« 100 moyens sûrs d'aider votre couple »
"La rigueur de l'analyse, le choc des idées, la force des solutions..."
T. Stanton (Today's News)
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Vous rêvez d'un vie harmonieuse, sereine... et votre couple traverse quelques turbulences ?
Rassurez-vous, c'est la norme ! Des centaines d'emails me parviennent de couples vivant cette situation. Un grand nombre d'entre eux a surmonté des épreuves similaires aux vôtres, en choisissant d'appliquer des solutions simples, à la portée de chacun. Comme par exemple, celles réunies dans le programme présenté sur ce site, sous forme de
livre électronique.
Vous lirez plus bas des réponses personnelles aux mails reçus de lecteurs et lectrices, désemparés par leurs problèmes de couple. Ces situations vécues dans la vie réelle se répètent, identiques, sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures. Elles nous interpellent au plan humain, nous font réfléchir et porter un regard différent sur nos propres soucis. Ces situations illustrent de façon concrète les différentes rubriques du plan d'infor-action décrit sur le site, "100 moyens sûrs d'aider votre couple".
Ces emails sont rigoureusement authentiques. Seuls les prénoms sont changés.
[Ivan Greindl]
Nouveau : Le Best-of.
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De nombreuses publications internationales et même le Wall Street Journal (!!) se font l'écho des effets bienfaisants de la "bibliothérapie": c'est maintenant attesté par plusieurs études scientifiques de premier plan, la lecture de livres de développement personnel apporte en effet une grande aide dans le traitement de difficultés psychologiques comme la dépression. N'en doutez pas, face au désarroi causé par un douloureux problème de couple, prendre connaissance d'informations simples, logiques et concrètes peut vous apporter l'aide pratique dont vous avez besoin.
Quand vous aurez parcouru ci-dessous quelques évocations de situations réellement vécues, j'aimerais vous recommander de vous rendre sur mon
site Web pour prendre connaissance du livre-programme :
« 100 moyens sûrs d'aider votre couple ».
« UN mot nous libère des chagrins et fardeaux de la vie : l'amour. » (Sophocle -496/-406 A.C.)
SONDAGE :
Afin de vous aider, vous en particulier, n'hésitez pas,
décrivez en quelques mots le premier souci qui vous préoccupe dans votre couple (ennui - indifférence - lassitude - susceptibilité - manque de tendresse - jalousie - intimité sans passion - absence de confiance - infidélité...) et la frustration qu'il vous cause.
- Sans solution à ce problème, quelles seraient les conséquences négatives d'ici 1 à 5 ans, pour vous et vos proches ?
- Quel obstacle vous empêche de résoudre ce problème ? Que ressentez-vous devant cette impossibilité ?
- Selon vous, à quoi ressemblerait la solution idéale ? Quelles conséquences positives assurerait-elle ?
- Quelle question directe aimeriez-vous me poser, – à moi ou à un autre spécialiste ?
Soyez rassurés : des solutions existent pour améliorer votre situation. (Merci d'indiquer vos réponses au bas de cette page, à la rubrique
commentaires)
SOMMAIRE
• Vos questions ou commentaires
• Mes réponses
Problème : « Il n'arrive plus à gérer notre couple : prises de têtes incessantes ;
impression d'amour à sens unique ; plus assez de romantisme ni de tendresse. Aidez-nous ! » Xenia (France)
Ce problème est très courant après un certain
temps ; il résulte d'une progressive indifférence de
chacun des partenaires : on ne s'intéresse plus assez
à l'autre. Pourquoi ? Oh, les motifs possibles abondent !
• La routine, l'habitude, le train-train ; le "ronron conjugal" ;
• l'absence de surprise, de mystère ;
• la fin des attentions, des compliments ;
• les soucis matériels, professionnels… : chacun
ne se préoccupe plus que de ses petites affaires,
on ne partage plus grand-chose ensemble, on ne sent plus solidaires ;
• l'oubli de tout effort de séduction ;
• l'un des deux a parfois quelqu'un d'autre en tête ;
• mais surtout, SURTOUT, on ne se parle plus, on ne
communique plus comme avant !
Remèdes ?
• LE PRINCIPAL, prendre l'initiative de se reparler
"comme au début", avec calme et confiance, sans
reproches inutiles, en amis.
• Exprimer son ressenti personnel, ses sentiments,
ses attentes, son désarroi, – sans agonir l'autre de
critiques ou de jugements négatifs.
• Compléter son information sur les aléas de la vie
de couple permet de trouver une aide concrète :
chacun peut ainsi réaliser la nature universelle de ces
problèmes qui causent tant de ruptures. Chacun peut aussi
comprendre qu'ils se résolvent le plus souvent de manière fort simple,
grâce à de modestes changements dans les attitudes de la vie quotidienne…
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
À l'occasion, il est bon pour un blogueur de sortir de son domaine ! J'aimerais aujourd'hui partager avec vous un article important, publié par la revue "Sciences et Avenir" sur le danger des benzodiazépines.
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Le Professeur Bégaud, de l'université de Bordeaux, a publié une étude épidémiologique
sur les anxiolytiques, somnifères et myorelaxants à base de benzodiazépines.
Selon cette étude, les spécialités à base de BZP, prises de façon chronique, favoriseraient l'appartion ultérieure de la maladie d'Alzheimer.
Exemples de ces spécialités :
Imovane, Lexomil, Mogadon, Myolastan, Nodaz, Seresta, Stilnox, Témesta, Tranxène, Valium, Xanax.
Rendez-vous sur le site Web de
Sciences et Avenir" pour lire une introduction à cet article.
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SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Mon mari est sans cesse en contact avec ses amies sur Facebook. Il ne peut s'empêcher de les appeler, dès le lever du lit. De plus, il efface tous les messages qu'elles lui envoient. Pouvez-vous me conseiller ? » Corinne (France)
Vous 'conseiller', je ne sais pas, mais je peux tenter de
vous suggérer certaines attitudes.
Si votre mari agit ainsi, c'est peut-être parce que vos
sentiments à tous les deux ont tiédi : la routine, le train-
train quotidien, l'habitude… Tout ça fait que vous ne
communiquez probablement plus correctement ensemble :
chacun s'occupe de ses petites affaires, mais le vrai
contact, ce n'est pas ça !
• "Au début", chacun s'intéressait à l'autre ; à sa
journée, à ses soucis, à ses joies, ses expériences…
Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?
• Au début, chacun exprimait souvent ses sentiments,
sa tendresse, son… désir, ses souhaits, ses attentes…
Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?
• Au début, chacun trouvait naturel de souvent complimenter
l'autre, de le / la valoriser.
Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?
• Au début, vous faisiez régulièrement des activités
ensemble, – du sport, des sorties, des loisirs culturels,
des balades ou autre chose…
Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?
Si la réponse est non, vous éprouvez chacun des frustrations.
Chacun de vous réalise que la vie commune manque de pep,
de fantaisie, de… changement. Alors, on compense, on se
cherche d'autres centres d'intérêt que la vie de famille.
Cette situation est dangereuse, si vous tenez à votre relation
car elle vous rend tous deux vulnérables aux "tentations" !
Il s'agit donc de réagir dans la bonne direction, d'adopter des
attitudes nouvelles dans la vie quotidienne pour retrouver un
certain plaisir et de l'intérêt à la présence de l'autre.
Il convient de prendre vous-même l'initiative de l'action.
Ça commence toujours par un effort sérieux et persévérant
pour rétablir une bonne communication entre vous :
• en osant dire chacun ce que vous avez sur le cœur
(calmement, posément, sans reproches, critiques
ni jugements), – c'est-à-dire :
• en exprimant chacun, sans être interrompu, ce que
l'on ressent, comment on perçoit le comportement
de l'autre ;
• en expliquant ce que l'on souhaiterait ;
• en complétant votre information sur les divers aspects
de la vie de couple : on sait bien ce qu'il faut faire !
Mais voilà, on oublie, on a d'autres priorités, on fait
moins attention avec le temps, on croit que tout est
ACQUIS pour toujours "parce qu'on est mariés".
Et on se trompe lourdement…
Jetez donc un coup d'œil aux articles que j'ai rédigés pour
les couples confrontés à ces problèmes :
"Articles gratuits"
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Je n'arrive pas à communiquer avec mon mari : il
veut toujours le dernier mot, imposer son point de vue, sinon on se dispute.
Que puis-je faire en ces cas-là ? » Véronique (Congo)
Communiquer ne s'improvise pas : un minimum
de technique et aussi, un peu de… bonne volonté de
la part du partenaire sont nécessaires.
Je vous suggère de remplacer les reproches, les cris,
les mouvements d'humeur par la seule expression de
ce que vous ressentez : expliquez-lui calmement, la
peine qu'il vous cause, à toujours vouloir imposer son point
de vue, son opinion, son idée, sans tenir compte des
vôtres, – donc, sans considération ni respect pour votre avis.
Il est temps qu'il comprenne que vous n'êtes plus une
enfant, que vous êtes SON ÉGALE, c'est-à-dire une
personne, qui a droit à son respect, à sa considération
et au bonheur.
D'autre part, il convient aussi, quand il parle, de ne
pas l'interrompre. Ainsi, vous pourrez (posément)
lui demander la même chose, quand ce sera vous qui
parlerez.
Pensez à l'informer que vous avez compris ce qu'il veut
vous dire, qu'il y a certainement du vrai dans son opinion
mais qu'à présent, vous voudriez aussi pouvoir
lui exprimer VOTRE POINT DE VUE.
Si vous lui demandez souvent de vous expliquer ce
qu'il attend de vous (ses "attentes"), si vous lui
montrez plus souvent, en étant tendre avec lui, que
vous tenez à votre relation, si vous lui expliquez ce
que vous aimeriez qu'il change dans sa façon d'être
avec vous, les progrès seront rapides.
Mais voilà, ceci doit être votre désir sincère et demande
de maîtriser vos réactions émotionnelles : les hommes
ne supportent jamais les cris, les pleurs, les reproches
(surtout quand ils sont… justifiés !).
Par contre, ils sont toujours plus impressionnés quand
leur femme leur parle calmement, sur un ton posé,
digne, avec des arguments clairs et logiques..
Un homme normal peut même... changer d'avis, quand on lui
explique clairement son point de vue, sans s'emporter,
mais avec des arguments imparables, – qu'il est facile
du reste, de préparer par écrit, pour ne rien oublier.
Bonne chance, Véronique !
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Ma compagne est excisée ; elle éprouve peu d'attrait pour les rapports intimes. » Alfred (Côte d'Ivoire)
Ce douloureux problème est extrêmement fréquent en
Afrique ; heureusement, il existe différents moyens
d'améliorer la situation, en particulier si votre compagne
a subi l'excision sans infibulation.
En premier lieu, il vous serait très utile de compléter
votre information au sujet des mille et une façons de
rendre une femme épanouie dans l'intimité.
En effet, vous pourrez alors agir à différents niveaux :
1. Au plan psychologique :
• en vous montrant tendre, attentif et... délicat,
en particulier lors des préliminaires ;
• en vous assurant constamment qu'elle ne ressent
ni douleur, ni gêne ;
• en la "préparant" à l'amour, par vos baisers et vos caresses ;
• en lui suggérant, en douceur, certains gestes
très intimes, qui pourraient au départ susciter des
réserves chez elle, si elle est d'un tempérament
plutôt timide ;
• en veillant toujours à prendre "tout
votre temps", sans montrer trop de hâte à atteindre votre plaisir.
2. Au plan médical :
• en la faisant examiner par un médecin expérimenté,
spécialiste en gynécologie, qui s'assurera qu'elle ne
souffre d'aucun trouble ou infection en parallèle ;
• qui lui indiquera si, dans son cas personnel, une petite
intervention chirurgicale courante pourrait améliorer
la situation, en dégageant la base de l'organe mutilé.
3. Au plan "technique" :
• en explorant avec elle, les avantages
offerts aujourd'hui par les "sex toys". Certains
accessoires sexuels (qu'on trouve partout sur le Net)
s'avèrent étonnamment utiles pour stimuler les autres
zones érogènes, c'est-à-dire, le vagin, le point "G",
l'urètre et même, si l'excision fut peu profonde, la racine du clitoris.
• En stimulant ses "zones préférées", – les points qui lui donnent du plaisir
quand elle est seule ;
• En utilisant généreusement un lubrifiant non gras,
de manière à diminuer les frottements et ainsi
prolonger votre résistance : certaines femmes
demandent une stimulation assez longue avant de
pouvoir atteindre un orgasme vaginal.
• En la familiarisant, lors de vos rapports, à certains
gestes intimes nouveaux pour elle ou inhabituels.
Bref, vous l'aurez compris, Alfred, "la balle est dans
votre camp" ; vous pouvez très bien l'aider à trouver du
plaisir, en agissant dans les bonnes directions pour faire son
bonheur en ce domaine, malgré la cruelle mutilation dont
elle a été la victime. Bien entendu, tous ces points sont développés dans mon
livre électronique, que vous avez vu présenté sur mon site Web.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Ce livre électronique vous révélera un large éventail de solutions logiques, simples, concrètes, faciles à appliquer au quotidien et surtout efficaces, pour 'booster' votre vie de couple, - dans tous les domaines. Revivre avec votre aimé(e) la passion, l'enthousiasme et le romantisme de vos premiers rendez-vous est aussi à votre portée.
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HAUT de la PAGE
Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, j'aimerais partager avec vous un article trouvé sur le site "Comment ça marche" : il nous rappelle combien la vigilance des Internautes doit être grande, s'ils veulent échapper aux multiples pièges que l'on rencontre sur Internet :
"Arnaques, pièges et autres délits commis sur le Net"
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « J'ai une libido proche de zéro. Mon ami ne fait
pas grand-chose pour améliorer mon problème, au contraire, il
l'accentue. Ça a toujours été un souci dans notre couple, depuis 9 ans, mais ça s'aggrave.
J'ignore pourquoi je ne ressens pas l'envie de faire l'amour ? » Colette (France)
Ce type de situation est fréquent mais, sans autres détails,
je ne peux que vous citer quelques exemples de causes
possibles. Il en existe de nombreuses, qui relèvent du
plan médical, du plan psychologique, des sentiments
réciproques, de la séduction qu'exerce le / la partenaire,
des expériences individuelles, de l'éducation, etc.
• Au plan médical : vous pouvez avoir certains
troubles du métabolisme hormonal, – souvent
une imprégnation réduite d'hormones mâles. Ou une muqueuse très fine, prompte aux infections
et mycoses ou à une hypersensibilité locale.
(Si ce n'est pas agréable, on perd vite l'envie !)
• Une baisse de libido plus ou moins prolongée est
normale après une maternité, surtout quand
l'accouchement a été difficile.
• Si l'utérus est "descendu", des douleurs peuvent
survenir au niveau du petit bassin lors des rapports ;
elles "démotivent"…
• Au plan psychologique : il est des femmes au
tempérament timide, introverti ou réservé ; elles
ont droit à la différence ! Mais un partenaire aimant,
attentif, délicat et tendre ne tarde pas, en général,
à les éveiller à la vie des sens, s'il consacre du
temps à ce rôle, – merveilleux.
• Au plan des sentiments : la libido peut être
singulièrement réduite quand les sentiments entre
les partenaires se sont affadis, que l'habitude a
pris la place de l'amour, de la tendresse, de la
complicité.
• Ou quand apparaissent des déceptions, des frustrations
ou même un certain "rejet" lié à l'hygiène, au
surpoids, à l'absence de délicatesse ou de tendresse,
à la routine…
• Au plan de la séduction : certains couples
se forment pour d'autres raison que l'amour, –
une attirance physique, la perspective d'un meilleur statut
social ou matériel, la beauté, l'apparence,
les "convenances"… Alors qu'un couple qui dure et
reste amoureux sera plus volontiers bâti sur un
partage des mêmes valeurs, une communication
franche, sincère, une bonne connaissance mutuelle,
une tendresse naturelle, une complicité qui unit
les partenaires dans des activités communes et une
grande confiance réciproque.
• Autre aspect capital, la séduction doit s'entretenir !
Et jamais, elle ne commence dans la chambre à
coucher : elle est soutenue, portée par les attitudes
de la vie quotidienne. Un homme qui se sent ou se
croit "agressé" toute la journée, qui affronte une
épouse négligée et prompte à la dispute n'éprouve
guère de désir en allant se coucher. De même, une
femme continuellement frustrée de considération,
de simple respect de sa personne, de compliments
ou d'attentions, pourquoi se transformerait-elle en
sex symbol, au moindre désir de son mari ??
• Au plan des expériences individuelles du passé :
certains faits en rapport avec la sexualité peuvent
bien sûr, traumatiser à vie une femme, par ailleurs
parfaitement normale (abus dans l'enfance ou
l'adolescence, viol, blessures psychiques à la suite
d'événements dont on a été témoin, etc.)
Il peut s'avérer utile de porter à la conscience ce
type de situation, parfois enfouis dans l'inconscient.
• Une première expérience sexuelle décevante ou
pénible a le même effet : un vague dégoût, un
désintérêt évident, une incapacité à parvenir à
l'orgasme.
• Au plan de l'éducation : même dans nos sociétés
occidentales, l'éducation des fillettes et des jeunes
filles, trop souvent rigide et culpabilisantes envers
ce qui touche à la sexualité, peut laisser des traces
fort préjudiciables chez les personnes impressionnables.
Elles peuvent en arriver à associer (inconsciemment)
l'amour physique, même légitime, au… vice.
Conclusions :
• Il conviendrait, chère Colette, de vous poser une
série de bonnes questions, afin de déterminer la
cause la plus probable de votre manque d'entrain à
l'égard des rapports intimes. La connaître vous
permettra bien sûr d'y remédier.
• Si vous n'éprouvez aucun plaisir, même seule, il
serait souhaitable de consulter un(e) gynécologue
expérimenté(e) ; divers examens et analyses révéleront toute anomalie
éventuelle.
• Si vos rares rapports intimes sont satisfaisants, s'ils
vous donnent quand même du plaisir, votre envie
peut se réveiller à l'occasion de changements dans
votre rythme de vie : peut-être avez-vous besoin
de plus de fantaisie, de rire, d'une vie plus variée,
plus intéressante ? De chasser la routine ??
• Il serait aussi hautement souhaitable de
compléter tous les deux votre information sur les
aspects intimes de la vie de couple ; des lectures
appropriées vous apporteront une documentation
précise sans, bien entendu heurter votre sensibilité. Vous pouvez
lire ici quelques articles sur la vie de couple.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « C'est toujours moi qui dois faire le premier pas ! Et en plus, sans plaisir,
car mon mari est bien trop "rapide", il est du genre "vite fait, bien fait". C'est pour cela que je n'éprouve aucun plaisir. Aidez-moi... » Aliya (Somalie)
Je réalise bien votre frustration.
Votre message révèle que vous communiquez de
façon difficile ou trop réduite avec lui : il vous serait
assez simple d'oser lui demander de vous caresser avant
l'amour. S'il le fait lentement et partout avec douceur
et délicatesse ; s'il vous embrasse tendrement pour vous montrer
que lui aussi vous désire et vous aime, votre réaction
serait différente.
• Si vous osez parler (posément et sans reproches)
à votre mari de cette situation, si vous lui expliquez
calmement votre attente, vous pourriez déjà fort
améliorer les choses.
• Il manque manifestement d'expérience en ce qui
concerne la façon de séduire sa femme. Alors,
montrez-lui ce que vous aimez ;
• dites-lui, si certains gestes vous plaisent fort et
quels gestes vous font mal ou vous déplaisent ;
• dites-lui aussi, gentiment, quand vous en "avez
envie " : montrez-vous tendre, sensuelle, aguichante.
• Faites-lui comprendre que "toujours être la seule à
demander", c'est frustrant pour vous. Dans tous les
couples du monde, cette apparente indifférence rend
vulnérable à la séduction d'autre(s) partenaire(s)…
• Suggérez-lui aussi de compléter son information
sur les différents aspects d'une vie de couple réussie :
en se documentant un peu, il transformerait votre vie
à TOUS LES DEUX. Elle serait plus harmonieuse, votre
entente plus sereine et vous connaîtrez des moments
de bonheur bien plus fréquents !
• Maintenant, il faut rester réaliste et lucide : s'il ne
vous demande jamais de faire l'amour, c'est peut-être
qu'il... pense à quelqu'un d'autre ?
• Ou qu'il éprouve éventuellement certains griefs envers
vous ? À vous d'éclaircir ces points.
• Vous pouvez prendre connaissance de quelques-uns
parmi mes articles sur la vie de couple, en cliquant sur
le lien ci-dessous :
quelques articles sur la vie de couple.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Madame n'aime pas souvent me satisfaire au lit conjugal ;
elle me refuse quand j'ai besoin. » (Sic) Guy-René (Rép. Dém. du Congo)
Il convient de réaliser que les rapports intimes doivent
être satisfaisants pour les deux partenaires…
Si votre épouse n'éprouve que peu de plaisir ou ressent
des douleurs locales, ou encore si votre entente n'est
pas harmonieuse, je vous suggère de veiller d'abord à
stimuler son désir, – plutôt que de vous limiter à
assouvir un "besoin".
Pour cela, je vous propose de compléter votre
information sur divers aspects de la vie de couple, en
prenant connaissance des articles ci-dessous :
Harmonie en couple –
Stimuler son désir –
Intimité.
Bonne lecture !
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Aujourd'hui, j'ai retrouvé une réflexion de Nelson Mandela, que j'aimerais partager avec vous :
« Notre peur la plus profonde n'est nullement de n'être pas à la hauteur ; notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite !
C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?"
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?
Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde. L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres.
Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « J'ai du mal à communiquer avec ma femme parce qu'elle est nerveuse...
Je voudrais apprendre la meilleure façon de parler à une femme nerveuse. » Fouad (Maroc)
Avant d'espérer la changer, elle, posez-vous la question :
"Qu'est-ce que je pourrais d'abord changer en moi, dans
la vie de tous les jours, lorsque nous sommes ensemble ?"
Il est en effet toujours plus efficace, pour éviter ou dissiper
rapidement les conflits conjugaux,
1 de prendre l'initiative du changement, de "montrer
l'exemple" ;
2 de se mettre à la place de l'autre ; et enfin,
3 de manifester souvent votre intérêt pour SA vie.
En vous mettant souvent à sa place pour quelques minutes,
vous comprendrez vite la cause première de ces réactions
agressives que vous regrettez. En effet, sans que vous vous
en doutiez,
• peut-être aimerait-elle vous trouver plus tendre,
plus aimable avec elle dans la vie courante ?
• Peut-être aimerait-elle recevoir de temps en temps
un petit compliment ? Se sentier appréciée ?
• Peut-être serait-elle heureuse de vous voir
plus disponible ? Plus souvent avec elle qu'avec vos
amis ?
• Peut-être trouverait-elle merveilleux que vous
l'aidiez un peu plus ?
• Qu'au lit, vous fassiez encore plus attention à ses
sentiments et à son plaisir ?
Réfléchissez-y : une crise dans un couple révèle que les époux
ne se parlent pas assez souvent, que la communication entre eux
doit être améliorée.
Mais comment l'améliorer ?, me demandez-vous. C'est facile !
• Montrez-lui votre intérêt, réel et sincère, pour ce
qu'elle fait, ce qu'elle vit au quotidien, ce qui la
préoccupe, ses souhaits, ses espoirs.
• Pensez à la valoriser plus souvent.
• DEMANDEZ-lui de vous expliquer clairement ses
"attentes", c'est-à-dire ce qu'elle-même aimerait
voir changer, dans sa vie. Ce peut être des détails : simplement
• faire davantage d'activités ensemble ?
• Bénéficier d'un peu plus de liberté, d'autonomie ?
• Faire des projets à vous deux pour un avenir un peu
plus joyeux ?
• ... Avec davantage de fantaisie, d'imprévus agréables ?
• Sortir tous les deux, à l'occasion ?
• Sentir que vous tenez à elle ; constater que vous
l'appréciez, même en présence de vos amis ou d'autres
personnes. etc.
C'est à vous de le déterminer, en comprenant qu'une crise
de couple, ce n'est pas simplement une femme "nerveuse" !!
Il convient
• de comprendre pourquoi elle est nerveuse.
• De réaliser aussi que la responsabilité des problèmes
de couple ne peut jamais être entièrement attribuée à
un seul, elle repose sur vos quatre épaules.
Il est plus que probable qu'en lui parlant davantage, en vous
préoccupant plus de SON bonheur, en agissant pour y contribuer,
en lui montrant de l'affection, de la tendresse, du respect pour
ses opinions et ses idées, de la considération pour sa personne,
vous la transformerez en une épouse charmante, douce et
attentionnée. Vous y avez tout à gagner !!
Ce qui vous serait aussi extrêmement utile serait de compléter
votre information sur les divers aspects d'une vie de couple
harmonieuse : il y a trop de choses qu'on sait devoir faire… et
qu'on oublie.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : J'ai une question relative à un point de votre livre. En effet, vous dites que pour convaincre sa partenaire quand elle n'a plus confiance,
les mots ne suffisent pas, il faut des actes. Qu'entendez-vous par "actes" ? Merci de votre aide. » Jean-Luc (Suisse)
Ne jugez-vous pas plus efficace d'appuyer nos affirmations,
faciles à distribuer généreusement sans effort, finalement,
par des preuves de notre sincérité ? Des preuves concrètes, comme :
• davantage de disponibilité, plus de temps à lui consacrer pour des activités ensemble ;
• lui poser des questions régulières sur ses attentes ;
• apporter une réponse aussi rapide que possible à ces diverses attentes ;
• former des projets en commun, un engagement ;
• se fixer un objectif à poursuivre à deux ;
• manifester concrètement et "gratuitement" notre tendresse
(c. à d. pas seulement pour terminer au lit), en lui montrant
qu'on a pensé à elle ;
• lui faire souvent plaisir avec une surprise ;
• "cultiver" la confiance qu'elle met en nous et en la solidité de
notre relation par des gestes faciles, comme être aimable et
naturel avec sa famille ;
• "avoir des attentions", pour elle et/ou pour ses proches ;
• préserver de la fantaisie en faisant chaque semaine au moins
une activité amusante à vous deux (sortie, restaurant, spectacle, ...);
• lui faire régulièrement sentir, par notre comportement général, combien elle
compte à nos yeux et le prix que nous attachons à la relation ;
• la séduire, renouer avec les gestes de séduction qu'elle appréciait "avant" ;
• la valoriser à chaque occasion ; etc.
Parler, dire, c'est facile. Mais pour regagner sa confiance, elle a besoin
de plus que ça; elle vous demandera des "signes indiscutables".
[SUITE]
« J'ai lu votre livre mais je bute toujours sur les changements nécessaires ; ma femme continue de croire que je lui mens
et trouve que je l'attaque sans cesse en paroles. Comment pourrais-je faire pour lui donner des "signes indiscutables" de mon amour et de mon honnêteté ? »
Vos message ne comportent aucun détail. Je vous suggère donc de bien vous imprégner des idées
que je vous donnais dans ma première réponse, sans vous décourager. En effet, si votre femme a un caractère "fort"
et obstiné, il y a lieu évidemment de persévérer pour la convaincre de
votre bonne foi. Car La confiance, c’est comme la ligne : une valeur
précieuse et bien difficile à retrouver quand on
l’a perdue à la suite de certaines faiblesses ou
"négligences"… Si vous avez, p. ex. été infidèle
ou que vous lui avez menti très souvent, le
"travail" sera bien entendu plus long que s’il
s’agit uniquement de secouer la routine.
À moins de l’avoir très profondément blessée,
si vous avez fourni quelques efforts, ces deux
dernières semaines pour modifier certaines de
vos attitudes envers elle, elle doit avoir noté
du changement ! Par exemple, au plan de la
tendresse, de vos conversations, de votre
gentillesse dans a vie courante, de vos essais
de vous montrer plus solidaire, de votre
disponibilité, de votre recherche de plus de
partage et de fantaisie… Sinon,
• soit vous n’avez pas encore été assez
convaincant et il vous reste à continuer ;
• soit, elle est de mauvaise foi ;
• soit elle ne… vous aime plus et regagner
son amour peut prendre plus de temps : il
faut être tous les deux de bonne volonté
pour réparer une relation, c’est un travail
d’équipe; à vous de la persuader de vous… aider.
Il y a donc lieu de lui parler plus souvent, de
la "pousser dans ses retranchements", en lui
posant des questions précises : il serait bon de savoir ce
qu’elle attend exactement de vous… et si ses
sentiments envers vous sont encore réels, pas
seulement physiques.
Bien sûr, si elle se montre obstinée et de peu de
foi, si elle n’entend pas vous pardonner un jour,
il conviendrait alors de vous montrer plus décidé,
plus ferme. Tout le monde commet des erreurs mais
une relation saine et équilibrée inclut la notion de pardon…
Il conviendrait, par de continuelles répétitions, de lui
faire comprendre que vous l’aimez, que vous
tenez à elle et à votre relation mais que tout ne
peut venir de vous, sans quelques encouragements.
Pensez à la rassurer tous les jours : « Si j’ai
parfois joué avec la vérité dans le passé, je le
regrette. Je ne te mens plus, je te le promets. »
Montrez-lui votre tendresse, sans mièvrerie par de
menues attentions, des messages au cours de la
journée, des compliments fréquents. Surtout, FAITES-LA RIRE !!
Vous concentrez-vous assez sur ce point-là ? Vous l’avez lu, la faire rire
et la surprendre en tous domaines sont des points essentiels.
Si elle se montre très susceptible, c’est peut-être qu’elle
a eu très mal ; s'est-elle sentie trahie ?
Aussi, efforcez-vous de lui parler avec plus de
ménagement qu’à votre habitude ; si vous avez
des critiques ou des reproches à lui faire, reportez-vous aux
techniques imparables décrites dans mon livre, comme p. ex.,
les messages-je, l’enrobage "en sandwich" et les principes de la CNV.
Pour franchir cette phase de consolation et de "reconquête",
faites en sorte de bannir toute trace d’agressivité dans
vos paroles ; délicatesse et diplomatie sont d'excellents moyens
d’amadouer un caractère, selon vous, plutôt susceptible et rancunier.
Au lit, assurez-vous de rencontrer ses attentes
précises, en veillant très attentivement à son plaisir.
Une femme qui remâche sa mauvaise humeur n’est pas commode
et, en général, guère avide de sexe. Si vous l'aimez vous passerez
au dessus de ça pour retrouver le bonheur avec elle.
En cas de grosse crise et de mauvaise volonté de l’autre,
une première lecture peut ne pas suffire. Il y a
sûrement des rubriques qui vous ont paru correspondre plus
particulièrement à vos problèmes personnels ; revenez-y
à l'occasion et discutez ensemble de ces rubriques.
Comme je le souligne sur le site et dans mon
livre, réparer une relation est un travail d’équipe, basé sur
un désir sincère et partagé de changement et de progrès.
Si vous souhaitez d’autres réponses personnalisées,
n’hésitez pas, après une lecture approfondie des idées
et techniques du livre, à recourir au
coaching.
Vous serez le bienvenu.
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Problème : « Nous sommes mariés depuis six ans.
Avant, ma femme ne me quittait jamais, elle me voulait constamment à ses côtés.
Mais ces derniers temps, elle s'est fait des amis. Elle a rencontré un ami
et le voit presque chaque jour, à la sortie de son travail, "pour parler".
Si elle le voyait une ou deux fois par semaine, je trouverais ça normal
de voir des amis. Mais là, c'est presque chaque jour ; de plus, elle lui parle tous les
jours sur le Net. Aussi, j'en viens à avoir des doutes. Quand je lui en parle, elle me répète : "Il n'y
a rien entre nous, c'est juste un ami, simple et gentil."
Parfois, je n'en dors plus, je n'arrête pas de me faire des films ; je le lui dis
mais elle ne veut rien entendre. Je pense même à la quitter, tellement la situation me pèse. » Arman (Iran)
Il n'est pas impossible, en effet, que votre femme ait une
autre personne en tête… Sa vie avec vous ne correspond
peut-être pas à ce qu'elle espérait : par exemple, vous
montrez-vous assez attentionné, tendre, respectueux,
amusant, solidaire ??
Car, vous devez le comprendre, quand l'habitude et la
routine envahissent la vie de quelqu'un (femme ou
homme), absolument tout le monde peut devenir vulnérable à la tentation !
C'est normal, car tout le monde a besoin de tendresse, de
respect, de gentillesse…
Si, par exemple, votre femme a l'impression de ne plus sentir chez vous la considération
et le droit à la différence qu'elle peut légitimement attendre (et dont elle a besoin), si vous ne
faites plus jamais rien ensemble, si elle ne peut pas
vraiment compter sur vous pour l'aider dans les tâches
de la maison, après le travail, si vous oubliez de la faire
rire et surtout de la surprendre, – l'amour "chaud" de
vos débuts tiédit bientôt, puis disparaît…
Arman, PERSONNE N'APPARTIENT JAMAIS À PERSONNE
"pour la vie" ! L'amour, ça doit s'entretenir, par les comportements de
chacun dans la vie de tous les jours : c'est ainsi qu'on reste amoureux et fidèle.
Lisez donc mon article sur ce sujet en cliquant ici :
"28 comportements conduisant à la rupture".
Si vous commencez par changer vous-même d'attitudes
avec votre femme, il est très possible qu'elle vous revienne.
Mais ces changements doivent durer... Bonne chance !
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Problème : « Apparemment, je n'arrive pas à l'écouter et je ne parle que de moi. Que faire ? Elle n'arrive pas à s'ouvrir a moi. » Karim (Algérie)
Votre message montre que vous avez réussi à l'écouter
au moins une fois. La solution consiste simplement à modifier légèrement
vos attitudes envers elle :
• surprenez-la, montrez-lui de l'attention, de la
considération.
• Intéressez-vous à sa vie, à ses goûts, à ses
souhaits, à ses espoirs, à ses attentes (ce qui
lui manque dans votre relation).
• Efforcez-vous de trouver une activité que vous
pourriez pratiquer ensemble, régulièrement.
• Pensez plus souvent à lui poser des questions
sur elle et à l'écouter sans l'interrompre.
• Demandez-lui souvent son AVIS.
• N'oubliez jamais combien les compliments de
toute nature sont importants aux yeux d'une
femme : elle a BESOIN de se sentir appréciée,
reconnue, valorisée, – TOUS LES JOURS !...
• Et surtout, SURTOUT, complétez votre information
sur les conceptions actuelles de la vie de couple,
c'est-à-dire les attitudes à adopter dans le cas
où vous aimeriez construire avec elle une relation
durable et harmonieuse. Il y a un comportement
à préférer, pour qu'elle tienne passionnément à
vous… et des comportements à éviter absolument,
avec beaucoup de soin.
Dernier point, il est inutile de vous culpabiliser (si vous
en aviez eu l'idée) : vos traditions familiales et culturelles
vous ont probablement influencé ; peut-être avez-vous
eu l'exemple autour de vous, de femmes soumises et
taciturnes, cloîtrées chez elles, dont l'unique rôle était :
travailler et obéir…
Mais, sachez-le, Karim, LES MENTALITÉS ONT CHANGÉ,
même en Algérie, – du moins si j'en crois le nombre
élevé de lecteurs masculins que j'y compte.
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Problème : « Insultes, jalousie, dévalorisation constante, chantage ! » Anouchka (France)
Voilà encore un message qui me fait de la peine (la loi des séries ??) : mon "créneau"
est plutôt de donner à mes lecteurs et correspondants
des idées et des techniques pour leur permettre de trouver
ou retrouver l'harmonie dans leur relation de couple.
Mais parfois, il faut bien le reconnaître, il est un peu
tard : le choix aurait peut-être pu, idéalement, être
différent quand le ou la partenaire se montre
sous un tout autre jour. Jamais nous n'aurions pu
nous laisser séduire si nous l'avions soupçonné !
Dans votre situation personnelle, Anouchka, je le crains,
la seule solution est de regarder les choses en face :
• Il vous rabaisse, au lieu de vous valoriser, de
ne jamais garder un compliment caché ;
• Il se montre jaloux, – un défaut qui détruit à
terme, inéluctablement, toute relation de couple ;
• Il vous insulte, alors que la vie de couple
se construit d'abord sur une bonne communication, basée sur l'écoute, la considération et
le respect de l'autre… ;
• Il pratique le chantage, au lieu de vous exprimer
simplement ses attentes, en comprenant qu'en
couple, on n'obtient jamais de résultat durable sous la contrainte…
Sans vouloir porter de jugement hâtif, un étranger, un
"témoin extérieur", ne peut qu'arriver à la conclusion
logique : il n'y a pas trace d'amour pour vous en son cœur.
Croire le contraire serait de la simple naïveté.
Le tableau, tel que vous le décrivez, est vraiment
sombre. Or, vous aussi avez le droit d'être heureuse !
Dans la mesure où il ne réalise certainement pas le
côté odieux de ses comportements et qu'il est illusoire d'espérer le voir en changer,
quelle autre issue à cette pénible situation qu'un changement
d'air, – définitif, pourrait-on trouver ?? Autrement, ça finira par des coups.
Quand on assiste à une telle accumulation de griefs,
à l'absence de communication qu'ils révèlent, il
est impératif de penser "survie", "épanouissement
personnel", "droit à la différence", "droit à la liberté
individuelle et à l'autonomie", – bref droit au bonheur.
Mon avis est évidemment subjectif : du fait
de la brièveté de votre message, analyser votre situation de couple dans son ensemble
est impossible. Mais vous pouvez encore m'écrire avec des questions précises, si
vous le souhaitez.
Bonne chance à vous ! Profitez de cette nouvelle année toute proche pour
"repartir du bon pied", aux côtés d'un partenaire qui lui,
saura apprécier votre valeur et vos qualités, qui vous
valorisera et souhaitera contribuer à faire votre bonheur.
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Au message d'Angela (France), je réponds entre les lignes.
– Mon petit-ami a pris ses distances en me disant qu'il avait besoin de se remettre en question par rapport à notre relation.
Si aucun conflit préalable ne vous a paru justifier une
telle décision, cette attitude paraît singulière : manque-
t-il de confiance en lui ? En vous ? Ses sentiments sont-ils
incertains ? A-t-il la "crainte de pécher" ???
Tel que vous le décrivez, vous semblez amoureuse d'un
"intégriste" pur et dur. Ce type de personnes existe dans
toutes les religions et idéologies et constitue un danger
inépuisable de conflits. Ces personnes sont en effet imperméables aux points de vues modérés, à la tolérance,
à l'empathie et incapables d'éprouver de la considération
pour ceux qui ne partagent pas aveuglément leurs idées et leur engagement.
– D'après lui, comme nous ne sommes pas mariés, nous ne devrions
pas avoir de rapports sexuels, – une position que je comprends.
Ça commence bien… Comment savoir si vous vous entendrez
bien au plan intime, si vous restez chastes jusqu'au mariage ?
Et quid alors, si c'est la déception, les frustrations, l'amertume ??
Cette conception relève d'une morale rigide qui n'a plus cours
dans nos sociétés occidentales ouvertes et "évoluées". Bien sûr,
la sexualité n'est pas tout ! Mais, comme l'argent, quand "ça ne
va pas" sur ce plan, le bonheur est difficile, la fidélité aléatoire.
On pourrait encore comprendre cette réticence chez une très
jeune fille, craintive et conditionnée par les bons soins d'une
mère très pratiquante et autoritaire. Mais chez un homme adulte ?? J'en suis surpris. Á moins qu'il ne soit un imam.
– Mais il va jusqu'à se mettre en prière "pour que Dieu lui dise
si je suis faite pour lui..."
Si son apparent "fanatisme" en arrive là, je vous suggère de
décrocher au plus vite : il est hautement probable que vous
perdiez votre temps, en effet ! Comment imaginer trouver l'harmonie à ses côtés, alors
que vous semblez, à vous lire, une personne pragmatique,
les pieds sur terre ? (Sauf s'il parvient à vous influencer suffisamment, à
vous conditionner et à vous faire un lavage de cerveau : on voit de tout !)
– (...) et quelles sont les directions qu'il doit maintenant prendre dans sa vie.
Mais quel enfantillage ! Si ses sentiments envers vous sont
à ce point fragiles qu'il doit demander à Dieu de l'aider à y
voir clair, j'hésiterais à votre place, à lui faire confiance. Si
vous souhaitez un jour un enfant, devra-t-il aussi demander
l'accord préalable de Dieu ?
– Je respecte sa religion mais je suis dans le doute, car je ne sais si ma
patience finira par payer ou au contraire si c'est une perte de temps.
Respecter sa Foi est un excellent principe, Angela, et une preuve
de votre ouverture d'esprit, – mais pour autant qu'il soit sincère,
qu'il ne s'agisse pas de prétexte : peur de s'engager dans une
relation durable ou avec une personne ayant des convictions
et une éducation différentes, etc.
S'il est à ce point pétri de "grands principes" et si ses croyances
déterminent chaque événement de sa vie, je vois mal comment
vous pourriez épanouir votre personnalité auprès de lui sans partager "viscéralement" ses convictions.
Sans une communication franche, sincère, argumentée et
mutuellement respectueuse des points de vue de l'autre,
sans un esprit ouvert aux arguments de chacun et à ses légitimes
attentes, sans voir exprimés avec spontanéité ses sentiments
amoureux, sa tendresse, – comment être heureuse ??
Vous avez parfaitement analysé la situation : vous perdez
en effet votre temps. Pardonnez-moi d'avoir été aussi
direct et sincère ; sauvez-vous vite et bon courage !
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
Problème : « Je suis amoureuse d'un collègue. J`ai remarqué qu'il s'intéresse à moi et comme il a changé de fonction, j'en ai profité pour lui envoyer un email de félicitations. J'ai reçu une réponse ambiguë que je n`arrive pas bien à comprendre : veut-il de moi ou non? » Hania (Maroc)
Les hommes ne sont pas toujours très subtils ; il
n'a peut-être pas compris qu'il y avait dans votre
message un "non-dit", quelque chose en plus.
D'un autre côté, il est très possible qu'il ait déjà
quelqu'un... Soyez donc plus claire : allez-y avec
franchise, OSEZ !
Dites-lui simplement, avec un sourire, combien
vous le trouvez sympathique et, si cela ne suffit
pas encore, proposez-lui d'aller prendre un thé à
la menthe avec vous à la terrasse voisine, par
exemple.
Mais n'oubliez pas, Hania, que trouver un garçon
"à son goût" parce qu'il est beau ou gentil, ce
n'est jamais suffisant pour construire quelque
chose ensemble : il faut plus que ça. Entre autres
communiquer facilement avec lui et aussi, partager beaucoup
d'autres choses. Par exemple des centre d'intérêt,
les mêmes goûts, les mêmes "valeurs essentielles",
la même éducation, etc.
Soyez sûre de faire votre choix après avoir mûrement
réfléchi et appris à le connaître vraiment !
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
Problème : « Après deux ans, mon compagnon trouve "qu'on se prend trop la tête et qu'il ne m'aime plus"...
Moi je l'aime et avoir dû partir me fait terriblement souffrir. Je pense que votre coaching me sera bien utile.
Quel serait un délai "raisonnable" pour le recontacter, si lui ne l'a pas fait ? » Régine (Belgique)
En matière de coaching, j'aime bien partir d'une ou deux question précises,
que nous pouvons alors développer ensemble. J'attends la ou les vôtres.
Pour le délai, une ou deux semaines de vrai break me sembleraient un délai raisonnable :
il est prudent de ne pas vous montrer trop demandeuse.
Si, après cette date, vous souhaitiez lui écrire une courte
lettre, les mêmes suggestions reviennent :
• Des phrases courtes, positives, cool, plutôt apaisantes ;
un ton général modéré ; une page maximum.
• Supprimer les mots "tu", "ta", "ton", "tien"…
• Vous l'avez lu dans mon livre électronique, – éviter tout 'réquisitoire' : reproches,
jugements, critiques... ;
• Préférer exprimer votre ressenti et mentionner les
bons moments, les points positifs de votre relation,
ce que vous avez construit à deux, etc. (Sans, bien sûr,
verser dans la mièvrerie larmoyante.)
• Les phrases à caractère "auto-culpabilisant" ne me
semblent pas à recommander : dans une crise de
couple, il n'y a pas un "coupable".
• Il peut être bon de reconnaître des points faibles
avec lucidité et simplicité, si vous croyez possible
de les éliminer dans le futur ;
• Dans le cas de regrets précis, il peut s'indiquer de
les exprimer, – sans pour autant vous "accuser" ;
• Préférer les phrases à la forme active, plutôt que
passive et surtout, présentant un caractère positif ;
• Supprimer les mots négatifs ou excessifs comme "pas", "ne pas", "jamais", "toujours !" 'tout le monde !";
• Préciser une (brève) liste de points concrets pour
"mettre tout à plat" ;
• Veiller à rester dans le sujet, sans invoquer de témoignages
d'autres personnes qui auraient "dit que".
Bref vous "voyez le topo", c'est tout simple et évident mais
il est bon de se le rappeler.
Donnez-vous une ou deux semaines pour vous calmer, sécher
vos larmes, lâcher prise et comprendre qu'au pire, la vie n'est
pas finie. Autres suggestions, dans cette attente :
• Plongez-vous dans l'hyperactivité !
• Si d'aventure, il reprenait contact le premier (?), de
grâce, comprenez l'importance de ne pas vous laisser
dominer par l'émotion. Il est toujours préférable de
réagir avec pondération. Pourquoi ne pas le laisser un peu "mijoter",
sans donner votre réponse immédiatement ?
• En effet, pour vous éviter une "nouvelle édition" et
de nouvelles souffrances deux mois plus tard, il me paraît judicieux au préalable,
de mettre tout à plat, de faire le point sérieusement tous les deux.
Hauts-les-cœurs, la vie n'est pas finie, – ni même votre relation peut-être !
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Après une dernière relation très douloureuse,
j'ai rencontré un homme sérieux, fantastique ; il fait tout pour
me rendre heureuse. J'en suis consciente, sauf que je n'arrive
plus à faire confiance. Je n'arrête pas d'avoir des doutes sur
absolument tout. Et là, je détruis mon couple à cause de mon expérience passée.
Comment résoudre ce problème ? » Rebecca (Québec)
Un point est déjà positif : avec objectivité,
vous avez pris conscience du danger. Vous êtes, en effet,
en train de détruire votre couple, alors que
vous avez trouvé un homme soucieux de votre bonheur.
Je remarque au passage que vous ne dites pas que vous l'aimez.
Cela voudrait-il seulement dire qu'il rompt
votre solitude et vous apporte une certaine sécurité ?
Permettez-moi d'insister sur un autre point important :
il vous serait extrêmement utile de compléter votre information sur ce
que peut être une vie de couple harmonieuse et solide.
Car, pour réduite qu'est votre description, votre état
d'esprit actuel y transparaît ; je comprends qu'il soit la
conséquence directe de vos blessures passées, bien sûr.
Mais il serait bon de tourner la page à présent : il y a
prescription !
N'est-il pas trop triste de gâcher le moment présent
en vous montrant méfiante, jalouse et/ou possessive ??
Ce sont là des comportements tout à fait insupportables
en couple ; si vous maintenez ce cap, votre compagnon,
qui en souffre, partira. Donc, si vous me demandez que faire
pour remédier à ce problème, la réponse est simple :
arrêter toute introspection supplémentaire et AGIR !
• Changer de cap, à 180°, c'est-à-dire, vous
décider, unilatéralement à lui faire confiance ;
• Apprendre à bien mieux communiquer avec lui ;
• à vous intéresser à lui, à sa vie, à ses attentes ;
• à exprimer avec sincérité vos sentiments (si vous en éprouvez) ;
• Compléter d'urgence votre information afin
d'adopter des attitudes saines en couple et rejeter les autres.
En effet, tant que votre vie de couple sera à sens unique,
que lui s'activera pour vous rendre heureuse, alors
que vos efforts pour le rendre heureux également
ne suffiront pas, vous continuerez à compromettre vous-même
cette relation à laquelle vous semblez tenir.
La balle est dans votre camp ;cependant, comme je l'écris plus
haut, vous avez la lucidité et l'intelligence de réaliser la
situation, donc le premier pas est franchi. Il vous reste à CONTINUER.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Quand nous nous sommes rencontrés sur le Net puis en
vrai, mon ami et moi, ce fut le coup de foudre total pour tous les deux. Tout de suite, nous avons su
que c'était "pour la vie". Mais, au bout d'1 an et demi, de fausses rumeurs lui sont parvenues
à propos de ma fidélité, – qui est cependant absolue. De ce fait, il me dit ne plus avoir
de sentiments envers moi (bien que je sente que c'est faux). Comme nous n'habitons pas ensemble, nous
voyant les week-ends et un jour par semaine et que sa libido est très forte, il s'est permis quelques écarts.
Mais que puis-je faire ? Aidez-moi, s'il vous plaît : je ne veux pas le perdre, je l'aime comme je n'ai
jamais aimé avant ! De plus... je suis enceinte de lui, de 2 semaines. » Martine (Québec)
Je comprends bien sûr, votre détresse, en particulier s'il
vous a trompée alors que vous lui êtes restée fidèle.
• Vous devez prendre conscience d'un fait universel :
un homme qui aime vraiment une femme, qui souhaite avoir
avec elle une relation durable, se comporte autrement !
• Je crains donc que son amour pour vous se soit estompé, du
fait de vos trop rares contacts. Il en aura rencontré
une autre, qui a vraisemblablement pris votre place dans son cœur ; il lui a sans doute trouvé
certaines qualités qui, à ses yeux, vous manquent peut-être…
• Attendre un bébé dans de telles conditions n'était donc
pas une bonne idée mais, apparemment, il l'ignore encore.
De toute façon, soyez en sûre, un "bébé-pansement" ne suffit jamais à
réparer une relation : c'est une blague que perpétuent certaines femmes,
depuis des générations mais elle n'est fondée que sur l'espoir, pas
sur la réalité. Ça ne suffit JAMAIS à regagner vraiment
l'amour d'un homme : quand l'amour ou les sentiments
sont partis (ou presque), qu'une autre a pris son cœur
et son corps, il existe un seul moyen de moins souffrir, –
tourner la page, lâcher prise, REBONDIR, se rappeler
seulement les bons souvenirs…
… Et s'ouvrir à nouveau à d'autres possibilités de rencontre.
Sachez aussi que les sites de rencontre sont pour beaucoup, de dangereux
pièges : un grand pourcentage de personnes ne s'y inscrit
QUE pour des rencontres sexuelles faciles, rapides, et le
plus souvent pour une durée limitée.
• C'est aussi le danger des soi-disant "coups de foudre"...
En fait, on se sent chacun, attiré physiquement par l'autre,
les rapports sexuels sont passionnés, on rêve de l'amour
éternel mais un jour on se réveille en réalisant que cette
passion s'est envolée. On réalise trop tard qu'une relation uniquement basée
sur l'attirance physique ou sur le sexe, eh bien, c'est
insuffisant.
• Car, il est vital, avant d'être ensemble, d'apprendre à
se connaître en profondeur, à déterminer si on a les
mêmes goûts, les mêmes valeurs, les mêmes souhaits
dans la vie, les mêmes idées. Autrement, tôt ou tard,
la vraie nature apparaît et on se sent tout à coup à des
kilomètres l'un de l'autre.
• Je ne puis guère vous aider, Martine, sauf en vous disant
que l'épreuve que vous traversez est une erreur de
parcours, une "faute de jeunesse", comme tout le monde
en fait, mais heureusement existe la faculté d'oubli. Il est dès aujourd'hui nécessaire de comprendre qu'il vous
faut radicalement changer de direction, oublier sans tarder
un homme qui ne vous aime plus et reprendre votre vie en
main, car vous êtes à présent responsable d'une autre vie !
• À deux semaines, si vous étiez ma fille, je vous suggérerais
d'examiner très vite mais soigneusement, avec le conseil
de votre gynécologue, l'opportunité de le garder : votre
imprudence ne doit pas compromettre le bonheur futur de
cet enfant. Mais ça, c'est vous et seulement vous, qui voyez.
• Bonne chance, Martine. À l'avenir, méfiez-vous des hommes
rencontrés sur le Net. Choisissez votre futur partenaire avec
prudence et réflexion, avant de vous donner à lui. C'est le
meilleur moyen de ne pas souffrir et de construire une vraie vie de couple.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Mon épouse veut me quitter pour un motif étrange : elle aurait eu un "appel du Seigneur" et elle veut aller Le servir
mais dans une autre Église que là où nous prions ! Je lui dis qu'étant une femme mariée, tous deux nous sommes dans
le Seigneur. Elle ne veut rien entendre. Je suis atterré par ses réactions. Ce n'est plus la même personne que j'ai connue il y a 8 ans.
Que faire ? Aidez-moi, SVP. Merci. » Ruffin (Rép. Démocratique du Congo)
Pour pouvoir vous aider en vous apportant une réponse
concrète et utile, il me faudrait une description détaillée
de votre situation conjugale et des questions précises.
Apparemment, vous et votre épouse ne communiquez
pas très bien, sinon vous comprendriez plus clairement
ce qui ne va pas et votre message serait plus clair :
en quoi le fait d'être mariés vous place-t-il "dans le
Seigneur" ? Que devrait-elle "attendre" ??
Je vois mal le rôle de votre religion dans vos difficultés.
Votre femme veut-elle vous quitter pour se dévouer
dans une autre Église ou dans une association ? Ou pour
devenir religieuse ? Sa vie auprès de vous ne la satisfait
plus ? Ou encore, est-elle devenue, bien plus simplement,
sensible (en toute innocence) au... charme d'une autre personne ?
À vous de lui parler calmement et sans reproches (ils
sont toujours inutiles) et de lui demander d'avoir la
loyauté de vous expliquer clairement ce qu'elle ressent,
le fond de sa motivation, l'origine du problème.
Peut-être est-ce seulement qu'elle a l'impression que
vous l'aimez moins ou que vous ne la valorisez pas
assez, ou que vous n'êtes pas assez disponible ?
Ne l'oubliez pas, quand un couple traverse une crise,
la responsabilité repose sur QUATRE épaules ; la toute
première solution est donc, toujours, de se parler et
d'échanger des concessions.
[Suite]. Mes réponses sont cette fois entre les lignes.
Votre email m'a fait grand plaisir, je ne pensais pas recevoir une réponse aussi claire.
Nous avons en effet un problème à la base de tout : notre fille a 6 ans mais depuis, mon épouse ne conçoit plus et ça la perturbe. Elle souffre de voir d'autres femmes, mariées après elle, avec plus d'enfants. Je le comprends et tente tous les jours de l'en consoler ; malgré cela et le fait que ni moi ni nos parents n'en font un problème, rien ne change. Elle a été opérée d'un myome, il y a 1 an et nous attendons le bon vouloir de Dieu, mais pour elle, attendre ne sert à rien.
• Si la raison qu'elle vous donne pour son départ est la vérité, il faut savoir qu'il est fréquent de ne plus avoir d'enfant
après l'ablation d'un myome (tumeur bénigne de la couche musculaire de l'utérus), en particulier si celui-ci
était important ou que l'opération ne s'est pas déroulée dans des conditions optimales...
On lui a dit qu'il y a une "ÉGLISE du RÉVEIL" où on résout de genre de difficulté !! Mais moi, j'ai pris peur en écoutant certaines rumeurs à propos de cette Église.
• Vous êtes sûrement assez ouvert et intelligent pour
réaliser qu'il s'agit là de légendes ridicules de femmes
superstitieuses. Au cas où cette ablation d'un myome (s'il existait vraiment, car le diagnostic est souvent
discutable et certains médecins opèrent sans vraie nécessité) l'empêche de concevoir, la fréquentation d'une secte
ne changera en rien sa situation. Si elle veut tellement concevoir, elle pourrait
mettre davantage de chances de son côté d'une seule façon :
en consultant un gynécologue spécialisé, sérieux et expérimenté. (Il
pratiquera des examens approfondis des trompes de Fallope, des
ovaires et de l'utérus, avec échographie, scanner et contrôle du
métabolisme hormonal par analyses sanguines).
Mais aucune prière ni cantique, aucune superstition, aucun gri-gri au monde n'aura
l'efficacité d'un bon traitement médical. Les "miracles" sont rarissimes.
En fait, si je lui demande d'attendre, c'est afin de pouvoir demander conseil à nos parents.
• Si parmi vos parents, il y a un médecin expérimenté, il serait en effet
normal de lui demander conseil. Il vous dira la même chose :
laissez les superstitions aux sorciers des siècles passés.
Sa famille est venue nous voir pour la rassurer mais elle ne veut rien entendre. Elle m'a demandé de la... "libérer" de son mariage "sinon Dieu va la
frapper !"
• Si vous lisez la Bible des chrétiens, vous apprendrez que
"DIEU EST AMOUR". Pourquoi voudrait-il donc "frapper"
une femme qui ne peut plus concevoir ?? Ce serait une ineptie, doublée d'une injustice. D'autant plus
que Jésus-Christ a été plus loin en enseignant à ses disciples :
"Pardonnez 77 fois 7 fois".
Donc si votre compagne craint d'être "punie" pour des fautes
qu'elle aurait commises, elle peut dormir sur ses deux oreilles ! Tous ces bavardages et ces superstitions ne sont
en fait que des moyens de soutirer de l'argent aux personnes
crédules et à les maintenir sous l'influence et le pouvoir d'un
gourou, d'un soi-disant maître à penser ou d'un "évangéliste" peu scrupuleux.
Elle est finalement partie : je l'ai "libérée" comme elle le voulait.
Mais elle est ni dans sa famille ni dans la mienne, ni dans cette Église. J'ai contacté son Pasteur, lui demandant de venir. Il fait la sourde oreille. Que faire ??
Il convient de procéder par ordre.
1. Vous faire à l'idée que ce "pasteur" ne peut en rien augmenter les chances de
conception de votre femme. (En tout cas, par ses prières...).
2. Réaliser que des dizaines de milliers d'enfants congolais ont perdu leurs parents
dans des conditions souvent atroces et sont orphelins, privés d'amour et de toute chance dans la vie.
3. Prendre conscience du geste magnifique de charité et d'amour
que vous accompliriez tous deux en recueillant, puis en adoptant un bébé
abandonné. Il vous rendra au centuple tout l'amour reçu.
4. Comprendre aussi que vous seriez bien avisé de vérifier l'authenticité
de ses affirmations.
5. Si ce que vous a dit votre épouse n'est pas une fable
(pour éviter de vous dire son vrai motif) OU si elle y croit vraiment, c'est
qu'elle a subi un solide traumatisme psychologique. Il y aurait lieu de consulter un psychiatre
ou un bon psychologue qui pourraient l'aider à retrouver une partie de son équilibre et à prendre
conscience de l'incohérence de ses propos.
Je l'aime toujours mais elle ne veut plus me voir !
Apparemment, elle ne vous aime plus, sinon elle ne vous
fuirait pas. C'est pourquoi je doute pour ma part de la véracité de toute l'histoire, –
si elle ne souffre pas de troubles psychologiques.
À mes yeux, c'est vraisemblablement une invention formulée pour vous quitter sans trop de heurts.
N'est-elle pas simplement partie parce qu'elle ne vous aime plus ? Ou qu'elle préfère... son "pasteur", – ou quelqu'un d'autre ??
Bon courage.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Aucun point commun, aucun dialogue possible :
mon mari est colérique et ne se remet jamais en question.
Manque de tendresse, d'attention etc... De plus il m'a fortement
giflée, suite à un problème, de ma faute bien sûr mais était-il obligé
de le faire ? Il me menace et me dit qu'il regrette cette simple gifle
et que plusieurs auraient été mieux ! Il adore ses enfants mais est
vraiment exécrable avec moi : autoritarisme absolu, égoïsme…
Je ne sais plus que faire. Lui en parler provoque des crises de colère
terribles, donc pas de communication. Depuis qu'il m'a frappée, je
refuse qu'il me touche bien entendu. Cela n'a pas l'air de lui poser
de problème mais pour moi ce n'est pas une vie : à la quarantaine, on a
encore envie de bonheur, de douceur... Que faire ? » Juliette (Suisse)
Votre message trahit une telle détresse que je ne peux que
compatir… Vous vous en doutez, mon "créneau" est surtout
d'aider mes lecteurs et correspondants, dans la mesure de
mes modestes moyens, à réparer leur relation.
Mais il y a des limites au supportable : comme toute personne
humaine, vous avez droit à la différence (et à l'erreur), à une
bonne part d'autonomie et à faire respecter vos limites.
Je me pose donc une question brûlante : si vous n'avez aucun
point commun, aucun dialogue, aucune tendresse, aucune
intimité mais au contraire de la violence (JAMAIS admissible !),
de l'égoïsme, l'obligation de vous soumettre à son autorité, etc.,
QUE FAITES-VOUS ENCORE À SES CÔTÉS ?
Quand la violence physique s'installe dans un couple, c'est non
seulement inadmissible, mais aussi, malheureusement pour toujours…
Or, comme vous le remarquez fort justement, à la quarantaine, vous
avec encore toute une vie devant vous pour connaître l'équilibre,
l'harmonie, la tendresse, la complicité,… qui font que la vie à deux peut
être un délicieux enchantement.
Il convient de réaliser que les épreuves de la vie ou diverses
circonstances extérieures peuvent exacerber les défauts d'une
personne avec le temps. Aussi, est-il parfois nécessaire de "revoir"
l'opportunité du choix qu'on a fait jadis. Peut-être votre
"centre de la méfiance" était-il en veilleuse quand vous avez décidé de l'épouser ?
Peut-être n'avez-vous pas pris le temps de le connaître à fond ?
Sinon, vous auriez compris que cette absence de goûts et de
points communs, cette propension à toujours imposer son
point de vue, à avoir "toujours raison" étaient déjà présentes.
Mais une jeune femme est souvent romantique, vite aveuglée
par les paroles et l'aspect séduisant de son prétendant. Rien
de tel pour ne plus voir très clair.
Vous me demandez que faire ? A G I R. Prendre conscience
que le statu quo est impossible : si encore vous pouviez être
assurée que sa violence ne se reproduise plus jamais, lâcher
prise pourrait se comprendre. Mais croyez-moi, chère Juliette,
à mon vif regret, je dois vous informer que ce n'est jamais le
cas. (À ce propos, vous pouvez jeter un coup d'œil
ici.)
Un plan d'action raisonnable ressemblerait à ceci :
• consulter d'urgence et dans la discrétion, un(e)
avocat(e) pour organiser une séparation ;
• confier votre détresse à votre meilleure amie, à vos
parents ou à une personne de votre famille en qui vous
avez confiance et bénéficier de son aide concrète, de
son soutien affectueux et de ses conseils immédiats.
Cette personne, si elle existe, vous connaît, elle, ce qui
n'est pas mon cas ; elle pourra donc vous porter cette assistance
directe, dont toute personne victime de la violence
a le plus grand besoin.
• Faire comprendre posément et en termes modérés à vos enfants, que
la situation ne peut plus durer, que leur père vous a
frappée et qu'il regrette cette simple gifle, "parce que plusieurs
auraient été mieux !"...
• Prenez conscience, Juliette, que vos enfants (vos ados ?)
peuvent comprendre la situation et en souffrir. Que dans
ces conditions, une séparation, tant qu'elle encore possible
en restant dignes, est un moindre mal pour eux : être
témoins de conflits continuels, de votre souffrance, voir
leur Maman qui… s'éteint, alors qu'elle aussi a le droit d'être
heureuse, serait plus insupportable pour eux qu'une séparation.
• Dernier point, plus délicat. S'il n'a plus aucune considération
pour votre personne, s'il vous rend la vie impossible, s'il
réagit avec agressivité et violence, s'il ne manifeste aucun
regret pour ses attitudes et surtout, s'il se moque de vos
refus d'intimité, il existe une probabilité réelle d'infidélité.
N'hésitez pas à m'écrire encore si un point de vue
extérieur vous paraît utile ; et, comprenez-le, mon message, pour
dur qu'il doive vous paraître, reflète simplement lucidité et bon sens.
Je vous souhaite avec chaleur de bientôt tourner la page et de
rencontrer alors un homme qui saura apprécier vos qualités et se
soucier de contribuer à vous rendre heureuse. Au préalable, il vous sera
toutefois précieux de compléter votre information sur ce que peut et doit
être une vie de couple de nos jours, afin de ne pas retomber dans les pièges
ou les erreurs qui vous ont, provisoirement, retiré votre joie de vivre
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Quand je dis quelques chose à ma femme, elle fait le
contraire ! J'ai l'impression qu'elle ne me respecte pas. J'essaie de
lui montrer ce qui est bon pour elle mais elle n'en fait qu'à sa tête : elle
n'aime pas recevoir de conseils, alors qu'elle en aurait bien besoin.
Et notre couple est en train de basculer. Je me demande que faire. Merci de m'aider ! » Henri (Côte d'Ivoire)
Votre "problème" est assez banal, très fréquent, notamment
en Afrique – et heureusement facile à résoudre.
Pour cela, il vous suffirait de procéder à un léger
changement de comportement : réaliser que votre
femme est aussi une personne adulte à part entière,
dotée de sa personnalité, de son bon sens, de son
intelligence... et de son besoin de s'affirmer, d'être
"reconnue", même valorisée à l'occasion !
L'homme africain a été, par tradition, éduqué dans
une conscience aiguë de la "supériorité du mâle".
C'était peut-être compréhensible jadis, mais à présent,
avec l'instruction généralisée des jeunes filles, il est
normal que certaines d'entre elles en tout cas, ne se
sentent plus du tout "inférieures" à leur conjoint.
Elles éprouvent donc un besoin d'autonomie ; elles ont
surtout un besoin évident de considération de leurs
opinions, de leurs points de vue, de leurs idées ; elles
souhaitent pouvoir discuter, quand elles ne sont pas d'accord et
que leur mari veut leur imposer sa décision…
L'homme sage, qui aspire à une vie paisible, équilibrée,
dans l'harmonie, s'en rend compte. Il marque, chaque
jour sa considération, par un compliment, une petite
attention, une question qui montre que l'avis de sa
femme l'intéresse et qu'il en tient compte.
Il lui demande aussi, avec affection, quelles sont ses
diverse "attentes" ; il lui marque sa tendresse et son
attachement à leur relation : ce sont là des qualités
que toutes les femmes du monde apprécient et
recherchent chez leur partenaire — et qui facilitent
énormément la vie de couple.
L'homme avisé s'intéresse aussi à la vie quotidienne
sa compagne, à ce qu'elle a fait durant la journée ;
il se montre solidaire en participant aux tâches et
responsabilités familiales, – bref il a compris qu'une
vie de couple réussie est un travail d'équipe qui se
construit à deux, sur un pied… d'égalité !
Enfin, que sa femme n'est pas sa subalterne (quand ce n'est
pas… sa domestique non payée).
Les décisions importantes se prennent ensemble ; les
différends et conflits se règlent aisément, par des
échanges de concessions, débouchant sur des
compromis, satisfaisants pour tous les deux.
Mais surtout, SURTOUT, il comprend que tout se passe tellement mieux quand
tous deux en sont arrivés à COMMUNIQUER vraiment bien, avec franchise et dans la confiance.
Vous n'imaginez pas, Henri, combien votre vie (y compris dans l'intimité !!)
pourrait changer du tout au tout en assimilant les idées actuelles sur la vie
de couple. En effet, il est inévitable, par la voie entre autres, de la télévision,
de voir ces idées atteindre aujourd'hui les foyers de toutes
les femmes – et les faire… réfléchir !
Je comprends votre embarras mais je vous assure
que des solutions existent, faciles à appliquer et vraiment
efficaces. Il suffirait, pour cela, cher Ami, de compléter
votre information
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Ma femme ne sait plus si elle m'aime encore ; elle pense
un peu trop à un autre, même si, pour le moment cela se résumerait à
des échanges téléphoniques et des déjeuners... » Émeric (France)
Comme en général, la responsabilité d'une "crise" conjugale
repose sur quatre épaules et non sur deux, il semble grand
temps de vous aussi, vous poser quelques (bonnes) questions…
Cette pente est en effet très glissante, car absolument toute
personne dont certaines attentes ne sont pas rencontrées, en
vient à éprouver un sentiment de frustration. Elle devient dès
lors, vulnérable aux tentations.
Si vous, vous l'aimez encore, je vous suggère de cliquer sur
le lien ci-dessous et d'examiner si votre relation ne souffre
pas, éventuellement d'un de ces
excès ou manques, repris dans la liste des causes de rupture.
Souvent, il faut vraiment très peu pour renouer le "contact",
même après un moment de faiblesse : s'intéresser, montrer
sa tendresse, être davantage disponible, valoriser, rire ensemble,
partager, – et surtout, bien entendu, veiller à rétablir de toute urgence,
une réelle, franche et confiante communication !
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Comment sortir de la routine de tous les jours,
dans un pays où il n'y a pas beaucoup de divertissements et par conséquent pas grand-chose à faire ? » Candace (Soudan)
(??) Dans un pays laminé par la guerre, comme le Soudan,
il existe peut-être d'autres priorités que les divertissements.
Un merveilleux moyen de sortir de la routine de tous les
jours est même tout à fait à votre portée : pour chasser
l'ennui, rien de tel que vous plonger dans l'action.
• Une première façon serait de vous ouvrir aux
autres, de vous tourner vers eux : il y a partout
autour de vous, des enfants, des femmes, des
hommes qui sont malheureusement bien plus à
plaindre que vous, car ils n'ont ni l'instruction ni,
par exemple, les facilités que suppose l'usage d'un
ordinateur…
• Ainsi, vous impliquer dans une cause active, (à
l'image, parmi d'autres, de
Lubna Ahmad al-Hussein,
comme les causes défendues par les associations
féministes, la défense des droits des femmes et
des enfants, l'aide aux enfants abandonnés, affamés
et exploités, suite aux conflits interminables au Soudan.
Ces associations et aussi les diverses organisations
non-gouvernementales étrangères ("O.N.G.") actives
au Soudan, ont un cruel besoin de l'aide de milliers de
personnes courageuses. Vous en trouverez plusieurs
sur Internet.
De toute manière, dans chaque ville, dans le plus petit
village soudanais, existent des personnes en détresse.
En rassemblant autour de vous quelques âmes charitables,
en cherchant et en trouvant différents moyens de leur
venir en aide, vous ne tarderez pas à oublier votre
routine : peut-être n'imaginez-vous pas le cadeau que
vous fera la Vie en vous faisant éprouver cette simple
et réconfortante impression d'être utile à quelqu'un. :-)
• D'autant plus que vous disposez d'un formidable atout :
l'instruction ! Vous pourrez donc, en cherchant un peu,
assumer avec succès des responsabilités, concrètes,
précieuses ; vous pourrez éveiller autour de vous des
sourires, des regards emplis de reconnaissance et
d'admiration. Vous aurez à ce moment complètement
perdu de vue le motif pour lequel vous m'avez écrit…
Je serais heureux de recevoir encore de vos nouvelles dans
quelque temps, quand vous aurez commencé à réaliser votre
objectif : sortir de la routine et de l'ennui.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « J'aimerais plaire au maximum à ma femme. Elle n'a pas beaucoup étudié mais elle m'aime beaucoup et moi aussi je l'aime. Elle a toutefois quelques lacunes au niveau de la sexualité ; j'aimerais aussi l'instruire à ce sujet. Comment puis-je procéder sans la brutaliser ? Je vous assure que nous nous aimons bien : nous venons de passer
quinze ans de mariage sans accrochages. J'attends votre point de vue. » Raymond (Burundi)
J'apprécie beaucoup de recevoir des messages aussi
sympathiques que le vôtre ! Concrètement, il y a certains points
de base, à surveiller afin d'entretenir votre
relation et continuer à plaire à votre épouse :
• Lui parler chaque jour et vous astreindre à l'écouter ;
• Vous intéresser à sa vie, à ce qu'elle fait et pense ;
• Vous mettre plus souvent à sa place ;
• Penser à lui faire plaisir : de fréquentes petites
attentions lui montrent que vous pensez à elle ;
• Penser à la valoriser, à lui faire à l'occasion un
compliment sincère pour ce qu'elle fait ;
• Trouver une activité intéressante ou distrayante
que vous pourriez faire régulièrement, ensemble ;
• Tenter de votre trouver un but en commun, un objectif ;
• Vous interroger objectivement, pour déterminer si
vous vous montrez assez solidaire, – c. à d., si vous
l'aidez assez (dans la mesure du possible), pour les
responsabilités et tâches de la maison ou des enfants ;
• Penser souvent à la séduire, comme quand vous êtes
tombés amoureux l'un de l'autre ; vous aviez de
bonnes idées à cette époque ! Etc.
Pour ce qui relève du domaine de votre intimité, je ne connais
pas vos coutumes : j'ignore par exemple, si au Burundi se
pratique encore l'excision, – comme on le faisait dans les
provinces congolaises, dans ma jeunesse quand j'habitais Kinshasa.
Je vous en parle, car cette "tradition", si cruelle, traumatise
à vie la majorité de celles qui la subissent.
Par chance, il existe aujourd'hui des techniques médicales
pour au moins les empêcher de continuer à en souffrir.
Il reste toutefois le trauma psychique, qui leur enlève presque
tout plaisir sexuel donc tout entrain envers l'amour physique.
Seuls, la délicatesse, la tendresse, la douceur et beaucoup d'amour,
peuvent espérer atténuer cette craintive passivité.
Si votre femme n'a pas été victime de cette pratique, lui faire
découvrir dans vos bras, même à son âge, toute une gamme
de plaisirs délicieux est à votre portée. Il suffit pour cela de
fournir le modeste effort de compléter votre information par des lectures
spécialisées dans les divers moyens d'aider les couples.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Pour avoir contribué à la creation de notre PME, Madame est totalement contre moi parce
qu'une de mes soeurs travaille à un poste-clé ; je suis très mal perçu, au point que je n'ai même plus droit aux rapports sexuels !
Prière de me répondre objectivement. » Désiré (Cameroun)
Si vous vous montrez aussi brusque et peu poli dans vos rapports
avec elle, que vous ne l'êtes dans un message pour demander une
opinion ou de l'aide, voilà qui ne m'étonne guère...! :-)
Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, quand on a une
demande à faire, courtoisie et amabilité sont cent fois plus
efficaces que les ordres, les manifestations
d'autorité ou la colère.
Nous sommes au 21e siècle, Désiré. Votre épouse est votre égale, il conviendrait de vous y faire.
Si elle éprouve l'impression que vous n'avez aucune considération
pour ses sentiments, ses opinions, ses idées ou sa personne,
pourquoi accepterait-elle des rapports sexuels ?? Elle n'a peut-être que ce
moyen pour afficher son désaccord. Lui montrez-vous
du respect ? De la tendresse ? De l'intérêt, autre que physique ?
Si vous imposez votre volonté à votre femme, si vous exigez, si
vous oubliez de la valoriser, de vous préoccuper de ses attentes,
de ses désirs ou encore, si elle pense avoir été injustement traitée
au regard de votre soeur (qui peut être plus capable, bien sûr), sa
réaction normale est de se FERMER.
Vous auriez davantage de succès, en modifiant vos attitudes envers
elle, en lui parlant avec considération, en lui expliquant le motif de
vos décisions ou de vos actes. Si vous vous mettez à sa place un instant, sa réaction vous paraîtra
aussi normale qu'à moi-même.
C'est là une réponse objective, – comme vous me l'avez commandé.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Comment procéder pour... faire jouir une femme ? » Mohammed (Mali)
C'est assez simple, en fait, – pour autant qu'elle ne
soit pas excisée.
Quand c'est le cas, il y a beaucoup de problèmes :
• Elle a pratiquement toujours mal, dès qu'on
s'approche de la région génitale ;
• Si en plus, elle a été recousue, elle a très
souvent des infections en général douloureuses ou pénibles.
• De toute manière, elle a subi un énorme
traumatisme et aura presque toujours peur de la sexualité ;
vous devez le savoir et montrer une grande délicatesse.
Si elle a encore son clitoris, c'est là, le point le plus
propice à stimuler, indirectement et avec DOUCEUR, pour
lui donner un orgasme assez rapidement.
Quelques points auxquels il convient absolument de veiller :
• ÉVITER TOUTE HÂTE ;
• procéder par étapes :
D'abord, lui parler gentiment et lui faire des
compliments : une femme est avant tout une
personne, qu'il faut séduire, – pas (comme
le croient trop d'hommes) un simple
"objet" sexuel, utile pour les satisfaire.
• Il est essentiel que vous ayez les mains et le
sexe parfaitement propres ;
• Il est souhaitable qu'elle aussi, vienne de se laver.
• Surtout, ne pas lui "sauter" directement sur la
région génitale : pour jouir, une femme a besoin
d'abord d'être séduite, embrassée, caressée
PARTOUT (si possible, tendrement), avant de
toucher son sexe ;
• attendre un bon quart d'heure en la câlinant
ainsi, jusqu'à ce qu'elle vous demande d'aller
explorer "là en bas" est excellent pour la rassurer
sur votre délicatesse ;
• réaliser que le clitoris est extrêmement sensible,
donc, à stimuler d'abord de manière indirecte,
en caressant le pubis et les "grandes lèvres"
d'une main légère ;
• ensuite, caresser les "petites lèvres" (à l'intérieur
des grandes), si possible avec deux gouttes de
lubrifiant, et aventurer un, puis deux doigts dans
l'ouverture ;
• déposer alors des baisers sur son sexe et le
caresser en douceur, cette fois avec la langue et les lèvres ;
• ENFIN, remonter vers le clitoris et le titiller très
légèrement avec le bout de la langue.
(Attention à vos poils de barbe : ils piquent !!)
• LUI DEMANDER fréquemment si vous ne lui faites
pas mal et de vous guider selon ses préférences
personnelles. Une "professionnelle" n'a évidemment pas
les mêmes souhaits... mais son orgasme est bien souvent simulé.
Je ne peux aborder dans un bref email, tout ce qui est développé dans mon livre.
Mais ces premières indications, si elles sont suivies à la lettre, vous surprendront :
votre amie, votre compagne vous regarderont d'un tout autre œil !
En outre, après ces "préliminaires", vous verrez qu'elle fera l'amour avec
encore plus d'entrain. Si elle peut avoir des orgasmes vaginaux, elle jouira à nouveau, très fort.
SOMMAIRE QUESTIONS OU COMMENTAIRES
Problème : « Je sors avec ma petite amie depuis 5 semaines mais j'ai un tracas : elle pense toujours à son ex-, avec lequel elle a vécu une longue relation. Ça me fait mal de voir qu'elle pense encore à lui mais bon, je l'accepte. J'ignore comment lui faire "tourner la page"... Je crains même qu'elle n'y arrive pas. Malgré tout, je ne la quitterais pas, car je l'aime énormément. Que dois-je faire si elle ne l'oublie pas ? Je redoute tout de même que cela finisse par compromettre notre relation. » Jean-Philippe (France)
Bien sûr que ça pourrait compromettre votre relation, – donc, c'est à vous de faire le nécessaire pour qu'elle
parvienne, dans quelques semaines ou quelques mois, à moins penser à lui.
Vous n'avez pas encore, semble-t-il connu un vrai
chagrin d'amour… C'est très douloureux, surtout
quand il survient après une relation prolongée : l'équilibre qu'ils avaient atteint
dans leur couple a été rompu ; le choc émotionnel peut être très profond.
Pour l'aider à "guérir", le bon moyen serait de vous montrer indulgent,
compréhensif, très amoureux, très tendre et, dans ses moments de cafard, attentif
à lui faire de menus plaisirs, des surprises ; à lui montrer aussi que vous vous
intéressez à elle, à ce qu'elle ressent, que vous
comprenez son chagrin, qui est très normal… (Peut-être a-t-elle été "trahie").
Prenez-la souvent dans vos bras, faites-la parler
d'elle, de ses espoirs, de ses attentes. Devenez,
en même temps que son amoureux, un ami, en
qui elle a confiance et qui la rassure.
Expliquez-lui (si c'est le cas, bien sûr !) que votre
plus vif espoir est que la sincérité de votre amour
lui fasse bientôt oublier sa relation passée.
En effet, ne l'oubliez jamais, toutes les femmes ont en elle
un fond de romantisme, qu'il convient de cajoler !
Plus vous serez doux, tendre, affectionné, plus
vous lui ferez comprendre que vous êtes patient,
que vous attendrez avec philosophie qu'elle réalise
que vous serez aussi un ami fiable pour elle (pas seulement
quelqu'un qui la désire), – plus vite elle vous fera
confiance et plus grandes alors seront vos chances
de l'apprivoiser.
Mais votre message montre qu'il vous manque bien des
informations sur le couple, les attitudes à privilégier
et celles à éviter à tout prix. Documentez-vous !
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
Problème : « Je suis frustrée, mon mari est égoïste et ça me rend vraiment malade. » Rana (Madagascar)
Je vous comprends… Pour qu'il le devienne un peu moins,
il y aurait lieu d'améliorer la communication avec lui !
Et donc, de substituer aux reproches (légitimes !), de simples
demandes.
Il n'est pas subtil ? Il ne comprend rien ? Il ne devine rien ??
D'accord, il est égoïste. L'ennui c'est que... vous l'avez choisi !
(Un peu vite ?) À vous donc, à présent de le guider, en
douceur, vers d'autres attitudes, plus à même de vous contenter.
Ne l'oubliez pas, pour apprivoiser un gros
chien méchant, vous procéderez aussi, doucement, en le
"caressant dans le sens du poil" ! Donc,
• Vous stoppez les reproches, – toujours parfaitement
inutiles, vous l'avez compris.
• Vous lui exprimez plutôt ce que son comportement
vous fait ressentir : "J'ai de la peine, quand je
vois que…", "Je me sens frustrée et découragée,
mal à l'aise parce que j'ai l'impression que…",
"Ça me ferait vraiment plaisir, si, à l'occasion je
pouvais…"
• Comme vous voyez, l'idéal est de bannir le mot "TU" !
Ainsi, comme je le dis toujours, il ne sent ni critique, ni reproche, ni jugement.
Et la communication se rétablit.
• Comprenez-moi : il est macho ? Sans doute. Il ne
vous aide pas ? Il ne connaît pas le mot solidarité ? Il
vous prend pour la domestique non payée ? Il ne vous
valorise jamais ? Il ne vous respecte pas ? Il ne vous
sort jamais ? Dans l'intimité, il ne se fatigue plus à
vous séduire ? Il ne pense qu'à lui ??...
Soit, mais alors, à vous de jouer, – pour autant que
vous ne vouliez pas le quitter. Car, il faut le savoir,
votre comportement peut déteindre sur lui ! Si vous
ne "râlez-plus", si vous vous contentez de lui
demander ou de lui exprimer, simplement, posément,
ce que vous avez à lui dire, il en sera si étonné qu'il
pourrait bien vous suivre sur cette voie. Et, quand vous
aurez rétabli entre vous, une communication normale,
tout ira déjà beaucoup mieux, vous verrez.
• Ce que vous devez retenir : les sourires et les mots
aimables fonctionnent bien mieux avec un homme que
les "engueulades" !! Les bisous et les petites marques
de tendresse, AUSSI… :-)
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
Problème : « Peur de lui et manque de communication. » Régine (Sénégal)
• Si vous avez "peur" de lui, c'est qu'il est violent. Or, une vérité est à graver dans votre cerveau :
la violence en couple n'est jamais admissible !
Il est inutile et dangereux de croire que la
situation s'améliorera ou que vous y êtes pour
quelque chose. Ce n'est jamais le cas.
• Il est tout aussi inutile d'être honteuse de la
situation : les torts ne sont pas du côté de
la victime mais de celui qui est violent.
• Quitter un homme violent, même si on croit
"l'aimer" et même s'il vous promet (chaque fois !) de ne plus recommencer, est la seule
solution possible. Alors, pourquoi attendre
que ça s'aggrave encore ??
• Il n'est pas possible de communiquer avec un
homme qui vous frappe dès qu'on n'est pas
d'accord avec lui ou qu'on ne lui obéit pas. Donc, pas de souci : vous communiquerez
mieux avec "le suivant".
• J'espère pour vous que votre choix sera cette fois plus réfléchi : souvenez-vous,
ce n'est pas parce que le désir physique est présent que cela signifie l'amour entre vous !!
Jetez aussi un coup d'œil à mon article :
Violences en couple.
Bon courage.
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
Problème : « J'était fiancée à quelqu'un ; il m'a trahie et je l'ai quitté.
Il ne l'a pas supporté, me disant que je ne serais jamais qu'à lui. Ensuite, je me suis fiancée avec un homme merveilleux, dont j'avais toujours rêvé parce qu'il croit à l'amour... Mon ex-fiancé lui a raconté des choses méchante à mon propos ; par exemple, que je n'étais pas vierge et que nous avions même eu des relations anales. Je l'ai compris du fait d'insinuations et de questions bizarres de mon fiancé. Il est toujours amoureux et très doux avec moi, mais dans sa tête, je ressens le doute et je ne sais que faire : c'est un homme très possessif et très jaloux. Il va très mal. Parfois, franchement je m'en f... : il n'a qu'a avoir confiance en mon amour. Mais des fois, je me sens submergée par trop d'événements, je me sens perdue. Je tiens à lui comme à ma vie ; s'il arrive quelque chose entre nous, je n'en sortirais pas indemne. Je ne sais pas quoi faire ? Svp, aidez moi. » Jemma (Algérie)
Je vois un seul moyen : la franchise, la clarté ; admettre
la vérité, lui expliquer que vous avez commis des
erreurs, notamment celle de faire confiance à un fiancé
qui ne le méritait pas. Mais que lui vous l'aimez.
Alors, ou bien il vous accepte comme vous êtes ou il
vous quitte. Mais s'il vous quitte, vous vous en remettrez, en réalisant
qu'une vie de couple avec un homme jaloux de votre passé (!!?)
ne vous aurait pas rendue heureuse.
Si votre fiancé actuel est "très jaloux et possessif",
de grâce, faites attention à ne pas vous marier trop vite :
ces défauts-là finissent toujours par détruire l'amour et la relation.
Je vous exhorte donc, très vivement, à mieux vous informer
sur la vie de couple, pour adopter des attitudes positives
qui vous aideront à bien gérer votre relation.
Soyez très attentive dans vos choix : épouser un homme
jaloux peut rapidement devenir un enfer.
Ne l'oubliez jamais : vous avez
• votre valeur personnelle,
• votre propre personnalité à épanouir,
• votre droit à la différence et celui de
• garder toujours une part de votre autonomie :
PERSONNE N'APPARTIENT JAMAIS À PERSONNE !
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
"Problème" : « Je voudrais toujours plaire à ma femme... » Jean-Marie (Haïti)
Voilà un charmant programme ! Je vous félicite :
votre message sous-entend votre souci de son
bonheur. Malheureusement, il n'est pas possible de vous
résumer tout mon livre en quelques emails, mais
je peux vous en livrer sept grands axes importants :
• Communiquer chaque jour, vous dire
chacun tout ce que vous avez sur le cœur,
en toute simplicité, comme des amis, avec
franchise, sans laisser grossir un conflit.
Communiquer veut dire aussi : écouter
l'autre et se mettre à sa place pour mieux
la/le comprendre ? et ainsi respecter son
droit à la différence (elle ne doit pas toujours
tout faire ou penser comme vous !)
• Ne jamais garder un compliment secret :
votre femme doit sentir que vous l'appréciez,
que vous l'admirez, que vous êtes très attaché
à elle, qu'elle compte immensément pour vous.
• Partager le plus possible de moments à vous
deux, donc des activités, des projets, des
expériences, des engagements, un objectif…
• Exprimer chacun votre tendresse et vos
attente (dans tous les domaines de votre
vie de couple), sans gêne ou timidité.
• Montrer chaque jour votre solidarité en
partageant les responsabilités, les soucis
et les tâches de la vie commune.
• Dans l'intimité, prendre tout votre temps
et surprendre votre épouse, en variant
souvent vos caresses, vos baisers, vos
positions… et vos mots amoureux.
• Veiller toujours à lui laisser une part de
liberté, d'autonomie personnelle afin qu'elle
puisse également s'épanouir en tant que
personne individuelle, pas seulement en tant
qu'épouse.
Mettez ces idées simples en pratique chaque jour,
cher Jean-Marie, – et votre femme sera comblée !
SOMMAIRE VOS QUESTIONS ou COMMENTAIRES
Problème: « Avez vous une solution miracle pour que mon mari, qui vient de quitter le domicile, revienne ? Et plus amoureux
que jamais ? Mais voilà, il ne se remet pas en question et il est très borné. Merci de vos conseils. (...) » Madeline (France)
Mes réponses sont entre vos phrases.
J'aime votre humour ! ;-) Quand l'énervement des premiers jours sera un peu
calmé, je vous suggère une autre façon d'aborder le
problème, – plus lucide et plus efficace. À mes yeux, au lieu de vous interroger sur une solution "miracle", les questions
à vous poser seraient plutôt :
• "Pourquoi m'a-t-il quittée ??"
• "Quelle est l'origine première de cette rupture ?"
• "Qu'est-ce qu'il ne trouvait pas auprès de moi… et
qu'il aurait trouvé ailleurs ?"
• "Comment lui faire comprendre qu'à présent, j'ai
également réalisé son désarroi et que je serais
prête à échanger des concessions ?"…
• … "À faire de mon côté, un effort pour améliorer
la communication entre nous (par ex., en écoutant
son point de vue, – même sans le partager) ?"…
• … "À prêter plus d'attention à certaines de ses
attentes, en essayant d'y répondre ?" Etc.
Vous avez sûrement l'esprit assez fin, chère Madeline, pour
avoir noté que votre message sous-entend que vous
lui attribuez l'entière responsabilité de la situation ? Or,
quand survient une crise au sein d'un couple, il
est… rarissime de la voir reposer seulement sur deux épaules.
Se "remettre en question" est, en effet essentiel, vous
le mentionnez, vous l'avez compris. Je n'ai aucune idée
des reproches, probablement fondés, que vous nourrissez
envers votre époux. Toutefois, vous êtes-vous déjà interrogée
sur son point de vue ? Sur les griefs qu'il pourrait, lui
aussi, avoir – contre… vous ?
Cette technique-là vous permettra d'avancer au lieu de
rester chacun, campé sur ses positions.
Selon vous, votre mari est "borné". Pourquoi ne pas alors prendre
vous-même l'initiative : en vous posant le genre de
questions reprises plus haut, avec un rien d'objectivité,
vous débloquerez la situation.
Quand vous aurez quelques réponses, vous pourrez alors
lui écrire une très courte lettre (une page au maximum), où
vous reprendrez simplement vos conclusions. Vous éviterez les reproches et surtout le mot "TU" : il
est bien plus constructif de lui exprimer plutôt votre ressenti,
votre attente (qu'il se montre plus amoureux, plus tendre)
et votre attachement à lui et à votre relation.
Certes, je ne vous propose pas une hypothétique solution-"miracle", – il n'en existe aucune. Mais si vous suivez cette
voie et qu'il reste de l'amour en vos cœurs, elle peut dénouer
le nœud qui vous paraît pour l'instant insoluble.
Vous trouverez quelques autres idées dans mes articles ci-dessous :
"28 clés" et
"Le récupérer". Rien n'est perdu, si vous agissez dans la bonne direction !
(...) la communication est importante mais si, en face, vous avez une personne bornée, c'est difficile surtout s'il se sent "victime" ! (...)
D’accord, vous le trouvez "borné", il se croit "victime". D’un autre côté, vous écrivez vous être souvent "remise en question" ; au cours de cette démarche, fort louable au demeurant, vous êtes-vous aussi posé la question "Mais d’où lui vient cette impression d’être victime ?" Vous expliquer l’origine de cette curieuse impression pourrait constituer un réel "point de déblocage". Par ex., aurait-il des griefs concrets à votre encontre ? Se trouverait-il peut-être en butte à de fréquentes colères ou critiques ? À des soupçons ou des reproches pour des motifs insignifiants, à des jugements sans nuances ? À des réactions qu'il perçoit comme injustes?
• Avez-vous noté qu'il y a parfois (souvent...) un fond de vérité, dans l'image de nous-mêmes que nous donnons à autrui ? Les messages perçus dans nos mots ou attitudes peuvent être très différents des messages que nous voulons et croyons faire passer.
• Avez-vous noté que les autres calquent bien souvent leur attitude sur la nôtre ? Qu'en conséquence, de petits changement dans nos comportements de la vie quotidienne peuvent avoir un retentissement surprenant dans leur façon d'être avec nous ?
(...) Je sais pourquoi nous nous sommes éloignés l'un de l'autre, Monsieur ayant beaucoup d'activités extérieures : vtt, moto, rollers,... (...)
C'est donc un bon sportif. Pourquoi dès lors, ne pas lui expliquer VOTRE attente ? À savoir, le voir plus souvent disponible, pour pratiquer certaines activités avec vous ? Si vous n'êtes pas de nature sportive, peut-être pourriez-vous toutefois envisager de longues promenades ensemble dans la campagne ? Des balades à vélo ? Ou commencer à deux un sport qu'il ne pratique pas encore : par exemple, natation, équitation, ou... golf ? Pour repartir ensemble "d'un bon pied", il suffirait (s'il se ravise et revient auprès de vous) de trouver un centre d'intérêt commun, un point de rencontre : en dépit de votre impression, vue de l'extérieur, la crise à laquelle vous êtes tous deux confrontés, ne semble pas vraiment grave…
Mais il conviendra également de vous retrouver dans l'intimité, bien sûr ! Pour ce faire, l'idéal sera de piétiner sauvagement la routine. Donc, de vous informer, de vous documenter chacun sur les diverses manières de réveiller l'intérêt de votre partenaire pour ces jeux délicieux…
(...) Dès qu'il rentre, il s'installe à l'ordinateur : plus de temps pour la famille et aucune attention(s) l'un envers l'autre ! (...)
Voilà en effet, des reproches précis. Étiez-vous parvenue à lui expliquer posément (sans trace d'hostilité) cette légitime attente que vous nourrissez : le voir plus disponible pour sa famille ? Des explications et demandes claires, dénuées d'agressivité mais, au contraire, animées du désir constructif de redonner un second souffle à votre relation, devraient être acceptées, moyennant un échange de concessions. (Sans quoi, il n'aurait plus qu'à admettre, non sans humour, qu'il est en effet... borné !)
(...) Je ne vois pas comment renouer le contact, surtout qu'il me dit que je ne lui "conviens plus". C'est dur à entendre : il me jette comme un Kleenex !
Devant une telle phrase, je comprends votre indignation et votre peine sur le moment. Mais plus tard, quand vous aurez retrouvé votre calme intérieur, peut-être pourrez-vous lui demander quels sont les points précis sur lesquels il appuie son appréciation et cette douloureuse affirmation ?
Un homme intelligent sera souvent prêt à accepter un échange de concessions si on le lui présente avec calme et qu'on lui propose "du biscuit" en contrepartie, – comme on le dit dans les séries policières. La vraie question (que vous n'abordez pas) est : reste-t-il de l'amour entre vous ?? (Si vous ne vous supportez plus ou qu'il a quelqu'un d'autre en tête, le problème devient évidemment plus ardu.)
Vous pourriez renouer le dialogue, en... "lâchant prise", en vous montrant plus détendue, en baissant un peu votre garde. Bien sûr, c'est plus facile à vouloir qu'à réaliser ! Mais en contrôlant le ton et le volume de votre voix, en veillant (répétons-le) à supprimer de vos phrases le mot "TU" pour vous limiter à la seule expression de votre ressenti, vous aurez de bonnes chances de progresser.
Rompre tout contact pendant un certain temps est plus risqué : c'est une solution de dernier recours, s'il se montrait définitivement imperméable à vos efforts de conciliation. Il ne peut être question de tout accepter, c'est l'évidence ! Chacun doit faire respecter ses limites, mais justement, il a également les siennes et, comme vous, un droit, sacré, celui d'être différent.
C'est ici où vous comprendrez pourquoi mon "rôle" suppose une totale sincérité mais aussi une solide objectivité : "Qui n'entend qu'un son, n'entend qu'une cloche", dit le dicton. Pour bénéficier d'une analyse claire et efficace de leur situation, mes lecteurs et correspondants de coaching en sont conscients : ils ne peuvent attendre de moi une adhésion automatique à l'entièreté de leurs thèses ! Une sorte de "droit de réponse" de leur partenaire est indispensable pour se forger un point de vue impartial, seule chance de parvenir dans un court délai, à un résultat concret. Dans le cadre de mes activités de coaching par e-mail, précisément, j'ai eu la chance d'être utile à de très nombreux couples, en assumant le rôle de "médiateur transactionnel". Peut-être votre mari (s'il souhaitait tout de même sauver votre union), pourrait-il avec vous tester cette voie ?
En conclusion, pour tenter de persuader votre mari (par lettre éventuellement) de revenir sur sa décision, la seule démarche fructueuse passera par une amélioration de la communication, à l'exclusion de toute forme de reproches, de critiques ou de jugements. Le deuxième point sera d'exprimer vos attentes respectives et d'y répondre chacun, sur la base d'un échange de concessions. Ainsi vous donnerez-vous une réelle chance de dynamiser votre vie de couple, en repartant sur de nouvelles bases, bien plus saines.
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Problème: « Avant notre rencontre, mon ami a vécu une relation de 4 ans. Il m'en parle sans arrêt. Elle, lui téléphone souvent, lui laisse de nombreux messages texto, lui demande des services, prend rendez-vous avec lui, etc. Finalement, je souffre beaucoup de cette situation et je deviens jalouse : il m'assure qu'il va arrêter mais il ne tient pas ses promesses et au contraire reporte sur moi l'origine de nos disputes. Qui est en tort ? Que dois-je faire ? J'ai tellement accepté que maintenant la coupe est pleine. J'ai "pété les plombs" et je n'accepte plus rien... Je peine à lui faire confiance... Aidez-nous. » Charlotte (Suisse)
Cette situation est en effet délicate surtout pour une
jeune personne apparemment assez "entière". Ma réponse sera mesurée... parce que je le comprends, lui aussi.
Il manque de tact avec vous, c'est certain : il n'a pas à
vous faire subir ces "incidents" ni à provoquer votre jalousie, bien légitime.
Si vous communiquiez mieux et si vous pouviez lui faire plus confiance (s'il est sincère envers
vous), tout ça ne serait pas arrivé.
En fait, si vous vous mettez à sa place ("empathie"), vous réaliserez qu'une
relation de quatre ans laisse des traces ; tourner la page
prend souvent du temps. S'ils se sont fort aimés, un restant d'amitié, un certain
sentiment d'attachement même, ne s'efface jamais
ou très lentement.
Ceci se remarque également chez beaucoup de divorcés ; la
composante sexuelle est absente mais il subsiste une complicité. On s'inquiète encore
de savoir comment va son ex-, si elle ou il ne souffre pas
trop ou a besoin d'un service. On peut rester "en bons
termes", sans équivoque, surtout si on est à l'origine de la rupture.
À votre place, je ne m'inquiéterais pas trop : au moins,
si vous êtes au courant, c'est qu'il ne considère pas qu'il
y ait quelque chose à cacher !
Alors, comme dans toute crise de couple, si vous l'aimez
vraiment, vous trouverez la solution en ayant avec lui
des conversations quotidiennes dénuées de reproches mais où
vous lui expliquez ce que vous ressentez et vos attentes.
Vous ne le connaissez pas encore assez bien, probablement, alors le peu
de confiance que vous avez s'envole au premier conflit.
Efforcez-vous de le mieux connaître, à fond, de partager avec lui différentes activités ou un centre
d'intérêt ; de développer et cultiver ensemble une vraie complicité.
Ne l'oubliez jamais, la séduction s'entretient chaque jour !
Si vous voulez construire une relation durable, un effort
de votre part aussi, sera nécessaire. Posez-vous la question :
"Que m'apporte-t-il ? ET MOI, qu'est-ce que je lui apporte ?"
Me demander "qui a tort ?" n'est pas la bonne question.
Les bonnes questions seraient plutôt :
• "Pourquoi n'ai-je pas encore osé lui exprimer,
calmement, la peine et la crainte que je ressens ?"
• "Pourquoi ne lui ai-je pas assez répété combien j'ai
besoin de pouvoir lui faire confiance pour être
rassurée sur ses sentiments pour moi ?"
• "Pourquoi n'ai-je pas osé lui demander ce qu'il en
était exactement de ses sentiments "résiduels" pour
son ancienne amie ?" C'est-à-dire, au lieu de "péter les plombs", réaliser posément
que lors d'une crise de couple, il faut s'expliquer – en gardant
un ton modéré, bien sûr. Sinon, c'est l'escalade des cris, des
Il serait bon, Charlotte, de commencer par compléter tous les deux
votre information sur la vie de couple et les moyens simples
de parvenir ensemble à l'harmonie...
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