Solutions à vos problèmes de couple :
vous et vos beaux-enfants
Une question m'est souvent posée : « J'aime beaucoup les enfants de mon / ma partenaire et je leur consacre tout le temps nécessaire. Mais je ne peux cacher un certain sentiment de jalousie quand ils sont là : il / elle me donne l'impression de ne plus s'occuper que d'eux et de ... nous oublier, notre enfant et moi. Ceci engendre une frustration et des tensions, douloureuses pour nous deux. »
Comme on vous comprend ! Les beaux-enfants causent souvent – bien malgré eux – des problèmes de couple.
Vous pourriez réfléchir et discuter ensemble du problème, afin d'agir dans cinq directions :
1. Mieux communiquer avec votre partenaire, lui expliquer votre peine et comment vous ressentez la situation ; lui préciser vos impressions, au cours de calmes, sérieuses et affectueuses conversations sur le sujet, – peut-être même, en lui tenant la main (si ça vous aide à garder ce calme nécessaire).
Ainsi vous pouvez chacun exprimer vos attentes respectives dans ce domaine et vous accorder sur un compromis en échangeant certaines concessions.
Vous lui expliquerez votre souhait de voir changer légèrement son attitude envers vous, en présence de ses enfants.
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La joie de les revoir l'empêche peut-être de se rendre compte de l'impression qu'il / elle vous donne. Vous n'êtes pas vraiment "oublié(e)" ; seulement voilà, pendant une semaine ou deux, vous êtes tout pour lui / elle ; vous avez dpnc pris l'habitude, bien normale, d'être sa priorité.
Puis soudain, arrivent "les autres"; son bonheur de les revoir après cette séparation (toujours trop longue et douloureuse) vous donne
l'impression qu'il n'y a plus qu'eux qui comptent. Ce sentiment se comprend, – mais en général, il est infondé : son amour pour vous n'est en rien diminué !
En outre, au delà de l'épreuve de séparation, votre partenaire peut en certains cas, éprouver de la culpabilité de ne plus vivre avec eux, de ne pas les voir grandir. En se mettant à sa place, 'dans ses chaussures', vous comprendrez, vous aussi, sa peine.
OUI, votre impression de passer au second plan est normale ; et c'est peut-être le cas, au début, comme dans
la plupart des familles recomposées qui vivent ces séparations. Cette impression ne s'appuie guère sur la réalité, cependant. Elle résulte d'une projection de vos sentiments personnels dans l'esprit de votre aimé(e). Autrement dit, les autres ne pensent pas toujours ce que nous croyons qu'ils pensent.... Il est même... dangereux de penser à leur place, d'interpréter, de croire qu'ils ont dans la tête des idées auxquelles ils n'avaient même pas songé.
2. D'un autre côté, est-il vraiment nécessaire de vous "mettre en 4" pour eux ? Probablement pas. Ne vous semble-t-il pas mieux approprié de participer à la vie de famille, en leur montrant une amicale attention, en étant détendu(e) et naturel(le) – mais sans "en faire trop" ? En effet, si après vos efforts, vous ne sentez
guère de "retour" de leur côté et de la part de votre partenaire, vous en souffrirez, alors qu'on ne vous en demandait pas tant...
Il vous est également possible de participer davantage aux activités entre votre partenaire et
ses enfants ; vous vous sentirez alors moins à l'écart.
3. Il est bon, par contre, de reste auprès d'eux, de vous montrer tendre avec votre aimé(e) devant eux : il est bone qu'ils réalisent combien
vous vous aimez, combien vous êtes tous deux souriants et heureux, comme votre relation est solide. Voilà qui vous aidera
à mieux supporter l'attention, pour vous trop marquée, que votre partenaire accorde à ses enfants.
On quitte son "ex-", – mais n'est-il pas simplement normal de rester tendrement attaché(e) à ses enfants ? L'amour qu'on continue à leur porter est d'autant plus visible qu'il ne peut (le plus souvent) s'exercer que durant quelques jours par mois.
Tout parent sensible souffre d'être ainsi séparé de ses enfants ; chacun se "rattrape" donc au mieux, quand ils sont là.
Mais, répétons-le, son amour pour vous n'est nullement remis en cause pour autant.
C'est là, le point principal à garder à l'esprit : vous en convaincre augmentera votre confiance en vous et en son amour. Vous vous aimez, – voilà l'essentiel.
Cherchez l'origine précise de votre souffrance ; vous en conclurez que votre impression vient du fait que vous le /la voudriez "tout(e) à vous". Normal ! Mais le sentiment qu'on garde pour ses enfants est très fort, lui aussi.
En lui parlant comme je vous l'ai suggéré, en lui expliquant combien vous aimeriez qu'il / elle se montre, devant eux, tendre avec vous aussi, vous arriverez à sentir plus indulgence devant l'attention que leur porte votre aimé(e) : vous penserez "Ses enfants ne l'ont que 2 week-ends par mois. Et moi, je l'ai tout le reste du temps !..."
4. Si vous avez un problème avec votre beau-fils et/ou votre belle-fille, le meilleur moyen sera toujours (même si cela vous semble bien difficile), centré sur une communication cordiale avec eux, basée sur l'écoute de leurs points de vue. Chaleur et persévérance seront nécessaires et, bien entendu, vous ne remplacerez jamais leur autre parent dans leur affection. Cependant, patience, indulgence et compréhension, vous aideront à construire ensemble une relation affectueuse, soutenue par le respect mutuel.
5. Vous mettre "à sa place", vous aidera aussi à mieux comprendre ce que vit votre aimé(e) et donc à adoucir votre frustration : être séparé(e) de ses enfants est le plus souvent fort douloureux, – au quotidien ! Y avez-vous songé ?
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Quand les enfants habitent chez vous, les conversations quotidiennes avec votre partenaire sont encore plus nécessaires : laisser 'pourrir' un conflit ou une situation qui vous blesse est inutile et nuisible ; il convient au contraire d'en parler rapidement, d'abord seuls à deux, puis éventuellement en présence des enfants. En particulier pour ce qui vous paraît une injustice ou un manque de bonne volonté / de respect.
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