter cela à long terme."
• Poser la question, c'est y répondre. Aussi, il semble urgent de donner un coup de pouce à votre communication avec lui. Car, ne vous leurrez pas, le phénomène ne peut que s'aggraver avec le temps et vous rendre même, à la longue "vulnérable aux tentations"...
• Toute solution à tout problème de couple passe toujours par une meilleure qualité de communication, – franche, saine, parfois audacieuse : il faut oser dire ce qu'on a sur le cœur… Par davantage d'échanges, également ; par plus d'attention aux attentes et au ressenti de l'autre ; par plus de valorisation de l'autre et donc, par un véritable... "entretien" quotidien de la relation de couple. (Comme pour les plantes vertes.)
"Quand je le lui dit, il me dit que j'exagère, il n'entend pas ma souffrance,"
• Pour qu'il admette votre point de vue, il vous suffit d'utiliser des arguments imparables, d'aller au devant de ses objections. Et, à nouveau, d'insister (calmement) sur votre ressenti. L'une des techniques, étonnamment simple et efficace, proposées dans mon bouquin est… l'enregistrement des disputes. Ça semble ridicule au premier abord, je le sais. Mais ça fonctionne.
En plus, on a toujours bien un MP3 ou un smartphone sous la main, qui convient bien à cet usage. Quand on est tous deux calmés, on réécoute l'enregistrement, ensemble. Les commentaires sont superflus : croyez-moi ou non, ça décoiffe.
"Il fait preuve d'une très grande mauvaise foi."
• Jugement, – qu'il serait peut-être utile de relativiser…
"Je trouve aussi qu'il juge trop hâtivement les autres, il accuse souvent sans preuve, cela me dérange. Il manque de tolérance, parfois même avec moi."
• Ce sont là des défauts qui empoisonnent sa vie et celle des autres, je vous l'accorde. Avec votre aide, si vous lui en parlez sans jugement, il pourrait y prêter plus d'attention et progresser : un rien de bonne volonté lui suffirait, sachant qu'ainsi il vous ferait plaisir.
"Enfin, il a du mal à accepter un avis contraire au sien."
• Nous les hommes, avons toujours tendance à être accusés de cette tare épouvantable par nos femmes ; et c'est tellement universel, qu'il doit bien y avoir du vrai quelque part, dans ces affirmations.
• Cependant, pour prouver à un homme qu'il n'a pas raison, la solution est génialement simple : lui opposer de vrais arguments, solides, cohérents, justes, indéniables, logiques et ob-jec-tifs.
Comment voulez-vous alors qu'il ne soit pas coincé, "le nez dedans" ?
• Ce 'truc' est efficace, car il nous change des interprétations erronées basées sur un malentendu, une trop vive réaction émotionnelle, des projections ou de fausses impressions… Surprenants résultats.
"Qu'en pensez vous ? Merci pour votre réponse."
• Je vous ai fait part de quelques impressions. Toutefois, votre description donne le sentiment que votre compagnon, en dépit de son instruction étendue, manque surtout d'informations sur les aléas de la vie de couple, les pièges à éviter au quotidien et les 1001 façons de continuer à séduire son aimée…
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Problème: « Mon conjoint part dans des guerres insupportables et pour rien. Je pense qu'il a trop d'orgueil pour l'admettre. » Coralie (Égypte)
Votre message est un peu sommaire pour me faire une idée précise et objective de votre situation. Je vais donc me risquer à vous poser une ou l'autre question.
• Votre compagnon est-il de la même culture que la vôtre ? Si d'aventure, il a été éduqué dans la tradition musulmane, j'imagine que vous saviez d'avance combien la mentalité de l'homme musulman à l'égard de la femme est… disons, restrictive. Les opinions de sa femme, ses idées, ses attentes, son autonomie personnelle, son droit à la différence, à son épanouissement personnel sont des notions généralement étrangères aux hommes de culture islamique. [Jetez un coup d'œil à mon article : "Problèmes de couple & Islam"] Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : bien entendu, ce fâcheux penchant peut aussi se retrouver chez bien d'autres hommes.
• Si vous aimez cet homme, Coralie, si vous envisagez une relation durable à ses côtés, si vous souhaitez fonder une famille avec lui, il est impératif de parvenir à un vrai dialogue sur un pied d'égalité (!). Toutes les crises de couples débutent par une dégradation de la communication. C'est universel. Et toutes leurs solutions passent par son amélioration.
• En restaurant une communication saine avec votre conjoint, en vous informant davantage sur les aléas de la vie de couple et les nombreux moyens (simples) d'en contourner ou surmonter les pièges, vous ferez un grand pas en avant sur la voie de l'harmonie conjugale.
• Il vous serait infiniment précieux en effet d'apprendre ainsi, en gardant un ton posé, en exprimant votre ressenti plutôt que des jugements, à mieux vous positionner dans votre couple, à gagner assez d'assurance pour oser exiger respect, considération et compréhension.
• Une phrase que je cite dans mon bouquin me vient à l'esprit car à mes yeux elle pourrait bien s'appliquer à votre cas : "Ne laisse jamais personne te faire oublier qui tu es ni décider à ta place ce que tu peux faire ou non."
• Une relation saine et harmonieuse se construit à deux, dans le respect et la tendresse, mutuels ; dans l'écoute, le partage et la solidarité. Il n'y a pas de place pour de continuelles disputes futiles ni pour un parti-pris d'agressivité. Sinon, le climat se dégrade bien vite et peut même basculer dans la violence physique…
• L'attitude que vous décrivez chez votre conjoint pourrait en effet être la conséquence d'un orgueil mal placé, d'une attitude "machiste" envers la femme, considérée comme "inférieure", soumise et obéissante envers son seigneur et maître. Si ce comportement ne cesse pas au plus vite, grâce à une évidente amélioration de votre communication et une prise de conscience de sa part, vous aurez deviné que votre choix a peut-être été un peu... hâtif.
Se basait-il sur des éléments autres que ceux qui assurent une relation saine ? Par exemple, la seule attirance physique, la position sociale, l'admiration un peu rapide par méconnaissance de la vraie personnalité de "l'élu", l'envie d'un changement flatteur, la confiance prématurée dans de belles promesses, l'ennui ou la crainte de rester seule, ... ?
• Je sens déception, indécision et même détresse, dans votre bref message. Puis-je donc supposer que vous n'avez guère de proches vers qui vous tourner en ce moment pour vous aider à y voir plus clair ? Cependant, une part importante du problème semble être, chez tous les deux, un défaut d'information sur le bonheur en couple et les moyens de le construire.
Mon livre vous amusera, vous intéressera et vous aidera de façon concrète, en ce domaine, soyez en sûre. Je vous souhaite de retrouver l'harmonie et la paix.
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Problème : « J'ai découvert que mon mari va 'voir ailleurs' : il me reproche de ne pas être assez câline (plus de 40 ans de mariage). Que faire ? Merci. » Julie (Suisse)

Sans vous connaître ni l'un ni l'autre et sans autre précision, il est difficile de se faire une idée objective de votre situation. Je peux cependant vous proposer quelques sujets de réflexion :
• La tendresse est un besoin aussi vital à certains hommes qu'à la majorité des femmes… même après 40 ans de mariage. Bien des femmes ont du mal à le réaliser. Il ne leur vient pas à l'esprit qu'un homme ait aussi un petit côté romantique.
• Si cette tendresse ne se concrétise plus aussi souvent dans la passion physique, elle peut s'entretenir dans 1001 gestes quotidiens d'affection, de marques d'intérêt, de regards chargés d'admiration, de vraie complicité et de profonde amitié.
• Malheureusement, il y a un ennui, – l'habitude, qui entraîne à la longue routine et indifférence. En outre, il arrive souvent à l'un et/ou l'autre de négliger son apparence, de se laisser aller tant au plan psychologique qu'au plan physique...
• Occupé chacun par ses propres soucis ou centres d'intérêt, on tend à moins partager d'activités ensemble ; on ne rit plus tous les deux ; on s'intéresse moins à la vie de l'autre, à ses "attentes", à ses espoirs, à ses... rêves. On en vient à avancer, non plus dans la même direction mais selon des routes parallèles, – bientôt divergentes…
• Et voilà qu'un jour, l'un des partenaires ressent un manque d'amour, d'intérêt, de "considération" ; se souvient avec nostalgie de la douceur des instants jadis partagés. C'est alors que tous, absolument tous, hommes ou femmes, nous devenons vulnérables aux 'tentations'.
• Comment l'occasion se présente-t-elle ? Oh, très simplement : une rencontre fortuite, un regard de sympathie, l'impression oubliée d'être écouté(e) avec attention, voire une certaine admiration...
Le contact s'établit, en toute innocence. Puis on se découvre des points communs, des goûts similaires, on partage les mêmes centres d'intérêt, on se raconte, on échange le récit de ses déceptions et de ses joies.
• Mais un jour, à force de ne plus trouver à la maison ce dont on ressent un intense besoin, à force de remâcher ses frustrations de tous ordres, on tombe "en amour" – comme le disent les Québequois – de l'autre personne.
• Si vous l'aimez encore et souhaitez "réparer" votre relation de couple, permettez-moi donc quelques suggestions amicales :
* Éviter les reproches et les "jugements" : ils ne font jamais rien avancer.
* Leur préférer la simple expression de votre peine, de ce que vous ressentez.
* Comprendre qu'une crise de couple ne repose presque jamais sur deux épaules, mais sur quatre.
* Réaliser combien il est préférable de se mettre à la place de l'autre, pour mieux comprendre ses réactions, leur cause et la vraie souffrance qu'elle peut révéler.
* Admettre avec simplicité qu'il est peut-être temps de vous poser aussi quelques questions à vous-même.
En dépit de ces nombreuses années de mariage, il pourrait bien vous être précieux à tous les deux, de compléter ou de rafraîchir votre information sur les aléas de la vie de couple et les solutions parfois très simples, pour les surmonter ou de les éviter.
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Problème : « Ma compagne était une bonne amoureuse, nullement frigide. Cependant, depuis l'arrivée de nos deux enfants, elle semble ne plus guère ressentir d’intérêt pour notre vie intime. Je trouve normal d'en éprouver un sentiment légitime de frustration et d’injustice. Auriez-vous un conseil ? » Hubert (Israël)

Cette situation est assez habituelle. Les causes en sont multiples, divers facteurs se combinent :
1. La surabondance de tâches et l’impression d’être soudain écrasée sous de nouvelles responsabilités, augmentent le stress de la jeune mère. Ceci accentue l’état dépressif plus ou moins accentué, fréquent après une maternité. En particulier si votre femme a repris des activités professionnelles ou bénéficie trop peu, à son avis, de votre aide ou de celle de ses proches.
2. Quand le bébé trouble ses nuits, il est difficile pour une jeune mère de récupérer et d’équilibrer tous ses rôles, c’est compréhensible : soins et éducation des enfants ; profession ; cuisine ; ménage ; courses ; navettes vers l’école ; obligations sociales, etc., ET amante... La jeune mère ressent alors avec plus d’acuité les possibles "manques" de son compagnon ou de ses proches ; en particulier, une aide, considérée souvent comme insuffisante ou peu efficace, dans les soins aux enfants, la tenue de la maison et les tâches annexes – sans parler de l’impression d’absence et d'indisponibilité trop fréquente de son partenaire. L'excès de fatigue la rend vulnérable et ne l’incite guère, au lit, à se montrer d’humeur folâtre : l'envie de dormir, trop souvent la plus forte, passe avant d'autres envies qu'aimerait partager son partenaire.
3. Un dérèglement hormonal mineur peut aussi influencer cette diminution du désir. Des analyses et un traitement adéquat (hormone thyroïdienne, hormone de croissance, hormone mâle,...) rétabliront la situation. En ce cas, il est souvent utile de consulter un endocrinologue.
4. L’aspect psychologique de ce problème est toutefois prioritaire. Il traduit un désarroi, la sensation d’être dépossédée de sa vie propre par l’excès de charges ; de devoir "en faire toujours plus". Raison pour laquelle il sera bénéfique de vous souvenir d'un point trop souvent sous-estimé : PARLER ENSEMBLE ! En toute simplicité, expliquez calmement à votre femme ce que vous éprouvez. Votre sentiment d’injustice et de manque, en même temps que votre désir de partager son "fardeau" avec bonne volonté. La seule présence du bébé ne peut suffire à vous "effacer" de sa vie... Solution ? Agir concrètement : engagez-vous à la seconder davantage ; à être attentif à l'aider au mieux de vos possibilités. Montrez-lui très souvent votre tendresse, votre compréhension, votre solidarité. Câlinez-la, gâtez-la. Si vous pouvez compter sur des proches, partez quelques jours à vous deux, quand elle ne nourrira plus. Patience ! Ça lui passera, – avec votre aide.
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Problème: « J'ai lu avec intérêt toutes les réponses apportées à vos lecteurs et je vois que la clé réside dans un dialogue sincère et franc entre les partenaires. Mais comment faire, lorsqu'on a en face de soi un partenaire toujours prompt à la critique, qui reconnaît difficilement ses torts et vite prêt à lever la main pour frapper, lorsqu'il se sent "contrarié" ?... » Dominique (Cameroun)

• Un dialogue s'établit et se poursuit à deux, c'est l'évidence. Chacun doit donc faire preuve d'un minimum de maturité et de bonne volonté. Si "Monsieur" est assez macho pour croire qu'il a toujours raison, refuse une vraie communication et lève la main sur vous quand vous "osez le contrarier", on peut très sérieusement se poser la question de savoir si votre choix a été le bon.
• Tout le monde, en effet, a droit au bonheur, à l'épanouissement de sa personnalité, aux divers partages indispensables à une vie commune harmonieuse. Et surtout, dans tous les couples, même unis, chacun des partenaires garde le droit imprescriptible d'être, de penser et d'agir différemment de sa "moitié".
• Ceci permet aux partenaires de préserver cette part d'autonomie personnelle, absolument nécessaire à chaque être humain pour se réaliser en tant que personne individuelle.
Vous avez vos qualités, vos potentialités propres ; si vous ne pouvez pas les exploiter de peur de contrarier votre compagnon, vous ne pouvez être vous-même et vous vivez dans un état continuel de frustration.
• D'autre part, la violence physique n'est jamais admissible en couple ! C'est une question de dignité : vous avez aussi le droit au respect, à la considération de votre compagnon, – à défaut de son amour. Car il est inutile de vous leurrer : si vous êtes victime de violences ou de menaces de violences de la part de votre compagnon, son "amour", c'est de la blague. Parlez-moi de désir physique, du confort pour lui d'être déchargé des tâches ménagères mais ne qualifiez pas cela d'amour.
Celui qui aime souhaite le bonheur de l'autre, pense à lui témoigner sa tendresse, son respect, sa solidarité. Il ne se permettrait jamais de "lever pas la main pour frapper, à la moindre contrariété".
• Jetez un coup d'œil à mon article sur ce sujet en cliquant sur le lien ci-contre : Violence en couple
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Problème: « Notre couple "dégringole" depuis plusieurs années… Avec des disputes de plus en plus graves, alors que, personnellement, je ne demande que de l'attention. Mon mari a quitté la maison depuis quelques temps mais est toujours en contact avec moi (pas forcément de manière positive). Il n'a pas entamé de nouvelle relation. Je souffre de son indifférence et de mots durs qu'il m'a dits... » Caroline (France)

Ma réponse eut été plus facile si votre message m'était parvenu il y a quelques mois : dans la situation que vous me décrivez, on pourrait croire l'amour déjà loin.
Agressivité, indifférence, abandon de domicile,… voilà des symptômes bien préoccupants, pour une personne avide de retrouver une relation normale. Si votre message n'était pas aussi catégorique, il y aurait lieu de se poser de sérieuses interrogations sur la fidélité de votre mari.
Sans autres détails sur ce que vous vivez actuellement, je peux seulement vous faire quelques suggestions ; optimistes, certes mais alors, plutôt tournées vers un futur… différent. Un avenir positif, construit cette fois sous les signes de la communication chaleureuse, de l'attention, de la tendresse, de la valorisation de vos qualités, de l'écoute, du partage, de la solidarité, de la considération et - qui sait ? - de la passion ? Mais oui, c'est possible, - à tout âge.
Car, il faut parfois se rendre à l'évidence, soit le choix adopté jadis ne s'est pas révélé à la hauteur de nos espérances, soit notre partenaire a profondément changé. Pourquoi ?
• La lente dégradation de la communication (sans même parler de dialogue !), de l'écoute, de l'empathie ?
• Le poids de la routine et de l'habitude, après quelques années ?
• Des soucis professionnels, financiers, médicaux, familiaux… ?
• Le refus de "vieillir" et le désir, parallèle, de sentir qu'on peut encore plaire ?
• La rencontre d'une autre personne, soigneusement cachée sous d'habiles mensonges ?
• Les caractères qui se sont aigris ?
• Les fausses impressions, projections et interprétations erronées dues à l'absence d'empathie ? On ne se met plus à sa place - et les reproches fusent au lieu des mots affectueux, indulgents et compréhensifs.
• Après avoir suivi des chemins parallèles vers un objectif commun, les routes ont divergé et on ne partage plus rien, – ni activités, ni soucis, ni joies, ni projets, ni but…
Vous pouvez continuer cette liste, selon votre propre ressenti.
J'aimerais amicalement vous suggérer aussi, – fut-ce pour éviter encore (ou 'plus tard') de vous déchirer sur les mêmes écueils –, de prendre connaissance de mon livre ; vous l'avez vu présenté sur mon site Internet : sa lecture vous permettra de fixer certaines idées et d'opter pour des choix de vie, aidés par une confiance en soi retrouvée.
Voyez-vous, ces problèmes de couple sont universels, leurs solutions également. Parfois, cependant, il est des décisions qui relèvent plus de la … chirurgie que des baumes cicatrisants.
Il faut bien l'admettre – même si j'ignore bien sûr si vous êtes dans le cas : comment le saurais-je sans connaître plus de précisions sur votre entente actuelle ?
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Problème: « Je me dispute trop avec mon chéri. On n'arrive plus à trouver une harmonie dans notre vie à deux. J'ai peur qu'on ne puisse bientôt plus se supporter et que ça finisse par une séparation, alors qu'on s'aime et ça ne fait que 10 mois qu'on est ensemble. On ne se comprend pas bien, on ne trouve pas de sujet de discussion, on ne se rend pas heureux... S.V.P., aidez-moi, je l'aime et je ne veux pas le perdre. Merci d'avance. » Armelle (Liban)

Votre situation est très simple et… très habituelle. Vous êtes apparemment tombés amoureux l'un de l'autre, d'abord sous l'effet d'une forte attirance physique mutuelle. L'ennui, voyez-vous, c'est que ça ne suffit tout simplement pas pour construire un couple solide, qui dure.
Pour cela, il faut bien plus que de se sentir bien au lit dans ses bras… Il faut avoir d'autres points à partager ensemble, – comme :
• Des sentiments de tendresse et d'admiration ;
• Des idées, des goûts, des opinions, des sujets de discussion ;
• Des projets, des rêves, un objectif, un but dans la vie ;
• Des "valeurs sûres ", c'est-à-dire accorder de l'importance dans la vie aux mêmes choses essentielles ;
• Des centres d'intérêt similaires ;
• Des activités communes à pratiquer régulièrement ensemble ;
• Des responsabilités et des tâches, afin de montrer chacun sa solidarité ;
Etc.
Il faut aussi pouvoir s'ouvrir aux autres, se sentir bien, ensemble, au milieu de certaines personnes avec lesquelles on peut aborder des sujets dignes d'intérêt, autres que la mode, le football ou les séries télé…
Il est évidemment tout aussi essentiel de communiquer avec franchise et naturel, pour ne jamais laisser subsister de tensions entre vous ; par exemple il faut parvenir sans difficulté à exprimer (calmement) ses "attentes", c'est-à-dire ses espoirs, ses souhaits, ses besoins, ses désirs, etc.
Pour cela, chacun de vous doit apprendre à écouter l'autre et à être capable de se mettre à sa place pour mieux le / la comprendre. Et quand on ne se comprend pas, il est très simple, tout en restant calme, de simplement demander des explications…
Un autre point sur lequel on n'insiste jamais assez, notamment dans certaines cultures orientales, est le respect, la considération mutuelle, le droit de chacun d'être différent(e), de conserver sa propre personnalité et une part d'autonomie.
Enfin, il est essentiel, pour construire une relation de couple durable, de pouvoir maîtriser ses réactions émotionnelles : pourquoi faire une "montagne" de n'importe quel motif futile ?
Colère et reproches n'arrangent jamais rien...
Ces divers sujets sont développés dans le livre que vous avez vu présenté sur mon site Internet. Tant de couples souffrent comme vous, d'un cruel manque d'informations sur la vie de couple. Pourquoi ? Parce que ni l'école ni nos parents, ne nous apprennent les attitudes saines à développer en couple, pour construire un bonheur à deux.
A croire qu'être heureux est automatique, que ça vient tout seul... ! Lourde, très lourde erreur. Ça s'apprend. Mais, comme dans tout autre domaine, apprendre demande un soupçon de bonne volonté et de modestes efforts pour assimiler des informations.
Lire ce livre vous intéressera, vous amusera et vous aidera tous les deux, soyez en sûre !
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Problème: « Ma femme n'accorde pas d'intérêt au sexe. » Jamal (Maroc)

Cette situation révèle probablement un fort mal-être. Il semble indiqué, en ce cas,
1. de lui parler avec douceur et affection pour lui demander le "pourquoi";
2. l'interroger, en vous mettant "à sa place" sur ce qu'elle aimerait voir changer dans sa vie.
3. Vous poser certaines questions, car plusieurs causes sont possibles :
• Peut-être n'êtes-vous pas assez tendre avec elle ? Ou pas assez aimant, dans la vie de tous les jours ? Une épouse qui se sent aimée pour elle-même (pas simplement comme objet de satisfaction sensuelle), est souvent mieux disposée aux choses de l'amour.
• Peut-être ne prenez-vous pas assez de temps pour la préparer à faire l'amour ?
• Peut-être sa vie est-elle difficile ou pénible ? Peut-être manque-t-elle de moments agréables, de loisirs, d'activités distrayantes et intéressantes à faire avec vous ?
• Peut-être aimerait-elle plus de considération de votre part ? Plus de respect ? Plus d'écoute de ses opinions et de ses attentes ?? Plus de communication ?
• Si vous ne prenez pas de précautions anticonceptionnelles, peut-être a-t-elle simplement peur de devenir enceinte ? Peut-être a-t-elle déjà plusieurs enfants et trouve-t-elle les charges, responsabilités et fatigues actuelles amplement suffisantes ?
• Peut-être votre vie sexuelle souffre-t-elle de la routine ? Or, ne l'oubliez jamais, se sentir aimée avec passion et être souvent surprise par son homme est un besoin commun à toutes les femmes !
Pouvoir répondre clairement à ces questions voudra dire que vous aurez rétabli une bonne communication à l'intérieur de votre couple. Vous aurez donc bien progressé, car il est essentiel de le comprendre, aucune solution ne sera jamais trouvée à un problème de couple sans une bonne communication.
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Problème: « Je l'aime mais je suis partie 10 jours dans ma famille – sans penser à lui laisser un numéro d'appel... Du coup, il m'en veut et me croit infidèle, alors que je veux le présenter à ma mère. Que faire ? » Monika (Brighton, GB)

• Lui parler avec une vraie tendresse, dans la voix et dans les yeux.
• Lui faire vos plus "plates" excuses et lui expliquer que jamais vous n'auriez pensé lui manquer à ce point, que vous en êtes extrêmement touchée, que vos regrets sont d'autant plus vifs et vos sentiments pour lui, renforcés.
• D'autre part, soyez vigilante, car sa réaction pourrait révéler divers sentiments comme :
** jalousie (?), susceptibilité (?), tendance à la rancune (?)...
** donc, un manque d'assurance et de confiance en lui – pas seulement en vous;
** une maturité affective à développer encore : réalise-t-il que votre relation privilégiée ne fait pas de vous "sa chose" ? Une personne n'appartient jamais à une autre et a droit à une large part d'autonomie.
** un possible besoin de marquer sa "supériorité" d'homme sur une personne qu'il aime, certes, mais peut-être surtout au plan physique (?).
Avec davantage d'informations sur la vie de couple et une réflexion plus approfondie, il le comprendra : vivre en couple n'est pas seulement vous avoir là quand il éprouve des désirs sensuels... !
• Je vous suggère d'avoir chaque jour avec lui de vraies conversations pour lui expliquer que vivre en couple n'est pas seulement aimer faire l'amour ou donner un coup de main financier à l'occasion. C'est aussi partager : la même idée de ce qui est important dans la vie, les mêmes valeurs essentielles; des goûts similaires; un objectif commun; des rêves; un but de vie; des centres d'intérêt, des activités ensemble, etc.
• construire un couple durable avec vous lui demandera aussi d'apprendre à respecter votre droit à la différence, votre liberté de "respirer sans lui" et votre personnalité propre.
• Expliquez-lui que vous l'aimez vraiment et qu'il peut vous faire confiance – sans cela, vous ne souhaiteriez pas le présenter à votre mère;
• Rappelez-lui qu'une relation de couple sans confiance ne peut jamais durer !
• Exprimez-lui plus souvent vos sentiments : rassurez-le en lui montrant votre tendresse, dans vos regards, dans des gestes affectueux ou des baisers sans motif particulier ; dans vos attentions à ce qui le concerne, dans votre souci fréquent de lui faire plaisir. Si vous êtes vraiment amoureuse de lui, – pas seulement parce que sa présence vous apporte des avantages – vous apprendrez à sentir ces choses.
• Dernier point : pensez peut-être plus souvent à lui, moins souvent à vous (?).
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Problème: « Il me reproche de ne pas faciliter la communication entre nous : j'interprète ses actes et ses paroles mais je ne comprends pas comment me corriger. » Nadine (Nlle. Caléd.)

Et moi, je vous comprends… tous les deux: comment espérer voir durer sa relation de couple sans une communication, claire, sincère et naturelle ? Celle-ci est indispensable. Mais, pour maintenir une saine communication, il faut se parler, – tous les jours. Avec franchise, sans sous-entendus, sans "non-dits".
Il faut aussi très souvent demander à l'autre d'expliquer ses paroles, ses attitudes ou ses gestes, s'ils vous interpellent. Un fait, une phrase vous heurte, vous surprend, vous fait mal ? Demandez-lui donc, ce qu'il y a "derrière", ce qu'il veut vous faire comprendre, quel est le fond de sa pensée ; quelle est son attente ?
Quand on ne comprend pas le "pourquoi" de quelque chose, il suffit d'OSER demander une explication. Ce n'est pas difficile, c'est même une habitude qu'on acquiert rapidement.
Car, vous l'avez remarqué, ne pas comprendre ouvre la voie aux fausses interprétations : on croit vite que l'autre a des motifs injustes ou méchants pour avoir dit ou fait ce qui vous blesse. Alors qu'en général, ce n'était pas du tout son intention.
Si vous ne comprenez pas ses réactions, si vous ne devinez pas la cause de ses gestes ou de ce qu'il vous dit, demandez-lui de vous parler plus clairement. De ce fait, en vous mettant à sa place, vous parviendrez à saisir le vrai message qu'il tente de faire passer et ça ira bien mieux entre vous.
Informez-vous aussi, tous les deux, sur les moyens de mieux vous comprendre, de mieux gérer dans l'harmonie, votre vie de couple : c'est tellement important de connaître tous les jours des moments de bonheur ! Et si vous avez des enfants, cette bonne entente, ces joies rejaillissent sur eux et eux aussi sont heureux.
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Problème: « Mon mari ne m'a jamais demandé de le caresser ou de lui faire une "pipe". Je ne l'ai même pas tenté car j'ai peur qu'il me dise que l'Islam ne le veut pas et pourtant, j'ai tellement envie de le faire avec lui… » Myriam (Sénégal)
Attention : encore une adresse e-mail désactivée ou erronée - et donc une réponse retournée...
Les adresses e-mail gratuites (Hotmail, Yahoo etc.) sont injoignables après 90 jours sans activité !

Votre message est charmant !
1. L'Islam n'interdit ni les caresses ni la fellation.
2. Si votre mari est du genre timide et réservé, peut-être n'ose-t-il pas vous parler de 'ces choses' ou vous les demander ?
3. Si vous êtes la première femme qu'il ait connue, il n'est pas impossible qu'il ignore tout des pratiques sexuelles courantes dans l'intimité.
Je vous propose donc, pour résoudre ce "problème", de mieux communiquer avec lui.
De parler ensemble de votre vie intime, de lui demander quelles initiatives il attend de vous, ce qu'il apprécierait vous voir faire. D'oser lui dire, en le regardant avec tendresse, que vous aimeriez le caresser et embrasser son sexe. Quel homme 'normal' pourrait résister à une demande aussi gentille et agréable ??
Pour rendre les choses simples et naturelles, il est plus facile, la première fois, de le rejoindre sous la douche : se sentant 'tout propre et tout frais', il sera moins intimidant pour lui de se "livrer" à vos attentions coquines... et ce sera plus agréable pour vous. ;-)
Si votre mari manque des connaissances de base sur les meilleures façons de gérer sa vie de couple et sa vie sexuelle, vous découvrirez une foule d'informations précieuses concernant ces matières, dans mon livre-programme, que vous avez vu présenté sur mon site Web. Cette lecture vous aidera beaucoup tous les deux. OSEZ ! Et soyez heureuse.
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Problème: « Mon conjoint et moi ne partageons plus rien ; il ne me regarde plus, ne me touche plus et n'éprouve plus le besoin d'être en ma compagnie. » Claudine (Angers (FR)

Ce genre de situation est extrêmement douloureuse et je comprends votre peine. Il m'est difficile cependant, de vous apporter une aide concrète sans connaître les détails de votre cas spécifique. Parfois l'indifférence s'installe entre des conjoints à la suite d'évènements particuliers, dans lesquels la responsabilité de chacun peut se trouver engagée…
Si ce n'est pas votre cas, vous êtes-vous demandée si votre compagnon n'a pas négligé de vous exprimer certaines attentes ? Des attentes non rencontrées conduisent souvent, en effet, à des frustrations et rendent l'autre, vulnérable aux tentations extérieures.
Il serait bien, si vous l'aimez encore, de trouver un bon moment et un bon endroit pour lui parler sérieusement, – sans lui faire de reproches mais en lui expliquant sur un ton posé, votre "ressenti", votre chagrin et vos attentes.
S'il n'a personne d'autre « en tête » et s'il demeure entre vous un reste de tendresse, le nœud du problème est le plus souvent lié à un manque d'information sur les 1001 pièges de la vie de couple, les erreurs à éviter et les moyens de les réparer.
Mon livre que vous avez-vu présenté sur mon site Web vous aidera tous les deux à changer de cap. Et s'il venait trop tard, au moins vous aurez découvert une façon différente, plus épanouissante de gérer au mieux votre vie amoureuse dans le futur...
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Problème: « Ma femme a eu une brève aventure... et je ne m'en remets pas. Cependant, je vous joins la lettre qu'elle m'a adressée où elle me demande pardon pour sa faiblesse d'un moment et où elle me dit que son amour pour moi n'a pas un instant été remis en cause. Mais mon orgueil de mâle en a pris un coup. [...] » Jean-Pierre (Belgique)

La lettre de votre femme révèle un être… exceptionnel, une personnalité mature, lucide, pragmatique, créative, ouverte, intelligente et dotée de finesse au plan psychologique. Et en plus, elle est amoureuse de vous !! VEINARD !
• Votre sensibilité est très vive ; peut-être un peu trop sur un plan qui n'a pas du tout l'importance exagérée que vous lui accordez – ce que vous réaliserez facilement, en étant plus objectif.
• Une femme sensible croit à la possibilité d'une amitié sans équivoque avec un homme; mais c'est excessivement rare... Elle a noué avec cet homme une relation bien plus proche de l'amitié que de la relation sexuelle; bien sûr, comme il est homme et que la personnalité de votre épouse est attirante, ça a (presque) fatalement dérapé. Mais je la crois sincère dans sa description d'un certain "détachement" : son cerveau et son cœur n'étaient pas impliqués.
• Ce qu'il faut en retenir ? Qu'elle n'y a pas accordé plus d'importance qu'au "coup d'un soir", sous l'effet conjugué d'un vif sentiment de solitude et de l'euphorie liée à une soirée arrosée.
Ça devrait vous suffire; comme vous le reconnaissez, son amour pour vous n'a jamais été remis en cause. Tout "le reste est littérature".
• Après avoir fait le tour de la question, elle n'a plus aucun doute, c'est vous qu'elle aime. Et son moment de faiblesse est simplement humain, du à cette fameuse "occasion qui fait le larron", en particulier dans un moment de solitude ou de désarroi. En ces moments, qui peut rester insensible au charme souriant ? A la séduction ? Aux compliments sincères ? Vous ??
• J'en suis vraiment convaincu, vous devez tourner la page et arrêter de lui en vouloir. Vous vivrez bien plus heureux quand vous cesserez de "faire une montagne d'une taupinière".
• Ne seriez-vous pas du genre à vouloir un couple trop fusionnel ?? Attention, cela empêche de s'ouvrir aux autres et c'est vraiment dangereux !
• Le fond de ma pensée ? Il me semble que :
- soit, vous n'avez pas entièrement lu mon bouquin - ou trop vite ;
- soit vous en avez oublié quelques traits essentiels ;
- soit vous n'avez pas mis ces suggestions en pratique avec votre épouse ;
- soit vous n'en avez pas assez discuté ensemble…
SINON, vous vous rappelleriez qu'elle a droit à la différence, à son propre épanouissement personnel et que personne ne possède un être aimé. Jamais. Si ça arrive, la relation ne peut que sombrer.
Faites lire ma réponse à votre épouse, cher Jean-Pierre, afin d'en discuter avec elle. Exposez chacun vos points de vue et de grâce, relisez mon livre et mes précédents mails; tentez de les lui faire lire également: sa lettre montre un gros effort de communication. Imitez-la.
Pour retrouver la confiance et l'harmonie dans votre relation, il faut évidemment un zeste de persévérance... L'auriez-vous oublié, Ami ??
N'attachez pas à cet écart malheureux plus d'importance qu'il n'en a; vous montrer possessif, jaloux et rancunier n'arrangerait pas vos affaires mais vous éloignerait l'un de l'autre. De plus, rappelez-vous qu'il n'y a jamais de grand amour sans la notion de pardon, surtout pour une faute légère.
Votre moitié a eu des moments de doute ? Elle a éprouvé un bref "coup de soleil" dans un moment de solitude, pour quelqu'un qui s'est montré charmant, attentionné et tendre ? Mais, c'est tellement humain… Croyez-vous que cela justifie une méfiance éternelle ? Non, et vous le savez : vous valez bien mieux que ça.
Pensez-vous sérieusement qu'une telle situation ne pourrait pas vous arriver, si vous rencontriez une personne vraiment à votre goût ? Repensez-y avec objectivité.
Dernier point, vous remonterez bien vite la pente, si vous changez de cap : plutôt que de consacrer des heures à une déprimante introspection, à remâcher continuellement votre amertume, ne préférerez-vous pas vous intéresser davantage à elle, lui prouver votre amour, faire davantage de choses ensemble ?
Enfin, ne laissez pas des circonstances professionnelles vous séparer trop longtemps. Courage ! L'amour est le plus fort !
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Problème: « En ce moment, rien ne va plus; j'ai l'impression qu'il ne m'aime plus et il m'interdit beaucoup de choses, par exemple de voir ma famille ou mes amies ! Il ne veut pas que je me promène seule avec ma fille et je n'en peux plus. Je suis en dépression totale. Comment faire ? Merci. » Emmanuelle (France)

Je comprends votre indignation, votre désarroi et votre dépression : votre compagnon vous considère apparemment comme sa servante non payée et comme un objet qui lui appartient ! D'habitude, ce sont plutôt les hommes de culture musulmane qui agissent de cette manière; éduqués dans la notion de supériorité absolue de l'homme et de la soumission constante de la femme à ses volontés, les hommes qui pensent et agissent ainsi, ne se préoccupent pas vraiment du bonheur ni de l'épanouissement légitime de leur femme dans la relation de couple.
Ils n'ont simplement pas compris qu'ils en sont les premiers bénéficiaires, quand leur compagne est heureuse et détendue ! Ils ne réalisent pas que leur femme est une personne humaine à part entière; qu'elle a le droit d'être, de penser et d'agir de manière différente; qu'elle a droit à une certaine autonomie, à une relative liberté individuelle. Ces deux atouts sont indispensables à l'équilibre psychologique et au développement harmonieux de sa personnalité - et du couple.
Dans un couple, les deux personnes sont égales et ont les mêmes droits; il n'est donc pas question d'accepter qu'il vous "interdise" quoi que ce soit !! Vous n'êtes plus une enfant et n'avez pas à lui "obéir".
Quand on a de la considération et du respect pour la mère de son enfant, on lui demande les choses ; on n'interdit pas et on ne contraint pas.
Faites-lui donc calmement connaître vos limites et votre refus dorénavant, de lui "obéir" en tout. Expliquez-lui tranquillement vos "attentes" et… refusez tout net de vous "soumettre" quand cela ne vous convient pas: que faites -vous de votre personnalité ? Êtes-vous une ... esclave ou une personne à part entière ? C'est la seule façon cohérente d'agir pour faire encore tenir votre couple. Sinon, c'est la séparation.
Ce qui vous manque, Emmanuelle, ce sont des informations sur la vie de couple et les droits et devoirs respectifs des partenaires. La lecture de mon livre vous aidera beaucoup sur ces sujets
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Problème: « Mon compagnon tunisien et moi, on s'aime... trop ! Ça fait bientôt 3 ans que nous sommes ensemble mais on se dispute très souvent pour un rien. J'ai très peur de le perdre parce que je suis trop jalouse. Nous avons un enfant, nous sommes tout le temps ensemble, car au chômage; nous n'avons pas d'amis. J'aimerais savoir ce que vous en pensez. Merci d'avance. » Isabella (Portugal)

Vos problèmes semblent avoir trois origines:
– La routine, l'ennui et la lassitude, dus à... l'oisiveté. Vous êtes continuellement ensemble mais sans assez vous ouvrir aux autres. Votre vie manque donc d'intérêt et de fantaisie. Il faudrait trouver d'urgence une activité à faire ensemble et avec d'autres personnes.
Concentrez-vous sur ce but : SORTIR DE CHEZ VOUS, faire des connaissances, vous faire des copains avec lesquels partager des moments intéressants et amusants.
– Vos disputes continuelles sont faciles à comprendre : au lieu de vous parler en amis, tous les jours, de vous exprimer votre tendresse mutuelle, de vous dire vos "attentes" (espoirs, désirs, souhaits…), chacun fait plus volontiers des reproches à l'autre que des compliments. Or, valoriser sa ou son partenaire, est essentiel dans un couple.
– Il est important aussi, si ce n'est pas le cas, que votre partenaire se montre davantage solidaire de vous, qu'il vous aide dans les tâches ménagères, les courses ; que vous puissiez compter sur lui pour partager les bons – et les moins bons moments; qu'il s'occupe aussi beaucoup de votre enfant.
Je mentionne ce point car même quand ils aiment leur femme, les hommes de culture musulmane ont une mentalité différente : ils ont été éduqués dans la notion de supériorité masculine, la femme étant destinée aux tâches ménagères et aux corvées, bref à servir son mari.
Or, surtout quand un couple s'ennuie, il est essentiel que l'homme soit disponible et solidaire…
– Si vous avez "peur de le perdre", c'est que vous n'avez plus beaucoup de confiance en lui ou que votre jalousie est exagérée. Demandez-lui son aide pour vous aider à surmonter ce très dangereux défaut. Cherchez les raisons de cette crainte et PARLEZ-EN tous les deux, en amis, avec calme et amour.
Comme vous le savez, il est fondamental de bien communiquer, en particulier dans un couple confronté à la jalousie.
Prouvez-vous chacun votre amour; vous êtes peut-être "tout le temps ensemble" mais avez-vous de vraies conversations quotidiennes ?
– Si vous l'aimez, si vous tenez à lui, c'est déjà excellent. Mais l'amour se vit à deux ! Et une relation de couple, ça se construit et ça s'entretient chaque jour ; ça demande donc un petit effort de bonne volonté quotidienne de la part des DEUX membres du couple... entre autres pour laisser à chacun son droit à la différence et à un minimum d'autonomie.
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Problème: « J'ai peur de l'échec et des pensées négatives m'assaillent lors de nos rapports intimes... » André (Côte d'Ivoire)

Vous manquez un peu de confiance en vous ? La solution est simple : dans ces moments, utilisez votre tête et votre cœur ! Quelques idées ?
• Lui exprimer et lui montrer vos sentiments (si vous en avez): une femme est toujours sensible à la tendresse de son bien-aimé, plus encore qu'à la technique ou aux "dimensions"...
• Avant, pendant et après, passer du temps à lui dire des mots doux, à l'embrasser, à la caresser avec délicatesse.
• L'idéal est toujours de prendre tout votre temps: plus ça dure, mieux c'est, – pour elle comme pour vous.
• Si vous "venez" trop vite, utiliser un lubrifiant vaginal (pharmacie) vous aidera : elle appréciera vos caresses avec ce produit et, le frottement étant moindre, vous résisterez davantage.
• Un 'secret' infaillible à garder en mémoire: votre partenaire apprécie quand ça dure. En général, "plus c'est long, meilleur c'est" !
• Les attitudes et comportements amoureux ou gentils, solidaires, que vous pouvez avoir durant la journée et dans la vie courante (si vous vivez ensemble), sont essentiels : la séduction ne commence jamais au lit, tout compte et rien n'est jamais "acquis": il faut continuellement recommencer à séduire celle qu'on aime...
• Vous le constaterez à l'évidence, si vous pensez à elle, si vous lui prouvez votre amour, si vous la faites rire chaque jour, si vous avez de menues attentions pour elle, si vous apportez un brin de fantaisie dans sa vie, si vous l'aidez dans les moments difficiles ou dans ses corvées,... – elle sera infiniment mieux disposée à l'intimité et vos pensées négatives s'envoleront.
• Un autre moyen de combattre cette sensation de "peur de l'échec": s'intéresser chaque jour à sa vie. Si elle vous sent indifférent, en dehors des moments où vous partagez son lit, comment éveiller son enthousiasme et la rendre amoureuse ??
Dans mon livre, vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin sur la vie de couple et l'intimité; cette lecture vous intéressera tous les deux et vous amusera.
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Problème: « Ça fait 27 ans qu'on est mariés avec ma femme et depuis 6 mois, je suis en train de la perdre. Elle a totalement changé ; elle me dit : "Je veux vivre, profiter et m'épanouir !" Je crois quelle cherche à avoir d'autres rapports, même sexuels, avec d'autres. Que dois-je faire ? Je l'aime tant ! Je ne peux vivre sans elle. Help, avant qu'il ne soit trop tard ! Merci. » Jean-Michel (Strasbourg- FR)

Votre témoignage me fait sourire: c'est à elle que vous devriez (gentiment) dire tout cela !
Cette "crise" qu'elle traverse est tout à fait NORMALE ! Vingt-sept ans de "bons et loyaux services", de travail quotidien à la maison (et ailleurs ?), de dévouement, etc. C'est beau.
Donc, je pense qu'au lieu de vous… plaindre, vous trouverez plus utile de vous "remettre en question". En effet, dans votre message, aucun mot ne marque que vous vous souciez d'elle ou de ce qu'elle éprouve comme frustration; vous ne parlez que de la crainte de perdre "celle qui est à vous"…
Mais, Jean-Michel, personne n'appartient - et jamais rien n'est acquis pour toujours. C'est pourquoi, pour que dure un couple, il faut entretenir chaque jour sa relation, comme on le fait de tout ce qui a une grande valeur et qu'on ne veut pas voir se dégrader. Voici quelques interrogations à vous poser en toute honnêteté :
• Que reçoit-elle de moi en retour ? Cela suffit-il à son bonheur ?
• Que fais-je, moi, pour cultiver notre " jardin d'amour " ?
• Me suis-je assez intéressé à sa vie, à ses rêves, à ses désirs ?
• A ce qui l'intéresse, elle, à ce qu'elle aimerait faire ?
• Est-ce que je pense souvent à lui dire, et surtout à lui prouver mon amour ?
• Est-ce que j'aime lui faire plaisir ? Est-ce que je prends souvent le temps d'y penser ?
• Comment ai-je ajouté un peu de fantaisie à sa vie pour ne pas la voir sombrer dans la routine ??
• Ai-je vraiment réfléchi à ce qu'elle peut trouver d'agréable, dans sa vie de tous les jours auprès de moi… ?
• Ai-je régulièrement veillé à "casser le rythme" et le train-train quotidien, en lui proposant une escapade ou un week-end imprévu, seuls à deux ?
• Dans l'intimité, m'arrive-t-il encore de prendre tout mon temps pour lui donner du plaisir, lui dire combien elle me plaît - si c'est encore le cas ?
• Ai-je fait le nécessaire pour qu'elle continue à avoir de moi une image positive, celle d'un homme qu'elle peut admirer, dont elle est fière d'être l'épouse ? Etc., etc.
A mes yeux, Jean-Michel, vous avez souffert depuis toujours d'un manque cruel d'information sur la vie de couple, ses problèmes, ses pièges, les bonnes idées à avoir et les erreurs à éviter ! La première de ces erreurs - que révèle votre message -, est l'absence d'une communication saine et franche entre vous deux.
Peut-être n'est-il pas trop tard pour convaincre votre épouse de changer d'avis et de rester auprès de vous : elle est simplement fatiguée de la monotonie de sa vie ! (Surtout si, par exemple, les enfants ont à présent quitté la maison.)
Mais alors, il faudra lui montrer votre bonne volonté, lui prouver que vous êtes décidé à accepter quelques changements d'attitude envers elle dans la vie quotidienne.
Je ne peux pas vous résumer ici tout mon bouquin mais je vous recommande avec chaleur de le lire ; ainsi que les trois articles ci-dessous : ces lectures vous ouvriront les yeux - et je suis certain qu'elles intéresseront aussi votre femme. Cliquez sur les liens ci-dessous pour lire ces trois courts articles et consulter la table des matières du livre :
"Comment récupérer ma femme" ?
"Comment faire plaisir à ma femme" ?
"Comment mieux communiquer en couple"
« 100 moyens sûrs d'aider votre couple » – Table des matières & introduction
Je vous propose donc un plan d'action, pour agir dans quatre directions :
• répondre lucidement à toutes les questions que vous pourrez vous poser, sur l'origine réelle de ces changement que vous déplorez;
• parler à votre femme et lui demander de vous expliquer ses "attentes";
• rétablir une communication normale (d'abord, en lui montrant votre lettre et ma réponse, par exemple);
• compléter votre information par des lectures qui vous ouvriront les yeux. Bonne chance, Ami.

SUITE:
« Merci pour votre réponse mais le problème, c'est ma femme : elle n'a "pas vécu sa vie de jeune fille" (elle avait 16 ans quand on s'est rencontrés). Maintenant quelque chose la pousse à faire des choses qu'elle n'aurait jamais cru me faire (des relations avec d'autres hommes). Vous comprendrez mon désarroi et mon mal de vivre ! »
Sans vous connaître, je ne peux évidemment pas porter de jugement. Ce que je sais par contre, c'est que l'impression que "le problème vient uniquement des autres" est rarement exacte...
Même si c'était le cas, commencer par de petits changements en nous est la seule initiative appropriée, le seul moyen de faire bouger les choses.
Pour tirer cela au clair, ce n'est pas difficile : montrez-lui mes réponses et voyez ce qu'elle en pense. Vous saurez alors directement à quoi vous en tenir. De toute manière, vous pouvez être assuré que toute solution éventuelle passera par une meilleure communication
Par ailleurs, si vous vous mettez un instant à sa place, vous admettrez qu'il n'est pas vraiment… anormal de vouloir connaître "autre chose", si elle n'a jamais connu d'autre homme que vous – et qu'elle n'est plus satisfaite. Vous souhaitez qu'elle change d'avis ? Renouvelez donc votre façon de lui faire l'amour, Jean-Michel ! C'est à votre portée, mon livre vous le prouvera.
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Problème: « Bonjour, j'ai lu votre blog avec grand intérêt et aimerais vous soumettre mon problème: 10 ans de vie commune s'évaporent au fil des jours ; que va-t-il en rester ? Mon compagnon avait la garde de ses 2 filles, j'ai un fils. L'aînée n'a jamais accepté ma présence. 5 à la maison, aucune aide pour les tâches ménagères. J'en ai parlé à mon compagnon sans aucun effet. Aujourd'hui, je vis la même chose avec la seconde. Je suis humiliée sous les yeux de son père qui ne réagit pas; il dit m'aimer mais me donne toujours tort face à ses filles ou sa famille. De plus, il me ment, aime beaucoup Internet ("juste pour rire !") et y affiche sa photo. Je ne comprends pas son attitude, en totale opposition avec ses belles paroles. Merci de m'amener un peu de lumière... » Sybille (France)

Vous avez lu quelques réponses sur mon blog ; vous l'avez donc compris: la clé de tout problème conjugal se trouve dans une meilleure communication ; mais il faut malheureusement être deux pour communiquer !
Or, à vous lire, votre conjoint a manifestement sombré dans une indifférence profonde, en ce qui vous concerne… La preuve en est qu'il s'inscrit apparemment sur des sites de rencontre, avec sa photo ! Ou je me trompe fort, ou c'est là une manière très claire d'exprimer qu'il cherche à faire de nouvelles rencontres. S'il dit vous aimer, c'est une contre-vérité flagrante doublée, je le crains, d'une belle dose d'hypocrisie. (Cela dit, sans pouvoir porter de jugement de valeur, comme je ne le connais pas.)
Y a-t-il chez lui certaines "attentes" qui ne sont pas ou plus rencontrées ? Les tensions provoquées par ses filles ont-elles miné les sentiments qu'il vous portait ? Je l'ignore mais le fait est, qu'en l'absence d'une conversation sérieuse pour mettre les choses au point, la rupture pourrait être proche.
Vous aussi avez droit au bonheur, Sybille ! Au respect, à votre droit à la différence, à votre épanouissement personnel, à la chaleur humaine, à la tendresse... Que reste-t-il entre vous, de toutes ces valeurs essentielles que vous partagiez au début ?
Je soupçonne que ni l'un ni l'autre vous n'osez clairement exprimer vos attentes. Les vôtres, vous me les écrivez mais c'est bien sûr d'abord à lui que vous devriez les faire connaître...
Quant aux siennes, il est probable qu'elles ont plus ou moins trait à l'intimité. Serait-il de ces hommes qui imposent à leur femme une écrasante série de responsabilités, se font servir, considèrent comme négligeables son travail et le temps consacré - mais s'attendent à être reçus en ardent séducteur, par une compagne "défaillant de sensualité" ??
Si votre rôle se limite à celui d'une domestique non payée, est-il surprenant que votre libido ne s'exprime peut-être plus comme avant ? Ne serait-ce pas à lui de mériter votre ardeur ?
Alors, chère Sybille, sans élever le ton, avec calme et objectivité, remettez les pendules à l'heure ! Placez votre partenaire devant un choix ; plutôt que des reproches, informez-le de ce que vous éprouvez, immergée comme vous l'êtes dans ce désert affectif, sans aide, sans la considération à laquelle vous pouvez légitimement prétendre.
Quand dans un couple disparaissent le respect et la considération, il est grand temps de changer d'attitude et de manifester sa bonne volonté – ou de prendre la décision logique de s'en aller.
C'est un des objectifs du livre que vous avez vu présenté sur mon site Internet : je m'efforce d'y rappeler toutes ces valeurs (qu'on oublie trop souvent, après quelque temps de routine commune), qui peuvent faire d'un couple cette merveille de solidarité, d'union des cœurs et des corps, de partage, de confiance, d'enthousiasme commun dirigé vers le même but.
Et ma foi, si pour vous deux il s'avérait qu'il est un peu tard pour changer de cap, votre vie n'est pas finie ! Vous serez surprise alors, du nombre de bonnes idées que vous pourrez y pécher pour faire d'une nouvelle relation éventuelle, une vraie réussite.
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Aujourd'hui, j'aimerais partager avec vous un bref article de la philosophe féministe Elisabeth Badinter, paru dans le journal « Le Monde » :
Adresse à celles qui portent volontairement la burqa.

« Après que les plus hautes autorités religieuses musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition, – wahhabite (Arabie Saoudite) pour l'un, pachtoune (Afghanistan / Pakistan) pour l'autre, – allez-vous continuer à cacher l'intégralité de votre visage ?
Ainsi dissimulée au regard d'autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes. Sommes-nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute relation et jusqu'à la connivence d'un sourire ?
Dans une démocratie moderne où l'on tente d'instaurer transparence et égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres. Alors je m'interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes ? Nul ne vous y demandera de montrer votre visage, vos filles seront voilées à leur tour, votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, – ce qui fait tant souffrir nombre de femmes de là-bas [en les précipitant souvent dans la misère].
En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie. Subversion, provocation ou ignorance, le scandale est moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos sœurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez.
C'est aujourd'hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer. Elles ne le peuvent pas... Pensez-y. » (© E. Badinter - LeMonde.fr)

La burqa n'est en aucun cas une obligation religieuse !

Note de l'auteur du blog :
Espérons qu'il se trouvera quelqu'un pour... lire et traduire dans la langue des intéressées, ces paroles, sans doute sévères mais justes et raisonnables.
Lisez ici, l'opinion sur la question, d'une journaliste musulmane : "Le port du voile"
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Problème: « Bonjour, merci encore pour votre livre ! Je l'ai lu et suivi avec intérêt et j'ai pu en effet garder mon mari. Mais j'ai du mal à lui refaire confiance, car il m'a trompé deux fois en cinq ans avec la même personne. Tout semble rentré dans l'ordre et malgré tout, je doute de sa sincérité: se peut-il qu'il continue et fasse semblant, ou peut-on vraiment arrêter une liaison extraconjugale ? Il m'assure que c'est terminé, que c'est moi qui l'avais cherché mais qu'il ne pouvait continuer à me faire du mal, il fallait qu'il choisisse. Je l'aime et cependant je songe à le quitter, car je ne veux plus être bernée. Peut-être serez-vous de bon conseil (je suis suivie par une psychiatre mais il ne m'apporte pas de réponse). Je vous remercie d'avoir pris la peine de me lire; aurai-je une réponse de votre part ? » Clémence (Suisse)

Mais bien sûr que vous aurez une réponse de ma part, Clémence ! Rappelez-vous mon engagement, que vous avez lu sur mon site Internet: mes lecteurs peuvent compter sur moi.
Je comprends très bien votre méfiance et votre déception. Mettre fin à cette liaison a du être difficile pour lui mais il peut être sincère. Pensez-vous pouvoir trouver au fond de votre cœur assez d'amour pour lui pardonner encore une fois ? Si c'est le cas, lui montrer progressivement votre confiance et surtout votre tendresse peut très bien vous le faire retrouver 'comme avant' et ramener votre relation dans la bonne voie.
De toute manière, il vous sera facile, à un moment où vous le sentez détendu, de lui demander calmement et avec franchise, ce que cette autre femme lui a apporté et que vous ne lui donniez pas. Ainsi vous pourriez éviter de répéter une possible erreur, qui l'aurait rendu vulnérable dans le passé.
Car, si envisager de le quitter est évidemment une option, êtes-vous certaine de ne pas regretter ce geste, le jour où vous vous retrouverez seule ? N'oubliez pas en effet ce que vous écrivez: vous l'aimez !
D'autant plus qu'à peine vous l'aurez quitté, votre rivale se précipitera pour occuper la place - et la garder...
Quand vous m'écrivez "C'est moi qui l'ai cherché", voulez-vous dire par là qu'il avait des attentes que vous ignoriez - ou auxquelles vous n'aviez pu répondre ? J'espère alors que la lecture de mon livre vous aura incitée à mieux vous parler tous les deux, en amis qui se disent tout: garder des demandes ou des regrets sur le cœur est toujours un mauvais choix.
Comme vous l'écrivez aussi, les psy sont bien gentils, là, à vous écouter patiemment; mais leur rôle ne va pas jusqu'à vous suggérer des solutions concrètes. Or, rencontrer des problèmes de couple est très courant; cela ne signifie pas forcément qu'on ait des problèmes psychologiques justifiant un gros budget en honoraires de psychiatre...
Comme je vous l'écris plus haut, le quitter est certes une option mais, y avez-vous pensé, supposons qu'il soit sincère, qu'il ait vraiment rompu ? Ce serait alors bien injuste. Ne serait-ce pas une meilleure idée de patienter quelque temps encore ? Ainsi vous ressentirez mieux s'il mérite à nouveau votre confiance.
Jusque là, il serait bien utile de consacrer du temps et les atouts dont vous disposez (féminité, tendresse, élégance, sensualité, rire, bonne humeur, attentions, etc.) à le séduire !
Relisez aussi chaque jour, quelques pages de mon bouquin: si vous saviez comme parfois les bonnes résolutions s'oublient vite...
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STOP ! à l'ennui à deux,à la routine, aux disputeset aux frustrations

« 100 moyens sûrs d'aider votre couple » "La rigueur de l'analyse, le choc des idées,la force des solutions..." T. Stanton (Today's News)

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