STOP !
à l'ennui à deux,
à la routine, aux disputes
et aux frustrations

CLIQUEZ sur les titres pour lire les
réponses à des situations vécues [8].

CLIQUEZ aussi sur le SONDAGE :
votre opinion m'intéresse !

Il ne m'aime plus. La routine ?
Je démarre "au 1/4 de tour"
Elle refuse l'amour à trois
Des actes, pas seulement des mots
Elle refuse tout rapport à cause d'un gode...
J'aimerais tant qu'elle redevienne tendre
Il ne me trouve pas assez féminine
Quand chacun campe sur ses positions
Break ou rupture ?
Rupture ou break ?
"Dure, jalouse, possessive" : il me quitte !
Près de dix-neuf ans de continence...
Que faire pour arrêter ses cris ?
La fin d'un long mariage
Nous ne communiquons plus
Je vais me marier et suis vierge
Violences verbales
Plus jeune, il craint de s'engager
Depuis le bébé, l'amour est rare
Échange, réciprocité, engagement
Il m'enfonce constamment
Elle est partie !
Être présent physiquement ne suffit pas.
La jalousie me ronge
Comment le rendre plus attentif ?
Il a changé !
Il me voudrait soumise comme sa mère
Disputes continuelles à propos du budget
Maniaco-dépressif, j'aimerais la reconquérir
Il prend mon salaire, me laisse les miettes
Elle n'est pas heureuse...
Ses sentiments, son désir diminuent
Il me plaît mais il a 24 ans de plus
Faire l'amour à l'heure !
Insoumise
"Sans cesse excitée"
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« 100 moyens sûrs d'aider votre couple »
"La rigueur de l'analyse, le choc des idées,
la force des
solutions..."
T. Stanton (Today's News)


Vous rêvez d'un vie harmonieuse, sereine... et votre couple traverse quelques turbulences ?

Rassurez-vous, c'est la norme ! Des centaines d'emails me parviennent de couples vivant cette situation. Un grand nombre d'entre eux a surmonté des épreuves similaires aux vôtres, en choisissant d'appliquer des solutions simples, à la portée de chacun. Comme par exemple, celles réunies dans le programme présenté sur ce site, sous forme de livre électronique.

Vous lirez plus bas des réponses personnelles aux mails reçus de lecteurs et lectrices, désemparés par leurs problèmes de couple. Ces situations vécues dans la vie réelle se répètent, identiques, sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures. Elles nous interpellent au plan humain, nous font réfléchir et porter un regard différent sur nos propres soucis. Ces situations illustrent de façon concrète les différentes rubriques du plan d'infor-action décrit sur le site, "100 moyens sûrs d'aider votre couple".
Ces emails sont rigoureusement authentiques. Seuls les prénoms sont changés. [Ivan Greindl]
Nouveau : Le Best-of.


De nombreuses publications internationales et même le Wall Street Journal (!!) se font l'écho des effets bienfaisants de la "bibliothérapie": c'est maintenant attesté par plusieurs études scientifiques de premier plan, la lecture de livres de développement personnel apporte en effet une grande aide dans le traitement de difficultés psychologiques comme la dépression.
N'en doutez pas, face au désarroi causé par un douloureux problème de couple, prendre connaissance d'informations simples, logiques et concrètes peut vous apporter l'aide pratique dont vous avez besoin.
Quand vous aurez parcouru ci-dessous quelques évocations de situations réellement vécues, j'aimerais vous recommander de vous rendre sur mon site Web pour prendre connaissance du livre-programme :

« 100 moyens sûrs d'aider votre couple ».


« UN mot nous libère des chagrins et fardeaux
de la vie : l'amour.
»
(Sophocle -496/-406 A.C.)

SONDAGE :

Afin de vous aider, vous en particulier, n'hésitez pas,
décrivez en quelques mots le premier souci qui vous préoccupe dans votre couple (ennui - indifférence - lassitude - susceptibilité - manque de tendresse - jalousie - intimité sans passion - absence de confiance - infidélité...) et la frustration qu'il vous cause.
- Sans solution à ce problème, quelles seraient les conséquences négatives d'ici 1 à 5 ans, pour vous et vos proches ?
- Quel obstacle vous empêche de résoudre ce problème ? Que ressentez-vous devant cette impossibilité ?
- Selon vous, à quoi ressemblerait la solution idéale ? Quelles conséquences positives assurerait-elle ?
- Quelle question directe aimeriez-vous me poser, – à moi ou à un autre spécialiste ?

Soyez rassurés : des solutions existent pour améliorer votre situation.
(Merci d'indiquer vos réponses au bas de cette page, à la rubrique commentaires)

SOMMAIRE


• Vos questions ou commentaires
Mes réponses

Problème : « Mon amoureux a l'impression de moins m'aimer ; je pense que c'est à cause de la routine... » Doris (Québec)

C'est ma foi bien possible ! Mais les remèdes contre ce fléau des couples sont nombreux :
• Ajouter de la fantaisie à votre vie quotidienne en déployant un peu d'imagination ;
Surprendre votre "chum" (dans tous les domaines) ;
• Vous fixer UN objectif simple et faire en sorte de le réaliser : partager davantage d'activités ensemble ;
• Partir quelques jours à vous deux, dans un lieu que vous aimez, afin de vous retrouver et de "remettre les pendules à l'heure" ;
Expliquer chacun (calmement !) vos attentes dans les différents aspects de la vie de couple, – et vous efforcer, chacun, d'y répondre. Par exemple :
* "J'aimerais que tu te montres un peu plus solidaire, qu'on partage davantage les tâches" ;
* "J'aimerais que tu sois plus disponible pour vivre plus de moments intéressants ou amusants à deux" ;
* "J'aimerais que tu t'emportes moins souvent pour des bêtises" ;
* "J'aimerais que tu sois un peu plus soigné(e) sur toi" ;
* "Je serais si heureux(se) que tu me demandes plus souvent de faire l'amour" ;
* "Je serais si heureux(se) si tu montrais plus souvent ta tendresse pour moi" ; etc.
Vous voyez, ce n'est pas très compliqué, il vous suffit de réapprendre à vous parler, à communiquer mieux, comme "avant". Si vous l'aimez, vous pouvez prendre l'initiative de déclencher ces "mesures de sauvetage" de votre couple, c'est vraiment à votre portée.
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « J'ai du mal à supporter la critique et à mener une discussion jusqu'au bout sans m'énerver. » Karin (Allemagne)

Vous avez en tout cas la lucidité et l'intelligence de reconnaître l'existence de ce point faible… Comme je le souligne dès le premier chapitre de mon bouquin, cette faiblesse doit être prise au sérieux et activement combattue : elle est destructrice et… contagieuse ; elle compromet à moyen terme toute relation de couple comme le font une jalousie ou une possessivité exagérées.
L'origine de la susceptibilité (il faut bien l'appeler ainsi) peut être liée, selon les cas, à divers facteurs :
• confiance en soi réduite ou inexistante, du fait, par exemple, d'une enfance ou d'une adolescence difficiles, riches en brimades ;
• Ou au contraire, conviction d'avoir "toujours raison" et absence de considération de points de vue différents du sien. Ceci résulte fréquemment d'une éducation trop laxiste, cédant toujours aux volontés de l'enfant et tombant dans l'admiration excessive ;
• sensibilité et émotivité exacerbées, entraînant des réactions démesurées à la moindre émotion, ressentie comme douloureuse, blessante ou injuste, – hyperréactivité encore renforçée en cas d'état dépressif ou de grande fatigue ;
• tendance à juger et interpréter trop vite, des paroles ou des actes, sans laisser aux autres l'opportunité de s'expliquer ; etc.
Cette sensibilité qui vous caractérise, vous pouvez, avec l'aide de vos proches, apprendre à la gérer. Mais, pour compter sur cette aide, vous devez (par exemple, en couple) leur demander de ne pas vous suivre sur la voie de l'escalade : il ne s'agit pas pour eux de crier ou de réagir plus fort encore, – la réaction habituelle. Demandez-leur d'avoir plutôt l'indulgence de ne répondre que par... un sourire, qui vous fera immédiatement réaliser que vous alliez trop loin.
Si votre compagnon a de vrais sentiments pour vous, profonds et durables, il devrait pouvoir y arriver. De votre côté, vous "remettre en question" (vous poser les bonnes questions) est une technique efficace :
• "Qu'est-ce qui me touche en particulier ?" ;
• "Pourquoi (ceci ou ça) me fait mal ?" ;
• "Pourquoi est-ce que je réagis aussi vite ?" ;
• "Quelles sont mes véritables attentes dans mes rapports avec autrui ?
• "Sont-elles parfaitement… saines ?" ; …
La sensibilité est une qualité, – encore faut-il la garder sous contrôle pour ne pas qu'elle vous empoisonne la vie. Donc, apprendre à relativiser l'importance des paroles et des actes d'autrui à votre égard. Pour cela, il existe deux mesures faciles à prendre :
• vous mettre souvent à la place de l'autre ('empathie'), vous permet de comprendre ses réactions ;
• demander une explication : elle vous retiendra de suivre votre première (fausse) impression ou de vous lancer inutilement dans une interprétation erronée.
Vous avez conscience de votre point faible, donc vous pouvez parvenir à le modérer
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « Elle refuse l'amour à trois. » Roger (Belgique)

Eh bien, pour vous, qu'est-ce que cela signifie ? Qu'elle souhaite garder à votre relation une qualité autre que celle d'une banale histoire de c… ! Qu'elle éprouve de vrais sentiments pour vous, qu'elle souhaite construire et vivre auprès vous une vie de couple authentique. Est-ce votre cas ?
Si une tierce personne pénètre votre intimité, vous changerez définitivement la nature de vos rapports. Comme dans les clubs échangistes. Et elle n'en a simplement pas envie : ses sentiments, sa nature, son éducation ne l'ont semble-t-il pas préparée à immiscer un(e) étranger(e) entre vous. Son amour, l'image de vous qu'elle s'est forgée, l'estime qu'elle vous porte ne le supporteront pas. Elle a droit à la différence. Donc à ne pas subir cette contrainte qui la révolte.
L'amour en trio détruit la nature-même d'une relation de couple en réduisant les rapports entre partenaires (qui s'aimaient au départ) à la seule recherche de nouveauté sexuelle. Il est certes des femmes qui adorent ça, – tant mieux pour elles, si elles y trouvent leur compte et leur épanouissement (?) personnel.
Toutefois, la "moyenne" des femmes a plutôt tendance à croire à l'Amour avec un grand A. Quand elles éprouvent des sentiments pour un homme, elles aspirent à la durée, à la stabilité, à la sécurité affective autant que matérielle, à faire des enfants, à… vieillir ensemble, etc.
Celui qui veut la faire sortir de ce "schéma classique" doit déployer énormément de tact, de diplomatie et de douceur. Une femme peut alors se laisser influencer et accepter ce qu'elle considère comme "non naturel" – mais cela n'empêchera pas le bouleversement de ses pensées, de l'idée qu'elle se fait de son couple et de son partenaire. Sa fidélité peut vite s'en ressentir, en même temps que croîtra sa déception et diminuera la confiance qu'elle avait en sa "moitié".
Retournez la question en tous sens : la qualité de votre relation, votre entente, votre confiance mutuelle, la tendresse que vous avez l'un pour l'autre, s'en ressentiront gravement.
Bien sûr, si tout cela est du passé, que vous n'y croyez déjà plus, votre point de vue peut se comprendre.
Cependant, l'amour à trois n'a jamais permis, à ma connaissance, de résoudre les difficultés d'un couple et de le "ressouder" : notre culture nous a depuis trop longtemps conditionnés à associer la notion de reproduction et de famille au chiffre "2". À vous de voir si ce désir compulsif de chasser la routine de votre intimité vaut les risques : il existe tant d'autres moyens pour balayer le train-train quotidien dans vos rapports sexuels, tout en respectant sa personnalité et ses désirs...
Le premier ? La surprendre et la SÉDUIRE à nouveau.
(Mon livre-programme que vous avez vu présenté sur mon site Web vous fournira pas mal d'informations directement utiles à ce sujet.)
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « J'ai une question relative à une de vos solutions. En effet, vous écrivez dans votre livre électronique que pour convaincre sa partenaire les mots ne suffisent pas, il faut des actes. Qu'entendez-vous par "actes" ? Merci de votre aide. » Victor (Suisse)

Il convient d'appuyer nos affirmations : elles sont finalement assez faciles à distribuer généreusement, sans que cela nous coûte beaucoup d'efforts ! Il y a donc lieu de les soutenir par des preuves de notre sincérité.
Des preuves concrètes, comme :
* davantage de disponibilité ;
* plus de temps à lui consacrer pour des activités ensemble ;
* lui poser des questions régulières sur ses attentes ;
* apporter une réponse aussi rapide que possible à ces diverses attentes ;
* avoir des projets en commun, un engagement, un but à poursuivre à deux ;
* manifester concrètement et "gratuitement" sa tendresse (c. à d. pas seulement pour terminer au lit), en lui montrant qu'on a pensé à elle ;
* lui faire souvent plaisir avec une surprise ;
* entretenir cette confiance qu'elle met en nous et en la solidité de notre relation, par des gestes faciles, comme être aimable et naturel avec sa famille, être solidaire dans les tâches, responsabilités et difficultés ;
* "avoir des attentions", pour elle et/ou pour ses proches ;
* lui faire sentir par notre comportement général combien elle compte à nos yeux et le grand prix que nous attachons à notre relation ;
* la valoriser à chaque occasion ; etc.

Parler, dire est assez facile. Pour vraiment gagner sa confiance, il lui faut davantage : elle aimera les "signes indiscutables". Ai-je été plus clair ainsi ? En continuant la lecture de mon livre électronique, vous trouverez une série d'informations pratiques, directement applicables dans votre relation de couple.
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « Elle ne veut plus faire l'amour ! À cause d'un... gode. » Arthur (Corse)

C'est tout le problème des sex toys, cher Ami ! Bien des dames sont peu familières de ce domaine ; faire preuve de diplomatie, de doigté et de délicatesse en abordant ce sujet, est alors un atout précieux. Il convient en quelque sorte de "préparer psychologiquement" votre compagne, si elle est d'une nature réservée sur ce plan ou que son éducation, son peu d'expérience, n'ont pas encore effacé ses inhibitions.
Un point important à prendre en compte : elle a le droit d'être différente... Il aurait donc été plus efficace d'y aller tout en douceur. En lui expliquant, par exemple, que le plaisir que lui procure ce "charmant assistant", vous le partagez intensément avec elle ; que regarder "de l'extérieur" cette lente et coquine pénétration a un pouvoir extraordinairement érotique et excitant sur vous ; combien vous appréciez qu'elle s'abandonne dans vos bras ; etc.
Avant de passer à l'usage de sex toys, il est toujours bon de très bien connaître sa partenaire ; de déjà entretenir avec elle une tendre complicité ; de vous informer de ses goûts, de ses désirs, de ses peurs, afin de lui inspirer une grande confiance en vous, en matière de sensualité.
Bien sûr, il y a lieu de penser aussi à ce complément indispensable, surtout les premières fois : deux ou trois gouttes de lubrifiant vaginal, à l'entrée et sur "l'engin". (Autrement, il peut carrément lui faire mal, si elle n'a pas atteint votre niveau d'excitation... ou si vous l'avez choisi trop volumineux !)
Ces points sont largement développées dans mon livre électronique que vous avez vu présenté sur mon site Web ; vous y trouverez une série d'informations précises (sans tabou mais avec tact), sur les divers aspects de la vie de couple, entre autres évidemment, sur l'intimité. Cette lecture vous intéressera, soyez-en certain et vous aidera tous les deux.
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « Ma chérie a un complexe vis-à-vis de moi, ne se sentant pas "de niveau". Aussi essaie-t-elle toujours de se montrer plus forte et avisée qu'elle ne l'est. Elle agit impulsivement, est vite agressive et incapable de se montrer tendre ou de me comprendre. Au moindre problème, elle se transforme en vraie furie et boude. Elle commet beaucoup d'erreurs et ne manque pas de m'en attribuer la responsabilité, me reprochant d'être égoïste et de trop me plaindre. Ces disputes répétées après 15 mois de relation, ça vous paraît normal ? Aidez-moi, s'il vous plait. Merci beaucoup. » Oscar (Viêt-Nam)

Qu'entendez-vous par "pas de niveau" ?? Social ? Intellectuel ? Diplômes ? Éducation ? Expérience ?? Il est difficile de baser une relation de couple sur des critères aussi subjectifs… Ce ne sont pas les "valeurs essentielles" qui guideront votre vie.
Par contre, si elle est vite agressive et boudeuse, sauvez-vous ! Si vous avez de fréquentes disputes déjà maintenant, que sera-ce dans 5 ans ? Ces défauts, comme aussi la susceptibilité, traduisent un manque de confiance en soi et divers complexes d'infériorité ; ils ne font malheureusement qu'empirer avec les années.
Si vous pensez vraiment l'aimer de tout votre cœur, il serait bon, en premier lieu, d'apprendre à mieux communiquer avec elle, plus complètement ; à partager davantage de goûts, d'activités, de projets, etc.
Vous trouveriez aussi, tous les deux, grand avantage à compléter votre information sur la vie de couple et les attitudes à privilégier (ou à éviter).
Comprenez-le et pensez-y, construire sa vie aux côtés d'une personne agressive, boudeuse et susceptible, laisse prévoir des moments difficiles, souvent amers et bien de cruelles désillusions. Ceux qui souhaitent votre bonheur doivent sûrement vous suggérer d'éviter une décision trop rapide qui vous engagerait pour longtemps… Réfléchissez bien à votre avenir commun ! Bonne chance.
Second message : « Un grand merci pour vos réponses ; votre livre m'a franchement captivé et beaucoup appris. Ma copine, je l'ai choisie. Quand on s'est engagés, elle a été franche, elle redoutait que je découvre en elle une vraie peste. Elle est gentille et sympa mais ne sait pas être tendre et a des complexes. En ce moment, elle me fait si mal au cœur que je n'arrive pas à respirer normalement. Mais je crois en notre amour, je crois que c'est une responsabilité, je dois l'aider, sans la laisser tomber. Elle s'énerve vite mais après, elle le regrette sincèrement. Intellectuellement, nous raisonnons de façon très différente mais les bases sont solides entre nous, on s'aime très fort. Son complexe d'infériorité envers moi la bloque, elle n'écoute pas mes recommandations et après, elle s'en mord les doigts. Elle a un caractère dur mais je ne me sens pas le droit de l'abandonner. Oui, je pourrais rencontrer une autre femme, qui me correspondrait mieux, mais elle ?? Je crois que ce serait lâche de laisser une fille qui a déjà souffert d'une relation qui l'a rendu complexée à ce point. D'autant que je lui ai promis de la protéger. Juste une dernière question : y a-t-il selon vous, un espoir de la voir devenir plus tendre compréhensive avec le temps, si je l'habitue à ma gentillesse ? À 21 ans, on doit pouvoir encore changer ! »
Votre second message confirme mon impression première : vous êtes plutôt un "gentil", un "tendre". Elle est dure, c’est le fond de son caractère, sa vraie nature. Elle n'en changera malheureusement pas et vous fera donc toujours souffrir.
Or, en dépit de ce que vous croyez, vous n’avez aucune « obligation à vie » envers elle, même si vous croyez l’aimer. C’est votre vie, ce sont vos choix. Et vous avez aussi droit au bonheur. Il serait utile de vous interroger : aimez-vous sa personnalité ou est-ce surtout votre entente physique qui vous enchante ??
Votre promesse "de la protéger", excusez-moi, mais c’est de l’enfantillage : une femme adulte est tout à fait capable de se "protéger" elle-même. Les femmes aujourd’hui veulent leur indépendance ; quand elles ont "besoin" d’un homme, c’est souvent au plan financier ou parce qu’elles ont envie d’être mères, par exemple.
Mais dans le cas de votre copine, son but ne paraît pas spécialement de former un couple harmonieux et de contribuer à votre bonheur…
Ouvrez les yeux, cher Oscar ! Pour être heureux aux côtés d’une "vraie peste" (selon vos mots), il faut énormément de caractère, de maturité, de solidité et d'équilibre. Et ça n’empêche pas de souffrir.
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Problème : « Mon homme ne me désire plus, il trouve que je ne suis pas assez féminine. J'en souffre et c'est la première fois que je tombe amoureuse. » Coralie (France)

Penser à lui paraître plus... féminine, est-ce vraiment un problème, Coralie ? Quelques idées :
• Sans en faire trop, vous pouvez renouveler votre look : votre coiffure, votre maquillage, votre façon de vous habiller avec davantage de recherche (les hommes sont en général fort sensibles aux tops moulants, aux cache-cœurs, à un soutien-gorge pigeonnant ou un… string, par ex.)
• Dénichez, avec l'aide de la 'chef-vendeuse', un parfum subtil mais assez capiteux (Opium ® ?).
• Si vous portez des lunettes, vous pourriez changer de monture pour une autre qui vous semblera plus gracieuse et mettra vos yeux en valeur. Ou adopter des lentilles.
• Profitez des soldes pour mettre vos jeans, T-shirts ou autres baskets au rencart ! Une robe, une jupe, des hauts talons…, voilà qui vous changerait peut-être ?
• Une façon différente de vous montrer plus féminine est aussi de vous montrer… douce et tendre dans la vie de chaque jour. De remplacer reproches ou éclats de voix par l'expression calme de votre ressenti et de vos attentes, bien légitimes.
Autre point auquel nous les hommes sommes tous sensibles, il faut l'avouer : la silhouette ! Vous pourriez peut-être examiner, en toute objectivité, si suivre durant quelque temps un régime amaigrissant sans trop de contraintes, serait approprié ? Ma femme (qui aimerait aussi retrouver un ventre plat) vient d'en découvrir un qui semble intéressant : un régime séduisant !
Bien d'autres informations pourraient encore vous être utiles pour surmonter ce problème, par exemple, dans mon livre électronique et dans l'article ci-dessous : Augmenter son désir. Bonne chance.
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « Mon mari veut divorcer ! Or nous avons 3 jeunes enfants. Nous communiquons mal, comme vous le dites à vos autres lecteurs. Je sais que j'ai un caractère fort et que j'élève vite la voix. Mais je le trouve si enlisé dans la routine et il me reproche tout...! De plus, nous n'avons quasi plus de vie sexuelle. Que faire ? Auriez-vous de bonnes idées ? » Adriana (Sierra Leone)

Vous pourriez peut-être commencer tous les deux, par mettre par écrit les concessions que vous seriez prêts à échanger ? Et vos attentes respectives. Par exemple, manifester chacun davantage de considération et de tendresse pour l'autre. Si votre mari a un caractère casanier et s'enlise dans la routine, pourquoi ne pas vous charger vous-même de prendre des initiatives ? D'organiser des sorties intéressantes ? Des week-ends à deux ? Et si vous vous trouviez une activité à partager, qui vous "brancherait" tous les deux ? N'avez-vous aucun centre d'intérêt commun qui puisse faire un pont entre vous et vous rapprocher ?
Vous l'avez compris, si vous voulez maintenir votre couple entier, il ne faut pas attendre de lui tout le travail ! Vous avez certainement réalisé votre part de responsabilité... Prenez donc sur vous d'agir la première, que ce soit dans la vie courante, – ou au lit.
Pour l'inciter à rester auprès de vous et de vos enfants, il faut lui en donner l'envie. Donc, adopter une série d'attitudes positives et éviter les comportements négatifs, comme l'indifférence ou l'agressivité.
Bien sûr, ça demande un certain effort sur soi-même... et pas mal d'humilité, de reconnaître que nous aussi avons nos faiblesses et nos défauts. Mais si vous souhaitez éviter le divorce, fut-ce pour vos enfants, il faudra y mettre chacun du sien. "Chacun", veut dire vous aussi. ;-)
Un "truc" qui fonctionne bien aussi est le suivant : noter chacun sur un papier, avec humour et objectivité, les qualités que l'on veut bien reconnaître à l'autre. "Faire le tour" de celles-ci, aide bien des couples à comprendre qu'au fond, on pourrait montrer ses propres qualités plus souvent.
Malheureusement, dans bien des couples, les partenaires se centrent trop exclusivement sur eux-mêmes, leurs soucis, leurs griefs, leurs frustrations, leurs bobos, leurs envies (notamment matérielles).
D'où l'importance de l'empathie : dès que l'on se met à la place de l'autre, on la/le comprend mieux, on perçoit plus facilement le pourquoi de ses réactions, de ses attitudes, de ses manques.
Essayez de "marcher dans ses chaussures", vous verrez combien c'est efficace pour mieux comprendre les points de vue différents des vôtres.
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « Ma femme m'a quitté depuis 6 semaines "pour faire le point et prendre du recul". Nous étions dans une dynamique conflictuelle depuis des mois ; c'était devenu insupportable. » (...) Roger (Morbihan, France)

Mes réponses sont entre chacune de vos phrases.
Son départ dans ces conditions, me semble (comme à vous) parfaitement compréhensible : c'est une réaction saine, induite par l'instinct de… conservation.
Les causes invoquées : trop d'absences de la maison (je rentre trop tard du travail), pas assez de moments partagés (hormis le quotidien), désir d'enfant pas assez affirmé (et échecs répétés malgré assistance médicalisée), perte de désir sexuel à son égard.
Voilà des arguments apparemment très convaincants. Si vous sous-estimiez vos vraies priorités, comment ne se serait-elle pas sentie non seulement frustrée mais… flouée ? Ce n'est pas la vie qu'elle imaginait en vous épousant. Si en plus, votre vie intime s'est dégradée, que lui restait-il de ses rêves de fiancée ?
En vous mettant vraiment à sa place, en "marchant dans ses chaussures", vous comprendrez très bien son état d'esprit. Vous l'avez apparemment déçue et elle considère que ce n'était pas mérité… Cependant, il est vraisemblable qu'elle vous aime encore, qu'au fond d'elle-même subsiste un mince espoir de vous voir durablement changer. Comme vous le suggère mon bouquin (N°27), il convient donc d'attaquer résolument sur tous les fronts !
Une part de mes absences à la maison et des moments trop rares de complicité ou d'intimité est inconsciemment liée à mon incapacité à entendre ses demandes répétées à ce sujet. Je m'étais enfermé dans un "besoin" de construction (agrandissement de la maison) et de "nidification" mais surtout de me sécuriser en réussissant professionnellement.
Ne perdez pas votre temps à vous chercher des excuses : vous avez déterminé les causes précises de cet échec et assumé avec maturité et honnêteté votre part indubitable de responsabilité. À présent, il convient de passer à l'action. Par exemple, si elle revient à vos côtés :
• en lui fixant des rendez-vous scrupuleusement respectés ;
• en lui demandant de vous préciser ses diverses attentes et en y répondant de votre mieux ;
• en partageant énormément avec elle, entre autres des activités régulières ;
• en vous montrant davantage solidaire ; et, bien entendu,
• en reprenant du début tout le processus de séduction : psychologique d'abord, puis tendrement sensuel.
• en lui prouvant la sincérité de vos sentiments et combien vous tenez à elle et à votre relation ;
• en la valorisant à chaque occasion. Etc.
De plus, comme tout homme, (???) je me livre à une passion, qu'elle considère comme une "priorité avant elle" et vit donc d'autant plus mal.
La solution est pourtant simple ! Partagez cette passion avec elle, initiez-la. Bien entendu, il faut encore qu'elle en ait la capacité et le goût, ce qui n'est pas automatique. Dans ce cas, trouvez-vous un centre d'intérêt qui vous captive tous les deux et vous réunisse ainsi quelques heures par semaine. Oh, je sais ! C'est plus facile à dire qu'à faire : certaines femmes peuvent se montrer plutôt... inertes.
J'avais pourtant l'impression de faire tout ce qu'il fallait pour "nous". Je n'ai pas compris ses reproches et surtout son agressivité.
PARCE QUE VOUS NE COMMUNIQUIEZ PAS. Tout à vos certitudes, vous n'avez pas réalisé comme il est utile et même fondamental, d'interroger son conjoint sur ses attentes, ses espoirs, ses désirs profonds, inavoués ou parfois même, inconscients…
"De plus, comme tout homme", pour reprendre vos mots, vous avez mal supporté ses attitudes agressives : comme vous n'en compreniez pas l'origine (le simple… désespoir !), vous les avez ressenties comme injustes. Et vous y avez répondu en criant plus fort. Normal. Le truc, en ce cas (N° 19 !) : s'asseoir l'un près de l'autre, se parler calmement et écouter chacun le point de vue de sa moitié, – sans l'interrompre.
Pour me protéger, j'ai tenté à tort de contenir ce comportement que je ne comprenais pas. Ma passivité fut prise pour de l'indifférence et du mépris, ce qui a attisé son rejet violent et insolent, de moi et aussi de ma famille.
L'objectivité de votre analyse laisse entrevoir un futur succès, si vous parvenez à maintenir le cap à 180° de votre direction passée.
J'ai fini par réagir et m'opposer. Mais elle a eu alors le sentiment que je ne l'aimais plus. Cette incompréhension mutuelle a nourri des disputes insoutenables, qui causé son départ. Aujourd'hui, après 6 semaines de séparation douloureuse, ma colère s'est apaisée. J'ai pris conscience de mes torts et les ai reconnus. Nous nous sommes revus et avons réussi à nous parler et, je l'espère, à désamorcer la colère.
??? Attention, méfiez-vous de tout emballement excessif : une femme blessée a la rancune tenace. Son homme, quant à lui, a généralement tendance à raisonner ainsi : "Bon ! On s'est parlé, elle s'est laissé faire l'amour, elle s'est calmée ! La page est tournée, la vie va pouvoir recommencer comme avant." Lourde erreur, bien sûr.
Je ne conçois pas la vie sans elle, (…)
Donc, vous l'aimez encore. Il vous reste à le prouver au quotidien, par vos attentions, votre considération, vos manifestations explicites et fréquentes de tendresse, votre solidarité et le respect de vos rendez-vous avec elle. Tâche bien plus lourde à la longue, que vous ne le pensez peut-être.
(…) qui est en perte de confiance totale et très blessée par la situation. J'ai la volonté de changer parce que, je le réalise, mon fonctionnement dans le couple était déséquilibré.
C'est la sage décision qui s'imposait. Le mot "déséquilibré", ne serait-ce pas ici, un euphémisme ? ;-)
Je tiens trop à elle pour risquer de la perdre définitivement et crains de répéter mes erreurs.
Prenez garde ici aussi : l'aimez-vous pour elle ? Pour contribuer à son bonheur en construisant ensemble une vie de couple harmonieuse, – ou votre amour serait-il plutôt du genre possessif ?...
De plus, je veux la séduire à nouveau et regagner sa confiance mais crains "le faux pas" (on ne change pas en un jour !) qu'elle ne me pardonnerait pas.
Bien vu, là aussi. Voilà pourquoi j'écrivais plus haut que la tâche sera rude. Il faut donc être, tous les deux, convaincus que l'amour est encore vif en vos cœurs !
Comment la reconquérir sans risquer de la perdre pour toujours suite à une nouvelle erreur ?
C’est précisément ce que vous découvrirez, en lisant les 72 rubriques de mon bouquin : à croire qu’il a été écrit sur mesure pour vous !
SOMMAIRE   QUESTIONS OU COMMENTAIRES  

Problème : « En couple depuis 2 ans, j'ai décidé de faire un break : nous n'arrivons plus à communiquer, sauf pour nous disputer. Il a d'énormes besoins sexuels et moi, des problèmes à ce niveau-là. Il m'a une fois forcée et s'en est beaucoup voulu ; je lui ai pardonné mais j'en souffre encore. Il m'a un demandé s'il pouvait "aller voir ailleurs". Je n'ai pu le lui refuser, en espérant qu'il ne pourrait pas le faire. Il l'a fait. De plus, j'ai involontairement développé des sentiments (profondément cachés) pour son meilleur ami. Bref, je ne sais plus où j'en suis, je n'arrive pas à savoir si je l'aime encore. Que faire ? » Reine (France)

En l'absence de communication et d'harmonie entre vous, un "break" semble en effet une sage décision. Vous me demandez que faire ! Voici mon impression, subjective :
• Pour moi, un homme qui se dispute sans cesse avec vous, qui vous a violée (même si c'était dans un regrettable moment de folie) et qui se sent frustré au point d'aller "voir ailleurs", ne me paraît pas être le partenaire qui vous convient…
• Ce "break" devrait donc être définitif : se poser la question "Est-ce que je l'aime encore ?", c'est y répondre par la négative.
• Avant de vous laisser aller dans le bras de son ami (ou de tout autre), ne pensez-vous pas qu'il serait fort souhaitable de régler d'abord vos "problèmes à ce niveau-là", comme vous dites ? Car, si c'est son meilleur ami, soyez-sûre que votre compagnon lui a déjà fait comprendre qu'il en souffrait, de ces "problèmes". Or, vous pouvez décider que cette situation doit changer : vous avez droit à cette composante du bonheur humain – et (quel qu'il soit !) votre futur partenaire aussi.
• • Conclusions pratiques :
1. Il paraît essentiel, pour votre équilibre personnel et votre bonheur futur, de déterminer les causes exactes de vos difficultés d'ordre intime, afin de vous en débarrasser. Ces causes peuvent être d'ordre médical, hormonal (parlez-en à la prochaine consultation chez votre gynécologue !) ou psychologique : tempérament timide, introverti ; traumatismes divers remontant à l'enfance ou l'adolescence ; éducation affective et sexuelle inappropriée ; partenaire indélicat…
À vous d'y réfléchir et de trouver le facteur déclenchant : vous en serez infiniment soulagée.
2. Le second point sur lequel vous pouvez agir est en complétant votre information : sur les différents aspects de la vie de couple (communication, partages, expression des sentiments, valorisation, moyens de mieux vivre la vie intime, etc.) ; sur les attitudes à privilégier et celles à éviter à tout prix avec son/sa partenaire ; sur les quelques techniques simples à adopter pour parvenir à une cohabitation harmonieuse, dans le respect de l'autonomie, comme de la personnalité individuelle de chacun…
Autrement dit : documentez-vous, à fond !
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Problème : « Mon mari m'a quittée. Il parle de faire un break mais a entamé une procédure de divorce. Or, je suis sûre qu'il tient toujours à moi : nous avons encore des rapports intimes. Il me reproche d'être possessive, maladivement jalouse et d'avoir un caractère dur. Mais il est tout pour moi, je l'aime trop. Aidez-moi ! » Lucille (Île Maurice)

Il semble un peu dommage d'avoir tellement attendu pour vous ressaisir : car une part au moins de ses reproches pourrait être justifiée... Toutefois, rien n'est perdu, – si vous adoptez d'urgence des attitudes radicalement différentes avec lui : en lui témoignant votre tendresse, votre confiance ; en ayant quelques attentions et surtout, en développant une meilleure communication entre vous.
Ce dernier point commence en exprimant vos attentes précises, – calmement et sans reproches. Si vous procédez tous les deux à un échange de concessions mutuelles, vous ne serez pas loin du bout du tunnel.
Je ne peux pas, en un email, vous résumer tout mon livre électronique... Vous y trouverez (et aussi dans mon service de coaching), de nombreuses techniques efficaces pour parvenir à surmonter cette crise et réaliser que les attitudes à privilégier (ou à éviter comme la peste) sont tout à fait à votre portée. De légers changements de comportement, un rien de bonne volonté et un peu de persévérance, voilà tout ce dont vous aurez besoin.
Si vous aimez votre mari autant que vous l'écrivez, commencez donc par le lui montrer : en étant plus tendre et en respectant davantage son autonomie. S'il vous arrive vraiment, de vous montrer dure, possessive ou exagérément jalouse, vous devez le réaliser, ce sont là des moyens très sûrs pour... tuer l'amour !
Vous voulez le reconquérir ? Être heureux tous les deux ? Vivre en harmonie ? Il vous serait alors utile de penser aussi à son bonheur. En vous mettant plus souvent à sa place, vous comprendrez certainement comment le rendre plus heureux.
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Problème : « Nous avons 19 ans de mariage, 2 enfants et plus aucune relation sexuelle depuis plusieurs années. Après la naissance des enfants, je n'avais plus envie. Nous l'avons fait de moins en moins souvent, puis plus du tout... (...) » Maggy (Suisse)

Mes réponses sont entre vos phrases.
• Il est en effet très fréquent de voir décroître fortement la libido après une maternité. Cela peut durer plusieurs mois. Cependant, un couple qui se parle, un couple qui s'aime, ne tarde pas à réaliser qu'observer une continence prolongée ne cadre plus avec une vie de couple harmonieuse.
Si on ne retrouve plus la tendresse des moments d'intimité, on perd bientôt tout vrai contact et on s'éloigne de plus en plus l'un de l'autre. Comment dès lors, ne pas devenir vulnérable aux tentations ? (C'est valable pour les deux partenaires !)
Nous avons enfin parlé de tout cela il y a un mois et mon mari se trouve très frustré,
• Ne me dites pas que ça vous étonne ? Mais qu'attendait-il pour vous le dire, depuis 19 ans ?? Vous voyez que le défaut de communication est bien à la base de tous les problèmes de couple, même ceux en rapport avec la vie intime…
Il dit qu'il ne peut plus rien faire avec moi car je suis devenue sa sœur ou sa meilleure amie et il a besoin d'assouvir ses fantasmes. Il pense donc trouver quelqu'un, juste pour le sexe.
• "Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre"… Il est cependant difficile de croire qu'il ait attendu 19 ans (et que vous en parliez enfin), pour chercher "quelque compensation" dans d'autres bras.
La situation que vous semblez tant redouter est en fait, celle que vous vivez vraisemblablement depuis des années. Aussi, serait-il préférable d'en relativiser l'importance : il n'est jamais trop tard pour faire marche arrière et vous retrouver tous deux, s'il reste encore une braise d'amour en vos cœurs.
Je lui ai fait comprendre que je voulais tout tenter pour refaire à nouveau l'amour avec lui mais pour le moment il dit qu'il ne peut pas. Il se soulage tout seul devant l'ordi depuis des années et c'est seulement maintenant que l'on en cause.
• Le pauvre ! S'il n'a vraiment rien connu d'autre durant toutes ces années, soit il est un saint, soit un "soumis", soit un très grand timide. Un autre problème est qu'aujourd'hui, il aura perdu l'habitude de vous désirer : vous avez tous deux changé en 19 ans.
Que dois-je faire ? J'ai peur de le perdre et tous les deux nous ne voulons pas nous séparer. Il dit qu'il a besoin de cette escapade pour se sentir à nouveau bien ensemble. Est-ce possible ? Je suis perdue. Merci de m'aider.
• Ne souhaiter ni l'un ni l'autre la séparation est déjà un point très positif. Il convient alors de vous montrer à la fois lucide et très patiente : on ne résout pas en huit jours une difficulté majeure qui dure depuis 19 ans.
• Si vous vous sentez animée d'une volonté réelle de le "reconquérir", à votre place, j'envisagerais un plan d'action énergique et radical, sur divers fronts simultanés :
Soigner particulièrement votre look, votre féminité, votre élégance, votre apparence.
Lui témoigner chaque jour votre tendresse, sincère et réconfortante, par cent gestes auxquels il n'est plus habitué : vous intéresser à sa vie, à certains de ses centres d'intérêt ; faire des activités ensemble, le plus souvent possible ; élaborer des projets tous les deux ; se fixer des objectifs communs…
Reconstruire une vraie complicité avec lui, en partageant le plus de choses possibles à deux : vos lectures ; vos diverses impressions sur les gens, les événements familiaux et extérieurs ; de fréquentes conversations à bâtons rompus sur 1001 sujets ; de nombreux moments "seuls à deux" ; des week-ends ou des moments de détente "en amoureux" ; des promenades, main dans la main dans la Nature ; vos émotions ; vos enthousiasmes devant la Beauté ; votre engagement pour une cause, etc., etc.
Tout doucement, sans rien brusquer, vous pourriez le voir alors redevenir sensible à un baiser affectueux, à une caresse, à un geste tendre, à un regard chargé d'amour vrai et… d'indulgence.

Bien sûr, montrer de la persévérance et de la compréhension vous sera – ô combien ! – nécessaire. Beaucoup d'empathie, également : en vous mettant à sa place, vous réaliserez mieux l'intensité de sa frustration, ses réactions et ses faiblesses.
Attention : il ne faut pas vous culpabiliser, ça non ! Si votre nature, votre éducation (ou son manque de savoir-faire…) ne vous ont pas spécialement tournée vers la vie des sens, il n'y a en aucun cas un(e) responsable unique : une relation conjugale réussie, harmonieuse se construit à deux. En outre, bien d'autres facteurs peuvent en influencer la destinée.
La lecture de mon livre électronique vous aidera beaucoup en vous apportant un large éventail d'informations sur la vie de couple, ses concepts actuels, les attitudes à privilégier et à éviter pour parvenir à l'équilibre harmonieux que vous souhaitez. Je serais heureux de vous compter parmi mes lecteurs, car je perçois l'ampleur de votre désarroi et je sais que ces informations vous donneront un autre regard sur votre relation. Bon succès !
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Problème : « Je ne sais plus si j'aime mon mari comme avant : pas un jour ne passe sans cris ou insultes envers moi. L'étrange est qu'au plan intime, il n'y a aucun problème. Mais il ne me complimente jamais sur mon apparence, ma cuisine... Parfois, il oublie notre anniversaire de mariage et bien rares sont ses cadeaux. Il est souvent à la maison et m'aide un peu dans les tâches ménagères mais ne supporte pas les questions quand il sort et tarde un peu. Selon lui, je le surveille et ça le dérange. Je suis désespérée et très malheureuse de cette situation. Au travail, son caractère agressif lui aliène toutes les sympathies mais, persuadé d'avoir toujours raison, il ne veut pas l'admettre. Nous sommes mariés depuis 25 ans mais je n'en peux plus ; je sens la séparation pour bientôt : je ne supporte plus ses éclats constants pour des futilités. SVP aidez-moi, j'ai besoin qu'on m'explique pourquoi tout ce gâchis, alors que nous avons deux merveilleux garçons (20 et 24 ans), qui ne comprennent pas non plus. » Leïla (Algérie)

Votre message trahit une telle détresse devant l'injustice constante que j'en ai été touché. Je compatis à votre désarroi : vivre auprès d'un être agressif est odieux. L'harmonie, le respect mutuel, d'affectueuses attentions, sont, en effet, les fondations solides sur lesquelles se bâtit et s'entretient une relation conjugale, – comme aussi bien sûr, le fait de bien communiquer, en amis, et de valoriser l'autre à chaque occasion ! "L'amour entre adultes suppose le respect et l'admiration."
Donc, je comprends bien votre situation. Quant à déterminer son origine, parmi de très nombreuses causes possibles, ce sera plus ardu : je ne connais pas votre mari… Toutefois, je peux vous proposer des pistes, des directions dans lesquelles chercher :
• La première cause à laquelle, sans le connaître, on peut penser, est évidemment... l'infidélité. Il peut arriver à tout le monde, après quelques années, de faire une autre rencontre et d'avoir une faiblesse.
On se sent alors coupable, mal dans sa peau ; on ne parvient pas à faire un choix ; on s'enlise dans un mal-être toujours plus profond et la frustration de ne pouvoir s'en sortir sans "dégâts collatéraux"... ; on perd patience et on devient nerveux et agressif avec tout le monde.
• Bien entendu, un tel sentiment, lancinant, de frustration entraînant une phase d'agressivité, peut apparaître pour d'autres raisons : problème médical, alcoolisme, conflit professionnel, déception de ne pas obtenir de promotion, grave souci financier, sentiment d'injustice grave d'origine diverse, désir de "changer de vie" ou de profession, peur de l'avenir, angoisses liées à la situation politique...
• D'un autre côté, il serait certainement avisé de parvenir à lui parler posément, sans reproches, pour tenter de comprendre ses attentes. Peut-être en a-t-il dont il n'ose pas ou ne parvient pas à vous parler ?
Comme vous l'aurez lu sur mes blogs, la solution de tout problème de couple passe en premier lieu par une amélioration de la communication. Il existe des techniques fort simples pour cela, développées dans mon livre électronique que vous avez vu présenté sur mon site Internet.
• Si vous n'arrivez pas à lui parler, peut-être en tout cas, pourriez-vous lui écrire une très courte lettre, bien structurée, dans laquelle vous lui feriez une liste de vos attentes à vous, par exemple :
1. Qu'il vous parle sans élever le ton, sans agressivité et surtout sans insulte, – comme à une épouse respectée. Comment en effet pourriez-vous continuer à l'aimer et à lui témoigner de la considération, si son comportement envers vous est indigne ??
2. Qu'il comprenne que vivre une relation conjugale heureuse, ce n'est pas seulement avoir des rapports sexuels qui le satisfassent.
3. Qu'il pense à vous faire à l'occasion, un compliment mérité et sincère ;
4. à avoir une gentille attention, à partager avec vous des moments agréables ;
5. à vous témoigner sa tendresse par un mot gentil et un sourire amoureux ;
6. à vous féliciter pour votre aspect, votre féminité ;
7. à vous rappeler combien il est attaché à vous et à votre relation…. Etc.
8. Lui faire comprendre enfin, que la situation ne peut plus durer ; que même vos fils le réalisent ; qu'en l'absence d'amélioration, vous seriez désolée de devoir le quitter mais que vous y êtes déterminée : vous devez aussi penser à VOTRE bonheur, vous en avez le droit.
9. Rappelez-lui surtout ce que vous ressentez, plutôt que de lui faire d'inutiles reproches ; s'il se sent à son tour "agressé", ce sera l'escalade et les pitoyables tentatives de justifier l'impardonnable.
10. Un dernier point, très important, est de convaincre votre mari du sérieux de votre décision : qu'il sente la séparation inévitable, si vos attentes ne sont pas toutes rencontrées de manière durable. Il est toujours capital de se tenir à ses décisions : si vous décidez un jour de partir, faites-le, sinon vous perdrez toute crédibilité et la situation empirera.
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Problème : « Refaire ma vie après la rupture d'un long mariage... » Coralie (France)

Je réalise fort bien ce que vous vivez… L'épreuve est rude. Cependant, vous avez sûrement en vous les ressources nécessaires et suffisantes pour "positiver" et rebondir :
• des enfants qui vous entourent ?
• De multiples qualités encore à exploiter ?
• Des centres d'intérêt, des envies, des talents ?
• Un désir de développement personnel ou de plus grande ouverture aux autres ?
• Des activités particulières, difficilement compatibles avec votre vie d'avant, si votre époux ne partageait pas les mêmes goûts ?
• ...
Vous le constaterez bientôt, se retrouver brutalement autonome, indépendante, offre certains aspects fort positifs, quand s'atténue le traumatisme émotionnel lié à la séparation. Ce que je veux dire, vous le savez aussi bien que moi : votre vie n'est pas finie ! Il reste bien des points positifs au bilan de ces années de vie conjugale ; ne retenez qu'eux !
Bien sûr, chacun de vous a commis des erreurs, fut-ce, certainement, au plan de la communication. Mais c'est notre cas à tous : le succès ou l'échec relatif d'un mariage repose sur quatre épaules et il reste incontestable qu'il faut être deux pour vraiment communiquer.
Rassurez-vous, Coralie, vous ne tarderez pas à rencontrer d'autres personnes, à reprendre goût à une vie sociale, à deviner toutes les possibilités qui s'ouvrent devant vous, à présent que vous jouissez d'une parfaite autonomie. Ces conditions de vie, différentes, vous feront apprécier des situations nouvelles, que vous n'auriez peut-être pas pu gérer aussi facilement, avant d'avoir acquis cette expérience et ce jugement plus sûr, qu'apporte la maturité.
En outre, cerise sur le gâteau, au gré de nouvelles rencontres, vous trouverez sûrement l'homme qui conviendra idéalement à la femme que vous êtes devenue maintenant – et vous éviterez avec aisance certains pièges dans lesquels nous pouvons tous tomber, au fil des années de vie commune…
Une amicale mise en garde toutefois : méfiez-vous des "sites de rencontre" ! À moins de se montrer extrêmement vigilant, ils réservent plus volontiers de cruelles désillusions que de charmantes surprises...
"Haut-les-cœurs !"
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Problème : « Mon couple est en rupture de communication. Elle un sérieux problème d'adaptation qu'elle interprète comme une demande de changement de caractère. Son comportement avec nos deux enfants revêt davantage un caractère d'obligation que d'affection. » Khaled (Tunisie)

La communication s'entretient à deux… Mais la tendance masculine générale est d'en attribuer d'office la mauvaise qualité à l'épouse. Pourquoi ?
Parce que, le plus souvent, elle n'OSE pas dire ce qu'elle a sur le cœur : elle redoute les disputes, les éclats, les reproches et elle se renferme alors sur elle-même, gardant en elle ses frustrations.
Telle que vous la décrivez sommairement, il me semble à moi, que votre femme est dépressive.
• Est-elle heureuse ?
• Considère-t-elle sa vie comme réussie ?
• Se sent-elle aimée et valorisée par vous et par vos enfants ?
Ou se sent-elle frustrée d'attention, de considération ?
Avez-vous conscience qu'elle aimerait peut-être vous voir plus disponible afin de partager avec elle certaines activités, des projets, etc. ?
Vous sent-elle assez tendre envers elle ?
Votre vie intime est-elle satisfaisante pour elle ?
Voilà des questions claires, à vous poser avec objectivité, qui pourraient éclairer la situation : Khaled, la réussite ou l'échec d'une vie de couple repose sur quatre épaules. Pas sur deux. Vous souhaiteriez (du moins le croit-elle) qu'elle change de caractère ? Oh, je vous comprends ! Une femme qui "rumine" ses problèmes montre souvent une humeur pénible, qui l'éloigne petit à petit du reste de la famille. Répétons-le, c'est là, en général, le résultat de l'accumulation de regrets et de frustrations.
S'il vous reste des sentiments pour elle, Khaled, il serait très positif de vous affirmer comme le plus mature des deux, au prix d'un léger effort : prendre l'initiative de certains changements personnels d'attitudes.
Si vous la prenez à part, loin de tout dérangement et si vous lui parlez avec affection en lui demandant :
• de vous EXPLIQUER ce qui ne va pas, sans crainte et sans rien garder sur le cœur ;
• de vous exprimer ses attentes ;
• de vous décrire avec précision ce qu'elle aimerait voir changer dans SA vie,
ne pensez-vous pas qu'une telle ouverture d'esprit de votre part l'aiderait énormément à se "détendre", à voir l'horizon moins sombre et à renouer le contact ??
Quand un couple est confronté à une crise, il est bon de se mettre chacun à la place de l'autre, pour mieux comprendre son "ressenti", ses réactions, le pourquoi de ses attitudes.
Au plus mûr (et au plus aimant) des deux alors, de ravaler sa "fierté" et de faire le premier pas vers la solution : rétablir des conversations quotidiennes, en insistant gentiment afin d'inciter sa ou son partenaire à se confier avec sincérité ; à extérioriser ses doutes, ses chagrins, ses regrets, ses espoirs…
(Il pourrait s'avérer constructif de montrer ce billet à votre femme et d'en discuter calmement avec elle.)
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Problème : « Je vais me marier et je n'ai jamais fait l'amour... » Isabella (Tenerife)

Ne vous en faites pas ! Malgré les apparences, c'est encore le cas, en Occident, de nombreuses fiancées – en particulier dans les pays où l'influence de la tradition catholique reste marquée. (En dépit du caractère désuet de certains impératifs qu'elle impose !)
Les esprits sont souvent plus souples aujourd'hui, sur la question : s'engager à passer sa vie (ou quelques années) aux côtés d'une personne de l'autre sexe, sans pouvoir déterminer si une harmonie physique pourra s'établir, ne semble guère logique… Certes, le bonheur conjugal ne dépend pas QUE de l'entente physique, – loin de là ! Mais s'entendre bien tous les deux au lit, est bien sûr très important.
Ceci dit, ce qui compte d'abord pour vous est de savoir si votre fiancé vous aime et vous respecte vraiment. Si c'est bien le cas, il fera preuve de délicatesse. Il comprendra (surtout s'il a lui-même de l'expérience) qu'il est impératif de prendre TOUT SON TEMPS, sans vous brusquer en aucune façon : une jeune fille peut être "impressionnée" et même… craintive au moment de découvrir l'amour physique, le désir intense, parfois violent de l'homme qu'elle aime, et… l'érection masculine.
Raison pour laquelle un homme sincèrement amoureux se met à la place de son aimée ; il commence par de longs préliminaires. Il couvre son aimée de tendresse, de baisers, de gentils compliments sur ce qu'il découvre, de caresses très douces, puis un peu plus appuyées.
Surtout, il ne montre AUCUNE HÂTE !
Il mettra volontiers un bon quart d'heure avant de faire mine de s'intéresser au… sexe de sa belle. D'abord, en l'effleurant du bout des doigts ; puis, après un détour sur les cuisses, l'abdomen, les hanches, le buste,… , il y revient de façon plus appuyée, toujours très douce.
Si elle a pris soin d'éliminer un éventuel excès de pilosité, si elle respire la fraîcheur (et même deux gouttes de parfum), il lui viendra tout naturellement une idée coquine : y déposer un baiser.
Puis deux, puis trois ; puis de le "dévorer" tendrement du bout des lèvres et de la langue. Cette preuve d'amour est d'un érotisme fulgurant pour les deux… si on y accorde le temps et toute l'attention nécessaire.
C'est ainsi (avec évidemment toute une série d'aimables variantes possibles) qu'un homme enflamme sa partenaire, lui "donne l'envie de se donner".
La muqueuse vaginale est le témoin très concret de ce désir : elle s'humecte d'abondantes sécrétions. (Si ce n'est pas encore le cas, à lui de continuer, – ou alors, d'aider un peu la Nature en utilisant quelques gouttes de lubrifiant vaginal. Vous trouverez en pharmacie ces lubrifiants, non gras, si agréables.)
La première fois, beaucoup de jeunes filles apprécient de pouvoir donner elles-mêmes, le "signal" :
– "Viens, amour !", quand elle sont enfin prêtes et brûlent de désir. ;-)
Quand elle se passe ainsi, cette première fois peut vraiment laisser un souvenir exquis et infiniment rapprocher les amoureux. Et ma foi, si ce n'est pas le cas, surtout ne vous affolez pas : comme tout le reste, l'amour ensemble, ça s'apprend à deux. Après quelques fois, chacun de vous fait des progrès, laisse petit à petit tomber ses inutiles pudeurs, découvre certains gestes et doucement s'ouvre alors devant vous, le chemin zigzaguant vers l'harmonie des sens. Celle-ci est une composante non négligeable de l'harmonie tout court, dans la vie de couple.
Ces quelques idées, chère Isabella, sont bien sûr largement développées dans mon livre électronique que vous avez vu présenté sur mon site Internet. Sa lecture vous intéressera et vous aidera à adopter tous deux les bonnes attitudes, dans tous les domaines de votre vie de couple.
Merci de me faire savoir si ma réponse vous a été utile. Je vous souhaite beaucoup de bonheur !
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Problème : « Notre couple a un an et plusieurs séparations dues aux disputes, insupportables entre autres pour mon fils (13 ans). Mon ami cherche à faire des efforts mais durant cette année, mon fils et moi avons accumulé par sa faute, les insultes et les grosses violences verbales. J'ai cru pouvoir lui pardonner, tellement je l'aime. Mais à la moindre dispute, tout repart en vrille. Nous sommes dans une impasse : j'attends un bébé ! Il a vu deux fois un psy pour essayer de maitriser ses colères et ses insultes mais c'est un échec, une grande tristesse et une grande fatigue... » Pierrette (Tunisie)

Votre message me peine, car je comprends tellement bien ce que vous vivez. Mais apprécierez-vous la sincérité de ma réponse ?
• L'agressivité, la violence verbale au quotidien, les colères pour des futilités, c'est vite l'enfer sur Terre ! Surtout, dans l'éventualité où votre ami est Tunisien : les hommes de culture musulmane vivent depuis toujours selon une tradition qui suppose la soumission totale de la femme à son mari, en tous domaines.
Si votre culture est plutôt européenne, comme votre nom semble l'indiquer, vous vivez très normalement des tensions avec lui, car vous avez le droit d'être, de penser et d'agir de manière différente de lui, même si vous l'aimez. Et cela, il ne peut l'admettre : selon votre description, il semble au contraire, que votre ami ne soit pas prêt à accepter que vous lui teniez tête.
D'autre part :
• la violence verbale, déjà inadmissible si elle est répétée, dégénère toujours, après quelques années en violence physique.
• Les conflits avec votre fils, s'ils n'ont pas déjà commencé, ne tarderont pas : à cet âge, les jeunes font leur 'crise d'adolescence'. Ils se montrent très "entiers", réagissant vite de façon disproportionnée. Supportera-t-il longtemps de voir sa Mère insultée, malmenée ? Vous serez alors tiraillée entre eux deux.
• Si vous aimez votre ami à ce point, il semble alors utile de vous poser la question-clé :
partagez-vous beaucoup de choses en commun ?
Des goûts ?
Les mêmes valeurs essentielles ?
Des expériences ?
Des centres d'intérêt similaires ?
Des dialogues constructifs ?
Des projets ?
Un but dans la vie ?
Un objectif précis à court ou moyen terme ?
Un engagement social, politique ou religieux ?
...
Ou bien votre vie commune s'est-elle plutôt mise en place à la suite d'une grisante passion, davantage d'ordre physique ?
Vous vous en doutez, une relation basée avant tout sur une entente sexuelle ne repose guère sur du solide, du 'durable'. La venue d'un bébé, malheureusement, ne favorise jamais l'entente conjugale : croire à l'utilité d'un "bébé-pansement" pour ressouder un couple est un leurre, chère Pierrette.
D'autant qu'il faut compter sur des mois de nuits interrompues… La fatigue accumulée entraîne chez la jeune maman (l'avez-vous oublié ?) un certain manque d'entrain pour l'intimité… et donc, d'autres tensions ! Un souci de plus.
Conclusion :
• si vous êtes absolument décidée à rester à ses côtés, à lui laisser 'encore une chance', en dépit de la dégradation prévisible de ses rapports avec votre fils ;
• si vous avez une totale confiance en lui et en sa fidélité à toute épreuve, je vois une seule solution : apprendre à mieux communiquer ensemble.
En effet, il existe des techniques simples à mettre en œuvre pour se parler en couple sans que cela ne dégénère ; pour s'écouter ; pour parvenir à un certain degré d'harmonie.
Mais pour obtenir un résultat, pourrez-vous compter sur un minimum de bonne volonté de votre ami ?
Si cette condition est remplie, croyez-le, ces moyens fonctionnent.
C'est un point positif que votre compagnon se rende chez un psy. Mais les psy ont surtout un rôle d'écoute, souvent assez passif. Je n'ai pas connaissance que des séances de confidences chez un psy aient pu guérir une personne de sa violence ou de sa propension à se mette en colère pour un rien… Peut-être celui-là est-il l'exception ?
Pour ma part, je respecte tous les points de vue, accordant toutefois une préférence à l'action. C'est pourquoi j'aime informer, suggérer ou à la rigueur recommander la mise en pratique de moyens et techniques : afin de transformer les plaintes, les tensions, les disputes en dialogues concrets et positifs.
Assimiler des techniques simples, adopter des recommandations ou des suggestions pour en obtenir des résultats très rapides, voilà ce qui m'intéresse.
Vous pouvez jeter un coup d'œil à un article au sujet de la violence, en cliquant ici.
Bon courage. Soyez heureuse !
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Problème : J'aime très fort un homme plus jeune que moi. Il semble m'aimer lui aussi mais a peur de s'engager. D'un côté, il a envie de plein de choses, de l'autre il redoute l'avenir. Comment le faire venir vers moi ? Produire le déclic ? » Céline (France)

Avec aussi peu de précisions, je ne peux que vous soumettre quelques remarques d'ordre général :
• la peur plus ou moins égoïste de s'engager est le problème de bien des hommes insuffisamment sûrs de leurs sentiments à long terme. Si le facteur 'différence d'âges' s'y ajoute, (du moins si celui-ci est supérieur à 5-8 ans), son indécision peut mieux se comprendre. En effet, une femme amoureuse aime envisager une relation durable, 'sécurisante'. Ce n'est pas forcément le point de vue de son partenaire.
• Séduire un homme indécis est très possible : il suffit de vous montrer authentique, tendre, sensuelle ; de le valoriser, de le surprendre, de lui faire découvrir, en tous domaines, des expériences nouvelles, de le faire rire, de faire en sorte qu'il associe toujours votre présence à des moments exaltants, joyeux, intéressants, excitants, uniques...
• Il vous serait aussi très profitable de compléter votre information sur divers points de la vie de couple, que nous avons souvent tendance à sous-estimer. J'ai écrit quelques articles abordant ce sujet parmi lesquels certains pourraient vous intéresser : cliquez ici.
Bonne chance, soyez heureuse !
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Problème : Elle n'a plus 'envie', comme avant. On fait l'amour uniquement le week-end. Elle prétend être fatiguée pendant la semaine. Parfois, je la comprends, parfois non. On a un bébé de deux ans. Ce n'est pas facile, mais moi, rester 10 jours sans faire l'amour, ça me frustre énormément. Répondez-moi. Merci. » Rachid (Algérie)

Les premiers mots qui frappent dans votre message sont : "elle prétend"… Pourquoi prétendrait-elle ?
Même si elle ne travaille pas à l'extérieur, un bébé de deux ans demande une attention constante et des tâches à répéter sans arrêt ; ça fatigue vraiment. Devoir s'en occuper nuit et jour "pompe" l'énergie.
Ensuite, vous n'êtes pas… dans sa peau ; son état de santé peut présenter certaines déficiences, comme par exemple : de l'anémie ; des problèmes métaboliques ou hormonaux (par ex., au niveau thyroïdien) ; un dysfonctionnement de la vésicule biliaire ; des soucis gynécologiques qui rendent pénibles les rapports sexuels ; un sommeil de mauvaise qualité ou plus simplement, un état dépressif.
Donc, tout en comprenant votre point de vue, votre frustration, il semble logique d'aborder le problème sous un angle différent, plus objectif, grâce à une meilleure communication entre vous : cela vous permettrait de considérer aussi son point de vue.
• Si vous l'aimez, il devrait vous être possible d'envisager votre compagne autrement que sous l'angle de vos besoins sexuels ou de vos exigences domestiques. Par exemple,
• en vous mettant parfois à sa place ;
• en l'écoutant avec attention exprimer ce qu'elle a sur le cœur ;
• en répondant à ses diverses attentes ;
• en vous intéressant plus à SA vie ;
• en partageant avec elle davantage de choses, comme des sorties, des activités, des projets ensemble, afin de combattre la ROUTINE ;
• en témoignant plus de considération pour sa personne, ses points de vue ses idées, son autonomie ;
• en l'aidant davantage à la maison ;
• en lui montrant peut-être plus de tendresse (indépendamment de vos envies sexuelles) ;
• en la faisant rire ;
• en ayant pour elle, à l'occasion, une attention gentille (les femmes adorent être surprises !) ;
• en réalisant que la séduction est un trésor qui s'entretient… et ne commence jamais dans la chambre : elle se prépare par les attitudes de la vie quotidienne, tout au long de la journée ;
• en lui prouvant que son plaisir a au moins autant d'importance à vos yeux que n'en a le vôtre ;
• en prenant tout votre temps, 'avant', pour lui dire des mots tendres et des compliments ; pour lui répéter combien vous tenez à elle ;
• en la couvrant, sans aucune impatience, de baisers et de caresses, avant l'acte sexuel (ainsi, elle peut même avoir du plaisir avant)…
Si vous appliquez ces quelques points, ne pensez- vous pas qu'elle vous regarderait d'un autre œil et se montrerait plus souvent disposée à faire l'amour ?
(Ce qui ne vous empêche en rien, de consulter un bon médecin, à l'hôpital le plus proche pour déterminer si son état général est bon.)
Je le sais, c'est un problème que connaissent depuis toujours, des millions et des millions de couples ayant un jeune enfant : le bébé monopolise le temps, l'attention, l'énergie et l'affection de sa mère… Aussi, le mari se sent frustré ; il a même parfois l'impression d'être de trop. De compter moins que l'enfant. Nous les pères, nous avons presque tous connu ça !
La solution ? EN PARLER ! Calmement, gentiment, en adultes équilibrés et responsables, SANS lui faire de reproches. C'est-à-dire ? En vous limitant à lui dire ce que vous ressentez. Vraiment, Rachid,
si vous devenez plus solidaire et plus à l'écoute de ses impressions et points de vue sur sa vie ;
si vous lui prouvez votre compréhension et votre indulgence ;
si elle réalise que, comme au début, vous pensez souvent à elle ;
si vous êtes tendre et enfin,
si vous complétez votre information sur les divers aspects d'une vie de couple réussie, l'atmosphère à la maison se transformera du tout au tout !
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Au message d'Alix (France), je réponds entre les lignes :

« J'ai renoué avec un homme de mon âge (50 ans), après l'avoir quitté, il y a 17 ans. J'avais repris une relation à sa demande, il y a 7 ans mais l'ai à nouveau quitté au bout de 3 mois. »
• Il est normal, pour une personne habituée à vivre seule, d'éprouver des difficultés à revivre en couple, après 10 ans. Chacun prend des habitudes d'indépendance, ne supporte plus la moindre forme de (ce qui peut ressembler à une) contrainte. Il convient donc de s'entraîner à beaucoup prendre sur soi, s'il en va de même du côté du partenaire. (L'échange de concessions est seul à fonctionner.)
Pour peu que votre sensibilité soit un peu 'vive' et qu'il se montre ou vous paraît macho, cela engendre d'inévitables frottements. Surtout, s'il ne se rend pas disponible.
« Depuis 2009, il revenait régulièrement vers moi. J'ai accepté de renouer cet été. »
• Était-ce vraiment par amour, par tendresse, – ou pour… compenser certaines frustrations (par exemple d'ordre intime) qu'il vivait par ailleurs ? Il conviendrait de déterminer avec précision les motivations qui l'ont incité à venir "se ressourcer" dans vos bras : vu du dehors, il semble peu probable que ces motivations correspondent à vos espoirs.
« Les tous premiers jours ont été extraordinaires. Puis cela s'est dégradé, à partir du moment où il a compris que j'étais à nouveau très éprise de lui. »
• Êtes-vous sûre que ce soit là, le motif exact ? Cela voudrait dire que sa considération pour vous et vos sentiments ne pèse guère : "Oh !, il me suffit de claquer des doigts et…" Serait-ce le frisson qu'éprouve Don Juan à l'idée de la (re)conquête ?
« Depuis, nous n'avons jamais passé 2 nuits de suite ensemble. Il a tjs des prétextes (famille, boulot) pour ne rien vouloir anticiper. »
• Et surtout éviter soigneusement le "piège" de l'engagement amoureux ! Peut-on appeler amour, cette attitude ? Elle me fait plutôt songer à Camille et à Perdican ('On ne badine pas avec l'amour'). Ou à cette merveilleuse définition de Robert Heillein, "L'amour est ce curieux état dans lequel le bonheur d'une autre personne vous devient aussi essentiel que le vôtre." Est-ce là ce qu'éprouve votre ami, selon vous ?
« J'ai tenté de le quitter à nouveau mais il me retient à chaque fois. Je souffre énormément et n'arrive plus du tout à travailler, pourtant j'ai de lourdes responsabilités. »
• Comme je vous comprends – et compatis. Sincèrement. C'est le problème récurrent qu'engendre une passion avant tout physique. En particulier, chez une personne de cœur, qui souffre de solitude et a tendance à confondre passion et amour durable, 'amour-tendresse'.
« Je me sens plus seule que lorsque j'étais célibataire. »
• Si une relation ne comporte aucun partage, si votre bonheur n'est pas à ses yeux une priorité, vous vous posez bien sûr, bien des questions, – auxquelles il n'est, à regret, qu'une réponse…
Pour ne plus souffrir, il vous faudrait penser à votre droit au bonheur : il ne peut pas être entièrement soumis à la présence d'un homme. Surtout s'il ne semble pas vous aimer vraiment ou vous aime mal, – ou pas comme vous le souhaitez.
Vous avez votre valeur personnelle, vos qualités propres, vos acquits, votre place dans la société ; dépendre sans contrepartie n'est pas pour vous. Comment en effet, envisager de s'épanouir dans une relation à sens unique ?
Sans échanges ?
Sans réciprocité ?
Sans engagement ?
À 50 ans, je ne vous l'apprendrai pas, vous pouvez parfaitement faire de nouvelles rencontres, attachantes et heureuses. (Mais surtout pas sur le Net !) Par exemple, celle d'un être bon, qui ait une vraie valeur humaine ; attentif à vous valoriser et à vous épanouir dans un échange.
« Il a une vie sociale très intense mais refuse de m' y convier. »
• Serait-il gêné de se montrer à vos côtés ?? Parce que ce serait le pompon !
« Je n'en peux plus. Je suis effondrée et pleure à longueur de journée… »
• Noyez votre chagrin dans le travail, Amie. Et tournez-vous vers des personnes que vous pourriez aider ; le vieux remède de s'ouvrir aux autres est indiciblement efficace : éveiller un éclair de bonheur dans d'autres yeux est magique.
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Problème : « Je voudrais savoir comment faire pour que mon conjoint ne prenne pas mes défauts pour une montagne et qu'il m'aide plutôt à les corriger. » Valentine (Québec)

Voilà un objectif bien précis et assez facile à atteindre. Il vous suffit de procéder pas à pas, par étapes :
• Vous lui parlez, calmement. En évitant avec soin les reproches (inutiles), vous exprimez votre chagrin et votre peine, bref ce que vous ressentez, quand vous recevez des critiques : vous sentir comprise et aidée serait bien plus efficace que l'impression d'être enfoncée, car la confiance en soi en prend un coup.
• Vous admettez avec simplicité et naturel que vous n'êtes pas parfaite – bien sûr – mais que vous vous engagez, avec son aide, à faire un effort dans le sens qu'il souhaite parce que vous aimeriez tant revivre en harmonie avec lui.
• Vous lui assurez que, de votre côté, vous êtes volontiers disposée et prête à faire un échange de concessions sur ce point : en échange de vos efforts, il pourrait s'engager à son tour à diminuer la fréquence de ses critiques.
• En effet, vous lui expliquez votre attente principale : recevoir moins de reproches et bénéficier à la place d'un peu d'indulgence et de compréhension. N'avez-vous pas, vous aussi des qualités ??
• Quand cette indispensable mise au point aura eu lieu, il sera temps de lui expliquer, toujours posément, « J'ai réalisé que notre relation présente un point faible : la communication ! Nous nous entendrions bien mieux si nous parlions vraiment ensemble, un peu tous les jours. Moi, je pense que c'est possible. Quel est ton point de vue ? »
• Ainsi, sans lui avoir fait aucun reproche, sans avoir émis aucun jugement négatif ni aucune critique contre lui (ce qui pourrait l'irriter et le fermer davantage), vous avez toute seule, "comme une grande", remis les pendules à l'heure.
• Bien entendu, comme le plus souvent, une crise de couple repose sut quatre épaules, c'est à deux qu'on peut la résoudre, car c'est à deux qu'il faut communiquer… Il apparaît donc nécessaire :
1. qu'il vous aime encore ;
2. qu'il accepte de montrer un minimum de bonne volonté, lui aussi, pour retrouver l'harmonie dans votre vie de couple.
Vous voyez, c'est très simple : la seule démarche à faire est de vous parler, posément, en cessant les reproches, les bouderies, les cris ou les larmes (ce qui exaspère beaucoup d'hommes) mais en utilisant à la place un langage logique, argumenté, digne et constructif.
Sans oublier évidemment, d'avoir des mots et des gestes tendres, ce qui devient souvent trop rare, après quelques années...
Il est toutefois évident qu'il serait profitable pour tous les deux de compléter votre information sur les bonnes attitudes à privilégier, si l'on veut mener une vie de couple épanouissante : il existe bien sûr des techniques et des stratégies pour ça ; et elles sont faciles à comprendre et à appliquer.
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Problème : « Ma femme est partie de la maison ! Elle me dit cependant qu'elle m'aime toujours mais, en même temps, me conseille parfois de rencontrer une autre femme... » Luis-Miguel (Portugal)

Elle a apparemment rencontré quelqu'un d'autre. Cela ne l'empêche nullement de continuer à avoir des sentiments pour vous, bien entendu ! On n'oublie pas d'un coup tous les bons souvenirs communs.
Il serait peut-être bon pour vous de suivre son conseil, mais d'avoir d'abord une franche conversation avec elle, dans le calme et sans reproches inutiles.
Expliquez-lui que vous pouvez comprendre ce qui lui est arrivé : TOUT LE MONDE peut un jour devenir vulnérable, en se sentant plus apprécié(e), plus séduisant(e), plus respecté(e), dans les yeux d'une autre personne. Un coup de foudre, ça s'attrape… comme un rhume !
Demandez-lui de vous dire simplement si c'est là, le motif de son départ ; si elle pense qu'il est définitif, vous vous sentirez libre de faire d'autres rencontres.
Parfois l'habitude et la routine se sont installées dans un couple et, soudain, on en vient à manquer de quelque chose. Ou au contraire, on ne supporte plus l'impression "de trop" de quelque chose.
C'est pourquoi, au lieu d'exprimer de la colère, de lancer des reproches, il est si utile de se poser les bonnes questions. Certes, ça demande d'être honnête envers soi-même, lucide et objectif...
Dans votre situation, je me demanderais : "Qu'est-ce qu'elle ne trouvait plus à la maison et qu'elle a trouvé ailleurs ??" En effet, quand une crise survient dans un couple, Luis, la cause première repose, en général, sur quatre épaules. Pas sur deux…
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Problème : « Mon mari me trompe et après qu`on a discuté, il me dit qu`il reste avec moi. Je trouve qu`il ne fait qu`être présent physiquement. Il n'a jamais de plan d'avenir, ne pense jamais à me faire une surprise etc... Et là, j'en ai assez de trouver des plans pour stabiliser mon couple. Aidez-moi, SVP. » Coralie (Île Maurice)

Vous avez visité mon site web ; vous aurez donc compris que mon objectif est de "raccommoder", quand c'est possible, les couples qui s'aiment encore… Pour que vos "plans pour stabiliser votre couple" soient efficaces, il faudra AGIR, les mettre en pratique. Ceci exige un minimum de bonne volonté, de part ET d'autre. Votre mari vous suivra-t-il ?
DONC, il faut examiner la situation avec une grande objectivité. À elle seule, une infidélité peut très bien ne pas être 'fatale' à un couple : 1. Cela peut arriver à TOUT le monde... ; 2. On a par ailleurs, tout un passé ensemble, avec des moments de bonheur, des épreuves qu'on a surmontées, des enfants (?), des réalisations en commun, un désir de construire l'avenir… Tout ça compte !
Vous m'écrivez avoir "discuté" avec lui ; êtes-vous certaine de l'avoir fait en mettant toutes vos chances de votre côté ?
• C'est-à-dire, avez-vous pu garder votre calme, un ton posé ?
• Avez-vous aussi écouté SON point de vue, sans l'interrompre ?
• Lui avez-vous demandé quelles ont été les attentes qu'il avait et auxquelles vous n'avez pu répondre ?
Car, il n'y a pas de miracle : quand on trouve tout ce qu'il nous faut à la maison, qu'irait-on bien chercher ailleurs ? (C'est valable aussi bien pour une femme, bien sûr !)
• Il serait judicieux de pouvoir lui parler sans hostilité, sans élever le ton, sans reproches ou critiques (toujours inutiles). Comment ?
• En lui expliquant simplement (et seulement) le chagrin et la déception que VOUS ressentez.
• En lui demandant quelles seraient, selon lui, les changements à faire dans votre vie de couple, pour que tout redevienne comme avant.
• Dès ce moment, vous pourriez envisager un échange de concessions, vous accorder sur des compromis.
• Il faut bien réaliser que, s'il existe encore une solution viable, elle passera d'abord par la reprise d'une communication normale entre vous ; un dialogue où chacun, plutôt que de s'envoyer des reproches, cherche à reconstruire.
• S'il reste sourd à tous vos efforts, il faudrait vous montrer forte et lucide : vous avez, vous aussi, le droit d'être heureuse. Or, si votre mari ne vous aime plus, cela peut s'avérer difficile.
La conclusion logique dans ce cas est d'admettre avec simplicité que tout le monde peut s'être trompé dans ses choix ; qu'il aurait été avisé d'apprendre à se mieux connaître avant de vivre ensemble...
On peut alors se quitter sans éclats, sans haine, comme des adultes, équilibrés et dignes, qui n'ont pas oublié les jours heureux vécus ensemble…
Dans votre situation, quatre mots-clés sont à retenir :
dialogue (calme, constructif) ;
échange (de concessions, non de reproches) ;
lucidité dans les conclusions ;
• remise en question.
Si vous deviez finalement vous séparer, j'espère que vous ne croirez pas une seconde que la vie est finie ! C'est une épreuve, certes, mais vous avez votre valeur propre et votre capacité de rebondir et même de faire d'autres rencontres.
Le seul point que je vous suggèrerais alors est de ne pas hésiter à, vous aussi, vous "remettre en question" : se poser les bonnes questions permet de réaliser qu'on a aussi une part de responsabilité dans ce qui arrive…
Pour éviter de refaire les mêmes erreurs, il est sage alors de compléter par des lectures appropriées, son information sur les divers aspects d'une vie de couple bien comprise, qu'on veut réussir dans l'harmonie.
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Problème : « Sauvez mon couple, ma jalousie me ronge ! » Philippe (Suisse)

Ce bref message va droit au but. Au moins vous ne vous cachez pas la vérité, vous reconnaissez l'existence du problème. Un bon point : c'est l'indispensable premier pas, qui prouve votre lucidité et votre intelligence ; vous voyez clair, vous avez compris que la jalousie tue l'amour et détruit le couple.
MAIS vous pouvez vous en sortir : il vous suffit de réaliser l'origine première de cette souffrance, d'en parler longuement avec votre partenaire et de recourir à son aide pour :
• éclaircir la situation en échangeant vos points de vue ;
• comprendre qu'amour ne signifie pas possession (une personne n' "appartient" jamais à une autre !) ;
• réaliser que les relations de votre partenaire avec des personnes de l'autre sexe n'ont pas forcément un caractère de 'complicité' ;
• réaliser qu'une personne qui a 'tout ce qu'il lui faut à la maison', n'a nul besoin de chercher ailleurs ;
• davantage vous ouvrir aux autres afin de rompre l'isolement du couple fusionnel, exclusif, – fantasme habituel des jaloux ;
compléter votre information sur les conceptions modernes de la vie de couple : elles mettent l'accent sur l'importance tout à fait essentielle d'une communication 'saine' et quotidienne entre partenaires et de la confiance mutuelle qui en découle ;
• bien intégrer la notion que « la confiance est indispensable dans un couple, – autant que l'air qu'on respire l'est à la vie… et aussi insaisissable » ;
• retrouver la joie de vivre à deux dans l'harmonie, enfin délivrés tous deux d'inutiles et continuels soupçons, qui vous rongent et l'exaspèrent ;
• convaincre avec tendresse votre moitié (en lui promettant de rester calme et digne), de s'engager à vous dire la vérité, en adulte, si un jour un "coup de soleil" pour une autre personne devait lui arriver…
CAR c'est vrai, rien n'est jamais acquis : un coup de foudre s'attrape comme un vilain rhume et TOUT LE MONDE peut attraper un tel 'rhume'…
Répétons-le, il est temps pour vous, et vous l'avez compris, de passer à l'action ! Pour cela, il vous faut voir plus clair ; puisque, dans votre court message, vous me demandez "sauvez mon couple", je vous propose donc de prendre connaissance des informations et des idées réunies dans mon livre électronique, présenté sur mon site, et écrit en vue d'aider les couples 'en panne'.
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Problème : « Mon mari s'intéresse à son travail plus qu'à moi. Il rentre tard le soir et déteste que je lui téléphone pendant la journée, sous prétexte qu'il travaille et que je le dérange. Même les week-ends, il n'aime pas sortir avec moi. Par contre, il sort avec ses amis. Je ne sais comment ni quoi faire pour qu'il pense plus souvent à moi et qu'il sente que je lui manque un peu, pour qu'il me téléphone de son travail pour me dire un petit mot d'amour. Je suis prête à tout pour ça, parce que je l'aime beaucoup. » Leïla (Maroc)

Souffrir d'indifférence et de manque de tendresse est en effet, affreusement frustrant, je vous comprends très bien et je compatis à votre détresse affective.
Il ne m'est malheureusement pas possible, en un email, de vous résumer tout mon livre… Toutefois, en lisant l'article que vous avez reçu, vous aurez déjà quelques idées. Vous pouvez aussi lire cet autre article : Augmenter son attention et son désir.
Le meilleur moyen de le faire changer est de mieux... communiquer avec lui !! Vous l'aimez ? Alors, pourquoi ne pas oser lui dire ce que vous avez sur le cœur ?? Lui exprimer vos attentes ? Lui dire, sans reproches, (sans utiliser le mot TU !) dans le calme, en lui apportant un verre de thé :
– « Habibi, je t'aime et j'ai besoin de ta tendresse ! Quand je te vois partir seul avec tes amis, je me sens abandonnée et j'ai du chagrin. J'aimerais sortir avec toi, faire des choses ensemble ; j'aimerais tant recevoir un ou deux appels dans la journée, juste pour m'entendre dire : – "Habibti, je t'aime aussi !"
« Sache que j'attache beaucoup de prix à ton amour, j'aimerais tellement te voir un peu plus attentif à moi, comme avant. Au début, je sentais chez toi, un continuel désir de me séduire. Maintenant je me sens transparente. N'ai-je donc plus d'importance à tes yeux ? »
Si vous lui répétez régulièrement ce genre de message, en le regardant avec tendresse et sans récriminations, peut-être entendra-t-il votre demande ?
Mais, dans votre culture, il faut bien l'avouer, les hommes considèrent souvent leur épouse comme... un objet utile qui leur appartient et n'a que des devoirs : se soumettre, travailler et obéir…
C'est pourquoi, si vous lisez mon livre et que vous en discutez un peu chaque soir avec lui, (en particulier des points qui vous semblent le mieux correspondre à votre situation), cette lecture vous aidera tous les deux à voir votre vie de couple autrement.
SUITE, en réponse à un mail complémentaire :
« Merci pour votre réponse. Je fais tous les jours ce que vous conseillez mais j'ai toujours le même problème. Je lui dis plusieurs fois dans la journée "Je t'aime". Dans notre culture, les femmes respectent et aiment leur mari comme le seul homme sur terre, c'est le "roi" de son cœur et de son corps ; et c'est pour cela qu'elle lui obéit ; c'est sa façon de lui dire "Je t'aime, je suis à toi, je vis pour toi, je cherche à te rendre heureux, je suis là pour te soulager et te servir. »

Tout ça, c'est bien beau, chère Leïla ! Mais, en l'absence d'égalité et de réciprocité, le résultat est là : une femme tendre se sent frustrée d'amour et d'attention… La culture musulmane est loin d'être la seule où la femme respecte son mari. Mais, il y subsiste très souvent un "manque" : le respect, la considération du mari pour sa femme ! Or, toute femme aime ressentir de l'attention, aime être valorisée, "reconnue", complimentée, félicitée mais surtout, RASSURÉE quant aux sentiments et à l'intérêt de son mari pour elle. N'est-ce pas normal ? Simplement humain ??
Un autre de mes articles pourrait vous intéresser : Le "récupérer !" Ou, pour lui : La "récupérer !"
Si seulement cela pouvait lui donner des idées ! Comment ne réalise-t-il pas la CHANCE qu'il a d'être aimé d'une femme tendre et attentionnée ??...
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Problème : « Mon mari a changé... Indépendants, nous travaillons énormément, mais en horaires décalés. Comme il rentre très tard, nous nous voyons donc assez peu. On ne se parle plus vraiment ou pour se disputer. Notre fille a les yeux tristes... » Geneviève (Brésil)

Cette situation est bien sûre désolante pour votre fille, – qui adore ses deux parents ! Je vous comprends donc très bien... (Rien de tel en effet, que d’avoir commis soi-même sa part d'erreurs pour parvenir à se mettre à la place des autres et ainsi mieux les comprendre. C'est ce qu’on appelle l’empathie.)
Comme vous le vérifiez, tous les problèmes de couple débutent par une progressive dégradation de la communication entre les conjoints. Pris dans le tourbillon des soucis professionnels et autres, épuisés par les tracas, les préoccupations, les défections, les imprévus, l’impérieuse nécessité de se couper en huit pour faire front de tous côtés, tout en préservant l’équilibre des enfants, les deux conjoints en arrivent à avoir bien du mal à garder un vrai contact.
Ainsi, chacun en arrive à se préoccuper de ses seules "affaires" et on se parle avant tout pour exprimer ses désaccords. C’est alors qu’il devient impérieux de se ressaisir ! De se rappeler tout ce qu’on a construit ensemble ; de se mettre chacun à la place de l’autre pour tenter de mieux comprendre ses réactions, ses émotions, ses rejets.
SI les deux membres d’un couple parviennent ainsi à respecter une courte "trêve" dans leur conflit pour se parler calmement et exprimer chacun leurs attentes le bout du tunnel se distingue aussitôt. En effet, en montrant de l’empathie, on se découvre :
• de la compréhension pour la situation que vit l’autre ; et donc…
• de l’indulgence.
Quand on y réfléchit, ça tombe sous le sens : rester chacun sur ses positions dans l’attente que cède le partenaire, ne débouche jamais sur du positif. Le "truc" est donc que le plus réfléchi des deux (ou le plus aimant) prenne l’initiative de parler. De remplacer les reproches, les jugements, les critiques par la seule évocation de son ressenti.
– « TU ne te rends pas compte, TU dis mais TU ne fais pas,… » etc., devient :
– « J’ai du chagrin quand JE vois que… » « Ça ME ferait un tel plaisir de passer plus de moments ensemble, parce que JE… » etc.
Ces « messages-je » permettent en général de franchir les premiers pas vers un vrai dialogue, qui SEUL, pourra rétablir un semblant d’harmonie. Comment ?
Par un échange de concessions mineures, "50-50". Exprimer chacun ses attentes précises, échanger des concessions, éviter les reproches mutuels et les colères comme la peste (ils ne font que braquer l’autre !) permet de s’accorder sur des compromis qui ne lèsent personne.
Par exemple, un bon moyen est de se fixer des... rendez-vous pour se voir davantage ; des RV qu’on s’engage tous deux à respecter, – pour le bien des enfants, notamment, mais aussi pour avoir une vie de couple, des activités en commun, des moments de vraie conversation et de… tendre sensualité.
En faisant chacun un pas l’un vers l’autre (en visant chacun le bien et l’équilibre de votre fille), vous pouvez émerger de cette crise, connue de tant de couples avant vous, souvent après 5 à 7 ans.
Ce ne sera jamais le cas, si chacun veut imposer à tout prix son point de vue, avoir définitivement raison, attribuer toute la responsabilité du problème à l’autre... C’est comme ça, ça ne marche tout simplement pas de cette façon-là. Vous avez tous deux votre caractère, et si vous êtes tous deux du genre "dominant", l'agressivité domine vos rapports. Au plus aimant des deux de lâcher prise, de cesser les hostilités, de s'ouvrir aux sentiments.
L’ennui des situations comme celle que vous vivez, est qu’elles rendent chacun des conjoints, vulnérable aux tentations. Que ce soit au penchant à la bouteille… ou à l’infidélité. Vous avez tous les deux besoin de tendresse, de vous retrouver souvent, de beaucoup partager, notamment des moments intimes !
Un réel échange équitable de concessions, (50-50) est un moyen universel, qui a fait ses preuves.
D’un autre côté, il est fréquent qu'un des conjoints soit intellectuellement plus formé, ait davantage de pmaturité ou de facilité à réfléchir, à "voir plus loin". Est-il alors illogique d’en déduire que l’initiative d’une mise à plat, d’une tentative de mieux communiquer, devrait appartenir au conjoint le plus mature ?
En vous rencontrant, vous étiez bien décidés à demeurer fidèles l'un à l'autre. Toutefois, confrontés chacun à de constants reproches (même s'il sont souvent justifiés) et sans distinguer de solution pour tarir leur source, vous devenez des frustrés !
Manquer de tendresse et de vie sexuelle vous rend chacun vulnérables. Le premier sourire tendre et sensuel peut alors vous émouvoir... Et vous faire chuter. Mais, quand on trouve tout ce qu’il faut à la maison, qu’irait-on chercher ailleurs ? Des problèmes ?? Pensez davantage à lâcher prise, pour préserver avant tout le sourire de votre fille.
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Problème : « Mon mari m'en veut parce que je ne suis pas comme sa mère, une femme innocemment mariée à 15 ans, sans alternative et résignée à son père qui la maltraitait. On n'arrive pas à communiquer et on n'a pas de vie de couple. » Adjoua (Côte d'Ivoire)

Cette réaction "macho" est bien fréquente chez les hommes qui manquent d'information sur les divers aspects de la vie de couple et surtout sur les droits et devoirs qu'elle implique de part et d'autre...
Vous analysez parfaitement la situation en insistant sur l'absence de communication, car c'est l'élément essentiel. Mais vous devez savoir qu'il existe des techniques simples pour apprendre à mieux communiquer en couple ! Je n'ai pas la place, ici, de vous les détailler mais elles sont bien expliquées dans mon livre électronique que vous avez vu présenté sur mon site Internet.
Il est évident que si vous expliquez à votre mari (clairement et sans hausser le ton) que sa mère est un "cas à part", la pauvre ; que les mentalités ont heureusement évolué ; que, comparée à une "gamine" de quinze ans, résignée, vous êtes instruite,intelligente et éduquée ; qu'on ne peut donc nullement vous comparer, - ça peut le faire réfléchir.
Comme je l'écris plus haut, il serait fort utile, pour cela, que vous complétiez son information, en vous basant par exemple, sur des lectures focalisées sur les améliorations possibles de la vie de couple. Pour vous documenter, c'est facile : retournez par exemple, sur mon site et lisez mon bouquin,– il vous amusera, vous intéressera et surtout vous aidera énormément tous les deux, de façon pratique.
On sent tellement dans votre bref message, combien vous souhaiteriez connaître une vraie et tendre harmonie en couple. Mais pour ça, Adjoua, il faut être deux. Hâtez-vous donc de lui parler (posément !) pour lui faire réaliser qu'il pourrait vivre une vie bien plus agréable avec vous, s'il montrait un soupçon de bonne volonté à répondre à vos attente, – bien légitimes.
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Problème : « J'ai des problèmes de relation avec ma femme : elle ment souvent ! Elle prétend que si elle me dit la vérité, ça finit par une dispute au sujet des dépenses. » Billy (Suisse)

La célèbre romancière Françoise Dorin l'observait fort à-propos : " Les vrais coupables ne sont pas toujours les menteurs mais ceux qui les forcent à mentir – par leur inaptitude à communiquer sainement… "
Autrement dit, pourquoi ne pas régler ces problèmes de budget avec un esprit ouvert, en écoutant aussi son point de vue ? Si votre impression est qu'elle gaspille votre argent ou ne le dépense pas intelligemment, la première bonne idée serait de faire les courses ensemble : ainsi, vous pourrez lui montrer comment faire des économies. Cette attitude est bien plus productive que des reproches. (Vous réaliserez ainsi combien tous les prix ont augmenté…)
Comme je l'explique dans mon livre, toujours devoir demander de l'argent à son partenaire entraîne une humiliation et une frustration continuelles. La technique la plus efficace pour l'harmonie du couple est de disposer chacun d'un budget entièrement à soi, pour lequel aucun compte n'est à rendre. Sinon le sentiment de dépendance infantile que provoque cette situation dégrade gravement la qualité de la relation, – parfois jusqu'à la rupture, quand les disputes sont quotidiennes.
Si votre femme ne travaille pas, elle doit tout de même pouvoir disposer d'une certaine somme, chaque semaine ou chaque mois, – la "paix des ménages" est à ce prix. C'est encore plus vrai, bien sûr, si elle perçoit un salaire ou une pension : dans un couple qui s'entend bien (ce qui est infiniment précieux), les partenaires réalisent que chacun doit garder une certaine part d'autonomie personnelle. C'est vital. Votre femme n'a pas décidé de vivre avec vous pour être enchaînée à un piquet au milieu de la cuisine…
Un peu de méthode vous permettra de résoudre cette difficulté (et bien d'autres !), en complétant votre information sur les différents aspects de la vie en couple. Une bonne façon de le faire, efficace parce qu'essentiellement pratique, sera de lire tous les deux le livre électronique que vous avez vu présenté sur mon site.
Pour terminer, je vous suggère de montrer ce message à votre femme : elle ne manquera pas d'apprécier cette preuve d'honnêteté de votre part et vous pourrez amorcer ainsi une discussion constructive.
Ne manquez pas de me répondre en me donnant vos impressions sur mon point de vue !
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Problème : « J'ai fait de la dépression chronique, je ne pouvais plus m'occuper de moi : nous avons découvert que j'étais "bi-polaire". Quand elle a eu besoin de tendresse, je n'ai pas pu lui en donner, pendant des années. Maintenant, c'est moi qui voudrais de la tendresse mais un jour où j'ai voulu la toucher, elle m'en a sèchement empêché. Depuis plusieurs mois, je dors sur le canapé-lit du salon. Elle est partie en vacances en Tunisie avec notre fils et a rencontré un jeune Tunisien, de 24 ans plus jeune ! Depuis, elle s'y rend plusieurs fois par an et lui apporte toujours de l'argent. Comment reconquérir son amour et... un peu de sexe ? Merci pour vos réponses. » Gilbert (France)

Vous avez bien longtemps attendu… et maintenant vous recherchez une solution-miracle. Ce n'est pas gagné ! Vous avez certainement déjà beaucoup lu sur les troubles que vous auriez "découverts" chez vous, – mais ce diagnostic devrait être fait par un professionnel. Vous pourrez lire un bon aperçu de la question ici : " Le trouble bipolaire."
Vous devez savoir que la réaction de votre femme peut se comprendre ; il est dans la nature d'une femme de souhaiter être rassurée, protégée, soutenue par un homme qu'elle souhaite toujours solide, fiable, énergique… Si vous vous laissez envahir par des sentiments négatifs sans réagir efficacement (par exemple en consultant un service de psychiatrie), elle a inévitablement l'impression que vous ne faites pas ce qu'il faut pour sauver la relation.
Bien sûr, vous n'êtes pas vraiment responsable de votre état ; mais il n'est pas donné à toute femme de supporter stoïquement le mal-être, les "chaud-froid" et les plaintes continuelles de son partenaire. En inversant vos rôles, êtes-vous certain que vous-même supporteriez ses sautes d'humeur, sa libido en berne, ses plaintes ? Donc, il faut trouver en vous un reste d'énergie pour vous faire prescrire et suivre un traitement efficace. En parallèle, il serait bon de :
compléter votre information sur les problèmes que peut rencontrer un couple ;
• réaliser que votre femme a du longtemps souffrir de manque de tendresse et de sensualité. Qui, dans ces conditions ne deviendrait pas vulnérable à la "tentation" ? Surtout, si celle-ci prend les traits d'un jeune homme vigoureux et aussi gentil que désargenté…
J'ai bien conscience de votre désarroi mais la solution, s'il y en a une, commencera EN VOUS et par un solide effort pour améliorer la communication avec votre femme. Il y a pour cela des techniques simples que vous pouvez apprendre. (Elles sont entre autres développées dans mon bouquin).
Reconquérir votre femme me semble possible, surtout si sa probable relation extraconjugale est hypothéquée par une différence d'âges aussi marquée. Ne rêvons pas, "il" ne pourra guère lui accorder longtemps un fidèle enthousiasme, en particulier si l'argent est une partie importante du "contrat".
À votre place, je concentrerais tous mes efforts sur l'action (traitement) et sur une meilleure communication. Vous avez besoin de tendresse ? Prouvez-lui la vôtre en vous intéressant à elle, en stoppant vos plaintes, en vous montrant davantage fiable, solidaire et énergique. Et cela, sans rien brusquer : elle doit intimement comprendre que vous êtes décidé à 100 % à agir pour regagner sa confiance et son estime. Oui, je le répète, la solution est en vous, – et accessible. Haut les cœurs !
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Problème : «Mon mari gère mon salaire depuis 20 ans ! Il me donne un argent de poche dérisoire. Je ne disais rien pour le bien de mes enfants. Maintenant je n'en peux plus, surtout que son comportement avec moi est devenu de plus en plus difficile. Il n'y a plus de communication entre nous et les relations intimes sont devenues très rares. Je ne sais plus que faire et e pense sérieusement au divorce mais, à cause de mes 3 enfants, je n'arrive pas à me décider. Merci de me conseiller, svp. » Aïcha (Maroc)

1. Il n'est en effet pas tolérable que vous deviez remettre tout votre salaire à votre mari. Ce sont des habitudes des siècles précédents, ça ! N'acceptez plus de le faire. La solution est d'ouvrir un compte à la Poste ou dans une banque, à votre nom. C'est tout simple, il suffit d'OSER. Ensuite, vous ferez virer votre salaire directement sur ce compte.
Comprenez-le bien : cet argent, vous le gagnez par votre travail ; de même que votre mari ne met pas tout l'argent qu'il gagne dans les frais du ménage, vous avez le DROIT de faire la même chose. Pour vivre une vie de couple harmonieuse, chacun doit conserver un budget à soi, sur lequel aucun compte n'est à rendre, à personne. Vous travaillez tous les deux, donc vous participez tous les deux aux frais de la famille mais ça ne veut pas dire du tout qu'il ait le droit de tout vous prendre et de ne vous laisser que des miettes.
2. Le problème est que la communication est mauvaise entre vous. Donc, vous pouvez lui expliquer calmement votre point de vue et lui dire, "voilà, je n'avais pas assez d'argent avec ce que tu me laissais ; j'ai donc ouvert un compte à moi et dorénavant, je gérerai mon argent moi-même."
Si vous restez calme, sûre de vous, il sera impressionné et ne saura pas quoi faire. Il vous suffit d'OSER ; vous serez étonnée comme c'est facile. Sinon, vous pouvez aussi écrire une très courte lettre d'une page, où vous expliquez votre décision.
3. Si son comportement a fort changé et que depuis, vous ne faites plus l'amour que rarement, il ne serait pas inutile d'être réaliste et d'envisager une infidélité. Il n'y a pas qu'aux autres que ça arrive, ces choses-là.
4. Si vous êtes mariée depuis 20 ans, vos enfants sont déjà grands. Il n'y a donc pas lieu d'exagérer l'effet qu'aurait sur eux une séparation : le divorce est devenu tellement courant que ce n'est plus un drame. Et de toute façon, quand les enfants sont adultes, ils quittent la maison et ne se soucient plus beaucoup du bonheur de leur Maman…
Mais VOUS, vous êtes sûrement encore jeune, donc vous devez penser aussi à vous, car vous aussi avez le droit d'être heureuse !
5. Votre problème est simple : il vous suffit d'AGIR, sans crainte mais sans agressivité, dans le calme et la dignité. Bon courage, Aïcha.
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Problème : « Je n'arrive pas à rendre ma femme heureuse. » Maurizio (Italie)

Votre bref message comporte deux points très positifs :
• Vous êtes lucide ;
• Vous vous souciez du bonheur de votre femme et son mal-être vous préoccupe.
Comme vous êtes lucide, il vous sera possible de vous "remettre en question", c'est-à-dire de vous poser à vous-même quelques questions-clés :
• Serais-je moi-même, un facteur de son mal-être ?
• Son sentiment d'être malheureuse provient-il d'un manque d'argent ? Ou d'un manque de tendresse ? De chaleur humaine ? De l'éloignement de sa famille ? De sa santé ? D'un deuil ? D'un sentiment général de désillusion ? D'un état dépressif ayant une autre cause ?
Pour résoudre le problème, la technique est d'abord d'en déterminer l'origine précise. Si le motif principal est hors de vos moyens d'action (si vous ne pouvez rien faire pour le moment en vue de changer la situation), alors il vous sera tout de même possible de lui montrer votre tendresse, de la rassurer, de la valoriser, de lui marquer votre considération en vous intéressant aux détails de sa vie, à ses attentes et en lui témoignant une grande solidarité.
Faites-la parler d'elle-même, de ce qui l'intéresse, de ses espoirs, de ses rêves, de ses projets. Une femme va tout de suite beaucoup mieux quand son mari lui parle beaucoup, se montre attentif, attentionné, tendre et rassurant. Lui parlez-vous assez ?
Comprenez bien aussi qu'une femme qui ne se sent pas heureuse n'a généralement pas fort envie de faire l'amour : elle a bien d'autres priorités et se sent alors "incomprise", si son mari a envie d'elle !
Votre prénom a une consonance africaine. Si votre femme est africaine elle aussi, peut-être souffre-t-elle d'une adaptation difficile à l'Italie ?
J'ignore bien sûr l'état de vos possibilités matérielles mais si vous avez lu mon article et qu'il vous a plu, sachez que vous trouverez tous les deux une aide concrète fort étendue sur tous les aspects de la vie de couple dans mon livre. Soyez heureux !
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Problème : « Marié depuis 4 ans, en couple depuis 8, nous avons une fille de 17 mois. Depuis 5 mois, les sentiments de ma femme pour moi (et son désir) ont diminué. (...) » Laurent (France)

(Mes réponses sont entre vos phrases.) Ne peut-on mettre cette situation en rapport avec la routine et l'habitude, – ces dangereux pièges qui guettent tous les couples, après quelques années ? Êtes-vous sûr, aussi, de lui parler suffisamment ? De continuer à la séduire et surtout à la surprendre ? Il serait toujours dangereux en effet, de croire les choses "acquises", sous le prétexte que tout semble aller bien : rien n'est jamais acquis, en couple, si l'on oublie parfois d'entretenir la relation.
Ses sentiments ont diminué, dites-vous. Et vous n'y avez guère pris garde ? N'était-ce pas précisément, un signe avant-coureur extrêmement important ?
Elle s'est rapprochée d'un collègue de travail confronté aux mêmes problèmes avec sa femme.
• Eh oui, pas de routine avec lui mais la nouveauté, l'écoute...
Elle a trouvé en lui un confident, une oreille attentive ; puis des sentiments sont nés entre eux.
• N'est-ce pas simplement... humain ?
Elle envisage de me quitter si ses sentiments ne reviennent pas (messages sur son portable).
• Même alors, vous n'avez pas compris l'urgence ? À savoir, focaliser tous vos efforts sur ce point précis : la séduire à nouveau ??
Elle m'assure qu'il est un confident, qu'ils n'ont pas de relations physiques.
• Psychologiquement, ce n'est pas "impossible" et il faut lui laisser le bénéfice du doute. (De toute manière, c'est toujours sympa de croire au Père Noël, à votre âge.) Si elle n'a plus de désir pour vous, se sentir belle, charmante et désirée, dans le regard d'un autre, c'est grisant.
Qu'elle ait éprouvé un coup de soleil pour un homme qui s'est montré attentif et ouvert est, bien sûr, une faiblesse. Ce n'est pas un crime. Même si, emportée dans un élan de tendresse, elle s'était donnée à lui, votre amour peut rester au dessus de ça : absolument tout être humain peut connaître des moments de doute et ne plus savoir où il en est. Donc, ne pas trop lui en vouloir vous grandirait : votre femme doit du reste se poser un tas de questions et traverse peut-être un état de vraie détresse psychologique.
• Si vous l'aimez vraiment, si son bonheur compte à vos yeux, vous lui prouverez que votre amour est le plus fort, que vous vous mettez à sa place et que vous pourrez même… pardonner.
J'aime ma femme et pas seulement maintenant parce qu'il y a des problèmes ! Non, je l'ai toujours aimée et le lui ai toujours montré. D'ailleurs, elle ne me reproche rien et me trouve un très bon mari et père.
• Je vous en félicite. Avoir un mari parfait ne suffirait pas à faire le bonheur d'une femme ?
Sans problèmes financiers, je ne lui ai jamais rien refusé. Elle a eu tout ce qu'elle voulait.
• Sauf peut-être, inconsciemment, l'attention, l'intérêt affectueux, la disponibilité qui lui auraient manqués ?
Êtes-vous certain de l'avoir assez interrogée sur ses attentes profondes ? Ses espoirs, ses souhaits, ses envies, sa vision de votre avenir commun ? De vous être montré assez attentif ?
Les femmes sont avides d'attention et aussi… d'attentions, de fantaisie, d'imprévu, de surprise. Si elles sentent, après un certain temps, une pointe ou même une simple impression d'indifférence, elles deviennent vulnérables et sensibles au charme de la nouveauté.
• Si elle se confie à un autre, n'est-ce pas justement parce que la communication entre vous s'est dégradée ? Tiédit ? Manque de profondeur ? SE PARLER tous les jours est vraiment le premier remède pour prévenir (ou guérir) tous les problèmes de couple.
J'ai le sentiment d'être un condamné à mort innocent, (...)
??? Dans une crise de couple il y a toujours deux responsables. On ne quitte pas un bon mari ou une femme aimée, sans avoir souffert de manques ou d'excès, qui rendent vulnérables à la tentation.
(...) qui attend sa sentence. Je n'ai rien fait de mal et pourtant je vais peut-être être "exécuté".
• Quel romantisme !
J'ai donné mon cœur à ma femme. Si elle me quitte, elle partira avec lui et, sans cœur, on meurt.
•Si elle vous quittait, rassurez-vous : tous ceux qui ont connu le bonheur d'aimer ont aussi connu au moins un chagrin d'amour. C'est très douloureux mais, par chance, le temps guérit tout : la vie n'est pas finie pour autant. Au reste, peut-être n'est-il pas trop tard, peut-être pouvez-vous encore la RECONQUÉRIR ?
Pour cela, il serait bon de compléter votre information, de vous documenter sur les techniques qui aident les couples à se retrouver. Une bonne idée aussi serait de discuter avec elle de cette lettre et de cette réponse.
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Problème : « Bonjour, j'ai un collègue qui me plaît beaucoup ; j'aimerais être sûre de lui plaire aussi. Il vient souvent dans notre département et ne cesse alors de tourner la tête vers mon bureau. Nous échangeons des regards appuyés, des sourires ; je devine un vif intérêt et une certaine émotion dans ses yeux... Le problème est notre différence d'âge (24 ans !). Merci, cher Ivan, de me donner votre opinion. » Nadia (Algérie)

Il est en effet plus que probable qu'il en "pince" sérieusement pour vous mais il se raisonne : il pourrait être votre père. De plus, je ne doute pas que vous lui plaisiez mais... connaissez-vous sa situation de famille ? N'est-il pas déjà en couple ?
Et là, je vous souhaite alors de tout cœur de ne pas tomber amoureuse d'un homme marié ou en couple : ce serait vous préparer à une vie de frustrations, d'attentes, de chagrins et de solitude. Par contre, s'il est libre et qu'il vous plaît aussi, pourquoi pas ?
Certes, il arrive de voir un homme mûr rendre sa jeune femme heureuse (notamment s'il est financièrement très à l'aise) mais, autant vous le dire, il s'agit d'exceptions. Pourquoi ? Parce que, si la relation de couple dure, les effets de la différence d'âge s'accentuent très fort avec le temps.
Votre écart correspond à une génération. Aujourd'hui, une femme de 40 ans, par exemple, est encore bien jeune mais si son homme en a 64, comment voulez-vous qu'il suive ?
Je ne parle pas seulement au plan intime mais aussi au plan des centres d'intérêt, des activités, des loisirs, des enfants. Être père à l'âge où l'on pourrait être grand-père ? Je ne vous citerai pas les nombreuses difficultés que cela entraîne, à tout point de vue !
Conclusion : s'il est libre, s'il vous plaît vraiment, s'il se montre tendre et attentionné, s'il vous respecte (pas seulement au début, pour vous séduire !!), s'il ne s'agit pas uniquement d'une attirance physique (souvent passagère), alors pourquoi ne pas vous laisser aimer ? En tout cas, si les interdits de votre religion ne sont pas un obstacle.
Mais, à moins qu'il s'avère un être d'exception (c. à d., entre autres, qu'il ne vous soumette pas, le temps passant, à son autorité, comme le font bien des maris musulmans…), il serait sage d'éviter de former des projets à long terme : vous risqueriez de souffrir énormément.
Même pour un jeune femme attirée par les hommes mûrs, passer de l'autorité d'un père à celle d'un mari, n'est pas du tout facile, ni à la portée de toutes : vous êtes une adulte instruite, vous avez un emploi ; vous retrouver soudain dépendante, cloîtrée à la maison au milieu de jeunes enfants, serait une amère déception.
Permettez donc à un vieux monsieur de vous mettre en garde : aimez-le, si vous le souhaitez ; s'il est (bien logiquement) trop timide pour faire le premier pas, dites-lui tout simplement, avec franchise et naturel que vous le trouvez charmant : même si "ça ne se fait pas" dans les pays musulmans, ça n'engage pas à grand-chose et cette petite entorse aux coutumes n'est pas bien méchante. Mais il serait sage de ne pas vous bercer d'illusions pour le futur. Soyez heureuse.
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Problème : « Comment planifier l'acte conjugal hebdomadaire ? » (sic) Ruffin (Congo)

S'il y a UNE chose qu'il convient de ne jamais planifier, c'est bien vos rapports intimes ! Que faites-vous donc de la spontanéité des sentiments, de la tendresse, du désir ? Et si vous êtes un mari tendre et attentionné, (ce dont je ne doute pas...), il se pourrait bien que votre épouse en ait envie bien plus souvent qu'une fois par semaine, à heure fixe.
Les femmes apprécient la fantaisie ! Comment voulez-vous continuer à la séduire et surtout la surprendre si tout, même ça, est… "planifié" comme les courses du samedi ?
Pensez-y très sérieusement, Ruffin, pour être heureuse en couple, une femme a toujours besoin d'être surprise et que son homme continue à la séduire. C'est essentiel :
      • pour construire une relation durable ;
      • pour éviter de sombrer dans la routine et l'habitude ;
      • pour créer entre vous une solide complicité.
Informez-vous davantage sur la vie de couple, Ruffin, cela vous aidera à rendre plus harmonieuse votre vie avec Madame.
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Problème : « Il y a trois ans, j'ai épousé une belle jeune femme. Nous avons eu un beau bébé et nous en attendons un autre. Mais notre communication est difficile : elle est très orgueilleuse et insoumise. Moi, j'ai tendance à m'effacer pour éviter des heurts. Merci de votre aide. » Lucien (Belgique)

Vous analysez votre situation avec lucidité, je vous en félicite. Vous le constaterez, mon livre électronique vous aidera tous les deux en vous apportant l'information qui vous manque sur les divers aspects de la vie de couple. En vous faisant aussi réaliser que les difficultés de couple reposent en général sur… quatre épaules et non sur deux !
Le vrai "secret" est de comprendre que tous vos conflits, toutes vos tensions se résoudront quand vous arriverez, justement, à améliorer cette communication entre vous. C'est le point le plus important dans la vie des couples et mon livre vous indique des techniques faciles à mettre en pratique pour y parvenir.
Une femme orgueilleuse est certes à l'origine de bien des tensions ; découragement et frustrations sont fréquents... Mais le terme "insoumise" que vous utilisez me surprend : ni elle, ni vous n'avez à vous "soumettre" à la volonté de l'autre ! Chacun de vous a le droit d'être différent et il est toujours inutile et inefficace que l'un de vous veuille imposer son point de vue.
Ni elle, ni vous n'êtes tenus "d'obéir" à l'autre : vous êtes deux partenaires qui s'aiment. Vous êtes égaux et adultes, capables donc de garder votre calme pour régler un différend. Faites donc chacun un pas en avant vers la solution. Il vous suffit à tous les deux d'accepter un échange de concessions sur des points mineurs pour arriver à trouver des compromis acceptables par tous les deux. Ainsi vous progresserez vers une meilleure communication, condition sine qua non de l'harmonie.
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« Mon problème, c'est que je suis toujours excitée et que j'ai sans arrêt envie de faire l'amour avec mon copain. Mais malheureusement, quand je vois un bel homme (surtout à la plage), j'ai aussi envie de lui. Parfois, j'en arrive à coucher avec un homme et je le regrette après... Aidez-moi, s.v.p. » Cecilia (Tunisie)

Si votre message est sérieux, je ne vois pas bien en quoi je peux vous "aider", – ni comment le faire.
Au cas où ce sont ces quelques infidélités à votre copain qui vous tracassent, vous les oublierez vite : il suffit de ne jamais lui en parler. Il n'est pas donné à tout le monde d'avoir la force d'être fidèle. Dans la bible des chrétiens, il est même dit : "Que celui qui n'a jamais péché, lui lance la première pierre..."
Au reste, s'il se montrait "à la hauteur", votre partenaire devrait suffire à pleinement vous satisfaire et vous ne regarderiez pas ailleurs...
Apprenez-lui donc à vous donner davantage de plaisir, parlez-lui de ce que vous aimez, demandez-lui de vous caresser avant et après l'amour, de vous embrasser "partout". Car, en étant vraiment comblée de sensualité par ses soins, il sera logique d'avoir moins de tentations.
Vous avez beaucoup de tempérament ? N'est-ce pas là une grande chance ? Que votre compagnon apprécie, je l'espère pour vous. Alors, profitez de votre jeunesse ! Ne dit-on pas "Il n'y a aucun mal à se faire du bien" ? (Les religieux qui prétendent que c'est un péché sont des jaloux qui n'ont pas votre chance). Si Dieu vous a créée comme vous l'êtes, je ne vois pas en quoi Il se serait trompé. En outre, soyez rassurée : des temps plus "calmes" arriveront bien assez tôt ; vous deviendrez sage et ferez alors des enfants comme tout le monde.
Ce qui est important, si vous l'aimez, c'est de rester discrète, afin de ne pas faire de peine inutile à votre partenaire. Mais vous devez savoir que pour un homme normal, connaître une femme qui a tout le temps envie de faire l'amour, qui est sans cesse excitée, c'est un trésor unique ! Peut-être pas toujours facile à gérer, mais unique. (Maintenant il faut aussi que votre copain soit normal…)
Là où je vous comprends, c'est que certains hommes vous donnent peut-être envie mais n'en valent pas la peine, n'ont aucune expérience du corps féminin ou sont "nuls" en amour. Eh bien, la solution est simple : avant de leur montrer votre désir, PARLEZ-leur, afin de mieux les connaître. Ainsi vous les choisirez avec plus de discernement et vos choix étant meilleurs, vous aurez moins souvent des regrets.
Pensez aussi aux "sex toys" : on en trouve une grande variété sur Internet et, quand vous éprouverez un désir violent pour un homme "peu valable", ces objets coquins vous procureront une satisfaction bien plus complète que de simples caresses.
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